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LA POLITIQUE ECONOMIQUE (chapitre 2)

Par   •  28 Juin 2018  •  4 206 Mots (17 Pages)  •  424 Vues

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- Section 4 : les raisons des politiques économiques dans l’analyse néo-classique : l’optimum de Pareto

Néoclassiques ne sont pas pour interventions de l’état

C’est l’optimum de Pareto qui paradoxalement constitue un fondement de l’intervention publique. L’optimum de Pareto (optimum de premier rang) stipule que quand l’économie est en situation d’équilibre Walrassien il n’est pas possible d’améliorer le bienêtre d’un agent économique sans réduire le bien être d’un autre agent. Cet optimum n’est pas unique mais il est fonction de chaque répartition des revenus et il est aussi fonction du cadre économique dans lequel il se situe.

Ce cadre est celui de concurrence pure et parfaite. Si un ou plusieurs conditions de la CPP ne sont pas respectées alors l’intervention publique est justifiée. → L’intervention est justifiée tout le temps

- Paragraphe 1 : lutte contre les défaillances du marché et l’allocation

L’intervention publique est justifiée par les dysfonctionnements des marchés, on peut citer les monopoles, les oligopoles, les asymétries d’information, les externalités (positives ou négatives). L’idée est que l’action publique doit permettre une allocation optimale des ressources et des facteurs de production et des biens de façons à trouver l’équilibre à l’optimum. On pourra toujours trouver une autre façon de répartir les ressources afin de trouver un autre optimum.

Exemple : quand on évoque la répartition des facteurs de production sur un territoire comme la France, la logique devrait peut-être être de développer toutes les villes / régions

Afin d’éviter les déserts. Mais on développe Paris Lyon Marseille et certaines régions sont laissées à l’abandon. Ne devrait-on pas laisser de côté le développement de la région parisienne par exemple au profit d’autre région ?

- Paragraphe 2 : la lutte contre l’instabilité économique et la stabilisation

Comment intervenir sans intervenir le tout en intervenant ?

Les débats sur les crises, les cycles et la recherche d’une stabilisation ont été relancés avec Keynes et ses analyses. → Le débat commence en 1936.

Dans les années 1970, ce sont les monétaristes avec Friedman qui vont commencer la critique de l’économie Keynésienne puis se sont les économistes de la nouvelle économie classique (NEC) qui ont pris le relais.

NEK : nouvelle économie Keynésienne

Les économistes de la NEC présentent plusieurs modèles notamment celui des cycles économiques réels où les fluctuations économiques sont expliquées par des chocs sur les technologies de production et par les réactions rationnelles des agents économiques qui systématiquement, construisent un raisonnement rationnel et optimisateurs dans un univers où les rigidités nominales sont absentes ainsi que les comportements irrationnels.

Les agents économiques vont faire des prévisions sur les anticipations rationnelles. Donc on peut se tromper mais on est capables de réagir immédiatement, de corriger les erreurs, on est dans un modèle proche de Walras. Réagir immédiatement pour retrouver l’équilibre. On est PRESQUE dans un monde parfait.

L’analyse des politiques de stabilisation est fondée sur les relation offre agrégée et demande agrégée. Offre agrégée établie une relation entre production et prix du produit et la demande agrégée établie une relation entre la demande et le prix du produit.

Dans cette analyse l’équilibre est lié au prix.

A court terme, la relation entre l’offre agrégée (la production potentielle) et le prix est croissante car du fait des rigidités nominales, une hausse des prix provoque une réduction du salaire réels et rend la production + profitable. A long terme, le chômage est à son niveau d’équilibre. → Model néoclassique

La demande agrégée est une fonction décroissante du prix car la hausse du prix provoque une réduction de la valeur réelles des actifs nominaux et par conséquent de la consommation. Si la demande diminue, la demande des actifs va diminuer donc on va acheter – d’actifs (actions obligations…). Si le prix augmente, la demande diminue. A partir de ces 2 relations, on distingue un choc de l’offre et un choc de demande → l’analyse néoclassique est toujours la même mais on la transforme sur certain point pour l’adapter aux critiques

Choc d’offre : modification de la relation entre production potentiel et prix provoqué de façon exogène

Exogène : qui vient de l’extérieur / qui vient de l’autorité publique qui va changer les règles du jeu (augmentations d’impôts par exemple)

(Ce qu’il ne faut jamais faire c’est changer du jour au lendemain les politiques fiscales car on remet en cause les stratégies des agents économique → déstabilisation de l’économie)

Exemple : une hausse du prix d’un bien x utilisé par une entreprise produisant un bien y va réduire l’offre parce que la profitabilité est réduite. Ex : si le prix du pétrole augmente, réduction des rentabilité et production va baisser.

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Par rapport au choc d’offre/demande/de prix → Choc fiscale dû à une baisse croissance, qui n’a pas été prévue (comme 2008).

Aujourd’hui, il y a un choc des prix → un niveau général des prix qui augmente peu mais on a bcp de problèmes avec des prix faibles et stables parce que l’analyse économique est limitée. Et elle est remplacée par des fantasme comme ceux de la grande dépression des années 30 → choc des prix dans le sens où on a eu une réminiscence d’où les politiques monétaires de la FDE et BCE, qui consistait a insufflé des liquidité en rachetant des obligations pour que les banques aient de l’argent et le prête en retour.

Dans la théorie Walrassienne il n’y a pas d’incertitudes et dans les théories de la NEC il y en a.

Chapitre 3 : les principes de la politique économique Keynésienne

- Section 1 : l’analyse traditionnelle de la politique économique Keynésienne

Keynes analyse une économie

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