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LA MONDIALISATION ECONOMIQUE : CONVERGENCE OU DIVERGENCE DES ECONOMIES ?

Par   •  23 Mai 2018  •  3 910 Mots (16 Pages)  •  518 Vues

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Ainsi, on peut dire que le pouvoir de décision se situe là ou le maximum de valeur est créée, amené à maturité et développé.

Ce n'est plus le siège social qui possède le pouvoir mais les personnes les plus compétentes et qui apportent le plus de valeur au produit ou service créé (courtiers-stratèges et résolveurs de problèmes). Etre propriétaire d'une entreprise n'a plus le même sens qu'auparavant car le capital est en grande partie immatérielle, sa valeur est difficilement estimable et ne peut pas être achetée.

3 – DISPARITION DE LA LOGIQUE NATIONALE ET UNIFORMISATION DES FIRMES

Les entreprises sont des multinationales. Le développement des télécommunications crée une circulation de plus en plus insaisissable de services, de capitaux, etc. Le contrôle de l’État devient impossible. Les firmes et les produits ne peuvent plus être affiliés à un pays, et cela n'a pas vraiment d'importance car ce n'est plus l'enjeu.

Avant, le consommateur était conscient du fait que les profits réalisés par les filiales étrangères allaient retourner au siège social. Aujourd'hui, le commerce international est fait en majorité de transferts de produits à l'intérieur des réseaux, et plus de la vente de produits finis et le consommateur n'a pas conscience de participer à des transactions internationales.

En 1990, plus de 50% des imports/exports des Etats-Unis étaient des tranferts entre réseaux d'entreprises.

Problèmes:

- comptabilisation de la balance des paiements, qui devient imprécise. On ne sait pas si un pays a un déséquilibre commercial à un moment donné

- impôts car les gains et revenus des entreprises peuvent être déclarés quasiment n'importe ou.

Les réseaux «choisissent» leur pays selon des critères comme la protection contre la concurrence, les avantages financiers que cela leur procure. Ce pays n'est qu'une façade, il n'a plus de signification et ne reflète pas l'endroit ou la valeur est crée. Changer de nation est simple et rapide : certains réseaux changent rapidement de pays pour contourner de nouvelles règles contraignantes par exemple.Si c'est un problème d'image, on se sépare officiellement des filiales qui créent la polémique et on leur accorde des licences pour produire, par conséquent, ces entreprises font toujours parti du réseau et l'image auprès des consommateurs s'améliore.

Les dirigeants des firmes montrent un certain patriotisme qui n'est en fait qu'illusoire. Ils le font par intérêt (réductions d'impôt, subventions pour contrer la « concurrence déloyale » qui en fait n'en est pas) et pour se montrer rassurant auprès des citoyens de la nation. En réalité, ils ne se soucient pas des frontières.

Pour identifier la nationalité d'un produit, la réglementation se complexifie car on ne sait plus sur quels critères se baser ; c'est une préoccupation importante des citoyens et des gouvernements, mais ils ont tord : en réalité, l'important est l'expérience que la fabrication du produit a apporté aux citoyens des différents pays où la valeur a été créée. L'image commune de l'entreprise est donc erronée car obsolète.

Les réseaux mondiaux n'ont pas de lien particulier avec une certaine nation et ils se ressemblent de plus en plus. La production de masse se fait dans les pays en développement ou les salaires sont bas, et les résolveurs et identificateurs de problèmes ainsi que les courtiers-stratèges sont embauchés dans les pays ou se trouvent les meilleures compétences. Les partenariats sont internationaux.

L'épargne nationale se diffuse vers les lieux les plus compétitifs du monde. La compétitivité nationale en termes de financement ne dépend donc plus de la quantité d'épargne nationale mais de l'attractivité des firmes pour les investisseurs du monde entier.

Les flux de capitaux à l'international se développent énormément et créent des déficits commerciaux entre les pays. Les courtiers stratèges ont su adapter les modes de production au contexte économique et maintenir leur part d'exportations, mais les salariés nationaux en sont lésés car des unités de production sont délocalisées.

Le capital induit des flux de profit faibles comparés aux flux de revenus croissants (qui reviennent aux résolveurs et identificateurs de problèmes et aux courtiers-stratèges).

Il n'y a plus de logique nationale et de contrôle de l'Etat. Les firmes et les produits ne peuvent plus être affiliés à une nation, et c'est plutôt les firmes qui profitent des avantages que les Etats peuvent leur offrir que l'inverse.

Les réseaux mondiaux se ressemblent de plus en plus : la production de masse se fait dans les pays en développement ou les salaires sont bas, et les résolveurs et identificateurs de problèmes ainsi que les courtiers-stratèges sont embauchés dans les pays ou se trouvent les meilleures compétences.

4 - INQUIETUDES ET EFFICACITE

On suppose que la richesse nationale dépend des actifs que les firmes nationales détiennent. Alors, l'émergence de firmes étrangères qui s'installent dans le pays crée des inquiétudes chez les citoyens Ces inquiétudes sont la conséquence d'une pensée démodée : l'image des firmes nationales n'est plus exacte.

Le texte indique qu'à tout profit égal, il vaut mieux que la firme appartienne à la nation car les profits iront à la nation, CEPENDANT, le cas d'une égalité parfaite n'est jamais présente. Par exemple, des citoyens américains détiennent des actions de sociétés dont les actionnaires sont majoritairement étrangers et, en sens inverse, des étrangers détiennent des actions de sociétés dont les actionnaires sont majoritairement américains. De plus, un investisseur américain peut voir ses profits augmenter en investissant sur des entreprises japonaises. De tels placements commencent à être encouragés par les gouvernements. En définitive, le revenu total que les investisseurs américains tirent de leurs placements en actions ne dépend plus du succès des firmes dont les actionnaires se trouvent être en majorité des Américains. Il dépend plutôt du montant total des placements et de la gestion de leur portefeuille.

Il

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