La santé économique du pays
Par Raze • 10 Mars 2018 • 956 Mots (4 Pages) • 406 Vues
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développement est un indicateur qualitatif des conditions de vie des individus (accès à l’éducation,
aux soins, à la justice, à la consommation de certains biens…).
La croissance économique, les richesses produites, modifie structurellement la société, les conditions de
vie des individus. La croissance, qui améliore le niveau de vie, est donc nécessaire mais pas suffisante
pour le développement.
Elle doit être accompagnée d’une répartition qui profite aux différents groupes sociaux et contribuer au
développement, à l’amélioration du bien-être de la population.
B. Les indicateurs de développement
Il est possible de retenir deux principaux indicateurs :
- l’Indice de développement humain (IDH) qui prend en compte, pour obtenir un indice, trois facteurs de
développement : espérance de vie à la naissance, niveau d’éducation et niveau de vie ;
- l’Indice de pauvreté multidimensionnel (IPM) qui prend en compte la privation, dans la satisfaction des
besoins des individus (par exemple, ne pas disposer d’électricité ou avoir un temps de marche supérieur
à 30 minutes pour avoir accès à de l’eau potable minorent l’indice).
Il existe un lien évident entre production de richesse par habitant et IDH. Les pays développés cumulent
ainsi, malgré quelques exceptions, un revenu par habitant et des indicateurs de développement élevés.
Ce lien peut également se vérifier dans des cas inverses où à un PIB par habitant faible est corrélé un
IDH également faible (malgré dans cette configuration également, quelques exceptions).
3. La croissance économique est-elle compatible avec le développement
durable ?
A. La nécessité d’un développement dit durable
Il s’agit de prendre en compte les conséquences sur l’environnement de l’activité humaine. La seule
prise en compte du PIB est insuffisante pour mesurer les effets à long terme de l’activité économique sur
la planète.
Le concept de « développement durable » est initié en 1987 dans le rapport Brundtland.
Les objectifs concernent la société (par la satisfaction de besoins collectifs comme l’éducation),
l’économie (par la production de biens qui contribuent à l’amélioration des conditions de vie humaines)
et l’environnement (avec un objectif de préservation des ressources naturelles).
Les activités économiques doivent être conduites vers la production de biens qui, en améliorant le niveau
de vie des habitants, ne détruisent pas, n’appauvrissent pas la planète (diminution de la destruction
de la forêt en Amazonie ou reconstitution des stocks naturels de poissons dans la mer).
B. Les indicateurs et les limites du développement durable
L’Indice de progrès véritable (IPV) ou l’Indice de richesse globale sont des tentatives de mise en œuvre
d’indicateurs qui considèrent à la fois la production, la destruction et les stocks de richesses.
« L’empreinte écologique » mesure la surface productive nécessaire à une population pour répondre à
sa consommation de ressources. Ainsi, plus une ressource est exploitée, plus l’empreinte écologique de
sa consommation est élevée.
Cette prise en compte de l’impact de l’activité économique sur l’environnement ne fait pas consensus.
Les conférences internationales sur le climat se succèdent (Paris en 2015) sans pour autant voir appliquer
par tous les pays des mesures de sauvegarde de l’environnement.
La mise en œuvre de mesures qui permettent la compatibilité entre croissance et développement durable
reste contraignante pour tous
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