La démocratie et la mondialisation.

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II. La mondialisation au sommet

A) Illusion de démocratie

On se réfère au triangle d’incompatibilité de Rodrik. Les trois sommets de ce triangle sont démocratie, états-nation et mondialisation, ces sommets ne peuvent pas être respectés en même temps, seulement deux à deux. On peut dire que la mondialisation réduit la démocratie, en effet comme le dit lui-même Rodrik « on ne peut pas avoir à la fois la démocratie, la souveraineté nationale et accepter la mondialisation ». En d’autres termes ce qui favorise un sommet, fragilise les autres. La souveraineté est la caractéristique essentielle de l’état. Cependant l’état est soumis aux autres états par des obligations qu’il a contractées. Par exemple passer des accords avec les autres états montre que l’état n’est pas totalement souverain.

B) Nouvelle politique de control du monde.

Nous sommes fasses aujourd’hui à un nouvel ordre mondial. Les responsables du pouvoir économique sont en partie tous issu de la même bulle, des mêmes milieux sociaux, des mêmes secteurs. Ils partagent tous la même vision de ce que devrait être le monde idéal futur. Ils se connaissent, se rencontrent, partagent les mêmes points de vues et les mêmes intérêts. Il est donc tout à fait légitime qu'ils s'accordent sur une stratégie et regroupes leurs actions respectives vers des objectifs communs, en entrainant des situations économiques favorables à la réalisation de leurs objectifs.

Conclusion :

"Le monde est gouverné par des personnages très différents de ce qui est imaginé par ceux qui ne sont pas derrière le rideau." Benjamin Disraeli - Premier Ministre Britannique de 1874 à 1880. Constat toujours valable et applicable aujourd’hui.

Depuis peu, nous avons l’impression que d’assister à une démocratie de façade, et d’un déplacement du pouvoir réel vers de nouveaux centres c’est-à-dire les organisations internationales crées par cette fameuse mondialisation. Les citoyens continuent à voter, mais leurs votes ne valent finalement plus grand-chose car ils sont alors contraints de voter pour des responsables qui n'ont plus de pouvoir réel. Et l’une des réalités de cette nouvelle gouvernance est que c'est bien parce qu'il n'y a plus rien à décider que les programmes politiques du parti de droite et de gauche en sont venus à tant se ressembler dans tous les pays occidentaux. Pour résumer, comme le dit si bien la citation du site « Le nouveau paradigme » nous n'avons pas le choix du plat mais nous avons le choix de la sauce. Le plat s'appelle "nouvel esclavage", avec sauce de droite pimentée ou sauce de gauche aigre-douce. Cependant depuis quelques années cette mondialisation s’affaiblie du fait en parti de la crise financière de 2008 qui a incité les sociétés à se diriger vers une démondialisation visant alors une politique financière plus égalitaire.