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LE CITOYEN

Par   •  14 Octobre 2017  •  2 432 Mots (10 Pages)  •  533 Vues

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- Les citoyens et la politique

- La notion de politisation

Sur un plan sociologique ; c’est l’intérêt porté au fonctionnement du champ politique. On constate une forte dépolitisation, une forte indifférence des populations relativement à la politique. Dans les dernières enquêtes d’opinion 1 français sur 3 refuse de se situer sur un ace gauche droit. Deux français sur 5 considèrent que les notions de gauche et de droite sont dépassées politiquement. En France ce clivage remonte à la révolution française. Au départ c’est un clivage géographique au moment su questionnement du droit du roi ou pas d’imposer son veto. La possibilité pour le roi de continuer à décider ou suspendre les décisions de l’assemblée. Les députés hostiles issus du Tiers Etats sont installés à gauche dans l’hémicycle tandis que ceux favorables, noblesses, Eglise situés à droit.

A la restauration opposition entre les libéraux et les ultras royalistes (partisans de la restauration). C’est à la fin du 18 ou les questions politiques vont se diversifié et le clivage ne va plus simplement opposer les républicains et les monarchistes. Le clivage va concerner le retour du maintien à la monarchie mais également la question scolaire, la question sociale avec l’essor des populations des classes populaires, l’affaire Dreyfus qui va diviser fortement la classe politique. Le mode de scrutin va renforcer l’imprégnation de ce clivage droit gauche en bi polarisant l’espace politique tout au long de la 3e République. Ce clivage on le retrouve dans la plupart des grandes démocraties contemporaine même si la aussi il est remis en question. Affaiblissement des libéraux et une montée des partis travaillistes qui s’opposent aux partis des conservateurs. Souvent une évolution historique. Aux EU les doctrines de deux grands parties ont évolué au cours de s2 derniers siècles et one quasiment permuté. Le parti républicain défendait le fédéralisme et la création de l’Union, partis que l’on pourrait qualifier de progressiste, et petit à petit il est beaucoup moins unioniste et sociologiquement il est devenu un parti beaucoup plus conservateur, il s’est replié sur un électorat traditionnel. Les partis ne snt pas figé dans leurs origines idéologiques et sociales.

La question de la politisation : l’indifférence à l’égard du politique voir l’hostilité dépend d’abord en partie du clivage droit gauche avec de manière assez intéressante une politisation souvent accrus des extrêmement du clivage politique. On a un intérêt pour la politique qui est plus prégnant aux extrêmes qu’au centre du clivage. Mais qui se combine aussi avec une forme d’hostilité à l’égard du système politique.

Les individus les moins politisés, qui s’intéressent le moins à la chose politique sont également les plus méfiants é l’égard du politique. 7 individus sur 10 qui déclarent ne pas avoir d’intérêts pour la politique, qui se déclare non politiser ou dépolitisé ont une mauvaise image des hommes politiques. Ce qui est intéressant c’est que l’indifférence politique c’est généralisé, l’image pol c’est beaucoup dégradé. Ce qu’on constate c’est qu’il y a un lien très fort entre l’intérêt pour la pol et entre la compétence politique.

- La compétence politique

La compétence politique est la connaissance de l’univers politique. La question de la compétence politique est en partie liée à la politisation.

La compétence politique est un élément important pour se repérer dans l’univers politique pour évaluer un programme, une décision, un candidat, un discours mais ce n’est pas le seul critère. Il y a également des considérations symboliques, affective qu’il faut prendre en compte lorsqu’on analyse le comportement politique des individus et leur rapport à la politique.

La compétence se mesure notamment par des sondages. On interroge des individus concernant leurs connaissances (nom du Pt de l’AN, du Pt du Sénat, du Pt, du 1 e ministre, du député, du Pt du conseil constitutionnel). Il y a également des connaissances sur les grands enjeux du débat politique, et la capacité à identifier l’origine politique d’une proposition.

La compétence politique s’entretient par le suivit des médias, par l’écoute d’émission ou de débat politique, la discussion avec l’entourage. Ce qui va de pair avec la capacité à ne pas s’autocensuré à discuter des questions politiques.

La compétence politique s’acquiert dans ces rites discussion familiale, amicale, mais évolue tout au long de la vie de l’individu.

La compétence politique à un coût d’entrée important. C’est important pour les hommes et femmes politiques d’avoir conscience de cela. Que ce soit un programme une affiche électoral demande un travail préalable. Souvent les programmes politiques et les slogans sont très peu compris, descriptif perçut car il faut un minimum de connaissances de la sphère politique.

- Le rôle de médias dans le rapport des individus à la politique

Contrairement à une idée reçue les médias ne politisent que les individus qui sont déjà politisé. Autrement dit si l’on ne s’intéresse pas à la vie politique, les médias n’ont aucunes influences.

La théorie des effets limités des médias, démontré par Paul Lazarsfeld a montré que les médias ont un effet limité et indirecte sur les comportements politiques des personnes interrogées. Les médias vont en générale renforcer les prédispositions politiques existantes des individus. Les opinions des individus sont stables et déterminées par leur milieu social, familial ou culturel. Dans la sensibilisation politique les médias ont un rôle limité. Lorsque les individus reçoivent une info ils vont mobiliser des filtres. 3 types :

- Une exposition sélective, les individus ne s’exposent qu’aux informations qui ne contredisent pas leurs modes de pensée. Changer radicalement votre schéma de pensée à la suite d’une écoute d’un média alternatif est très rare. Dissonance cognitive, lorsque nous sommes confrontés à une information qui ne cadre pas avec nos valeurs nous n’allons pas en tenir compte. Spontanément l’individu va dans les médias supposé allée dans son sens.

- La perception sélective. Les messages que l’on perçoit le mieux sont les messages conforment à notre système de valeurs. Lorsque l’on perçoit un message

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