Le monde du travail.
Par Plum05 • 23 Mai 2018 • 2 830 Mots (12 Pages) • 534 Vues
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Nous remarquons qu’à travers ces répliques, Amélie San subit une grande humiliation.
Même lorsqu’Amélie San voulue faire preuve de soutien au profit de sa supérieure, elle fut rejetée. Tout ce qu’il fallait faire c’était d’assister à des scènes d’humiliation et se taire.
Dans le livre La centrale d’Élisabeth Filhol, on nous révèle le quotidien des travailleurs des centrales nucléaires. Dans cette histoire nous suivons deux hommes, le narrateur Yann et son ami Loïc, qui voyagent de la centrale nucléaire de Chinon à celle de Blayais. Dans ce milieu, on se soutien sans trop se parler. Il y a ceux qui ne peuvent pas faire autrement, ceux qui abandonnent, ceux qui subissent les accidents, ceux qui souffrent de leurs conditions, essayant de survivre en ces temps difficiles. De missions intérimaires, en missions intérimaires, le narrateur nous plonge dans le travail au sein des centrales nucléaires françaises.
Dès le début du texte il est cité le suicide de trois salariés de la centrale de Chinon. Puis on suit Yann, le narrateur qui attend sa visite médicale. Pendant ce temps, nous avons une description de la centrale et des hommes qui y travaillent. On apprend par la suite que Yann a été exposé à une trop grande dose de rayons radioactifs par accident c’est pour cela qu’il doit subir une visite médicale. En effet, une question obsède tous les travailleurs. Il s’agit du quota annuel d’exposition aux rayons radioactifs et des risques de dépassement. Suite à ces suicides et ces dépassements de quota de nombreuses manifestations de militants antinucléaires qui dénoncent les dangers de ce mode de production énergétique. De plus, on voit au fil des chapitres qu’il y a une véritable pression qui est exercée sur les travailleurs des centrales.
Ce livre nous montre aussi une certaine précarité. En effet, les travailleurs sont souvent intérimaires et ce déplacent de centrales en centrales. Le problème du logement se pose aussi, le narrateur vit dans une caravane qu’il partage avec un autre travailleur de la centrale, ces personnes ne peuvent pas avoir de logement fixe car du jour au lendemain ils peuvent être amenés à partir travailler dans une autre centrale
Il y a aussi des problèmes psychologiques, le narrateur a été exposé a une trop forte dose de rayons radioactifs, il a donc peur de se faire reclasser. Cela entraine chez lui des insomnies, des malaises, il ne fait que penser à l’incident, il y a une certaine solitude qui s’installe une sorte d’isolement que subi une personne qui a dépassé le seuil d’irradiation. A cause de cet incident il peut être reclassé c’est à cire accéder à un nouveau poste mais pour cela il doit faire une formation qui sera à sa charge
- Conséquences de ces conditions
À travers les exemples cités précédemment nous avons pu nous apercevoir toute les sortes de pression subies par les travailleurs.
Nombreux travailleurs perdent confiance en eux et se dévalorisent face aux bus et objectifs qui s’avèrent être irréalisables face à la réalité du monde de travail. En effet, lorsque les travailleurs commencent à travailler, ces derniers sont remplis d’espoir er d’ambitions. Face aux tâches ingrates données par les supérieurs et au mépris auquel ils ont le droit, ces derniers sont dans l’obligation d’ouvrir les yeux sur la réalité du monde de travail. Ces derniers se rendent compte alors que leurs souhaits étaient bien trop ambitieux. p.166 p.171
Face à cela les travailleurs se rabaissent prenons l’exemple des propos d’Amélie San lorsqu’elle présente sa démission : « La compagnie Yumimoto m’a donné de grandes et multiples occasions de faire mes preuves. Hélas, je n’ai pas pu me montrer à la hauteur de l’honneur qui m’était accordé. »
Cela est bien ironique, puisque sa dernière tâche était celle de récurer les toilettes de la compagnie alors que son ambition était celle de devenir traductrice. Cette dernière démissionna et pourtant elle n’en avait pas l’intention au début de son histoire, pour elle démissionner avait pour valeur aux yeux des Japonais, qu’elle perdrait la face. En réalité, cette dernière n’avait pas le choix la fin de son contrat approchait et elle savait que si elle ne présentait pas sa démission, son contrait serait renouvelé. De plus, selon la tradition japonaise, pour pouvoir quitter un emploi il fallait y mettre les formes, c’est-à-dire, présenter sa démission à chaque échelon hiérarchique.
Les travailleurs se rabaissent, mais nous pourrions nous interroger si cela n’est pas une attitude logique face aux conditions de travail, puisqu’au lieu de progresser ces derniers ont pour impression de rester au même stade ou bien de régresser. Prenons l’exemple d’Amélie San qui passe de « poste de rien du tout » à « nettoyeuse de chiottes ».
Les travailleurs n’ont d’autres choix que de revoir à la baisse leur ambition et de se sous estimer.
Afin de mettre toute chance de leur côté, ces derniers mettre de côté leur vie privée et familiale, leur vie se résume à « métro, boulot, dodo ». Amélie San explique que sa vie privée existait bel et bien malgré ce que l’on pourrait penser tout au long de son récit, toutefois, celle-ci s’avérait limitée dans le temps. Pour elle, il lui était impossible de concevoir qu’en dehors de cette compagnie il y avait un endroit où des gens l’aimaient et l’a respecté.
La plus tragique des conséquences des conditions de travail était bien le suicide. Beaucoup sont ceux qui n’arrivent plus à faire face à ces situations et qui mettent malheureusement fin à leur jour.
A travers le livre La centrale, on peut voir qu’il y a de lourdes conséquences au travail dans les centrales nucléaires.
Tout d’abord, au niveau de la santé, une trop forte exposition aux rayons radioactifs (il est dit dans le livre que la dose maximale de rayonnements radioactifs admissibles est vingt milli sieverts) peut entrainer des brûlures et des nausées à court terme, ou des effets aléatoires à long terme tels que certains cancers.
Lorsqu’une personne est exposée à trop de radiation, il y a une lourde procédure qui s’installe, le travailleur doit passer une visite médicale, puis il y a une reconstitution de l’incident qui est organisé et enfin, on va prendre des mesures pour le salarié.
De plus, ces effets sur la santé entraine donc une perte de travail ou
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