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Croissance économique et mondialisation

Par   •  18 Décembre 2017  •  1 485 Mots (6 Pages)  •  557 Vues

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Les années 1980 ont vu grandir la financiarisation de l'économie. Les entreprises, endettées auprès des banques, se sont financées directement sur les marchés en achetant et vendant des produit financiers. Les législations de plus en plus souples ont largement accéléré ce mouvement, en partant du principe de la crise des années 1970 : en 1986 par exemple, Paris s'est ouvert aux capitaux étrangers. L'afflux d'argent dans le secteur financier renforce sa position de domination sur l'économie de la production et de la distribution, ce qui a alimenté des crises régulières de plus en plus graves, jusqu'à celle de 2008.

Le secteur tertiaire s'impose progressivement comme le principal fournisseur d'emploi. Il témoigne de l'exode rural et de l'urbanisation devenue prépondérante ainsi que de l'essor du salariat féminin. Les progrès de l'éducation permettent le développement du tertiaire supérieur et de ses hauts salaires.

II- Les économies-monde successive

A- La domination britannique est éclatante au XIX siècle

Système monétaire internationale : jusqu'en 1914, toutes les monnaies sont convertibles en or, c'est le Gold Standard. Après 1944, seul le dollar l'est, et à partir de 1971 un système de change flottant laisse les monnaies fluctuer librement les unes par rapport aux autres.

La supériorité britannique est manifeste au milieu du XIX siècle. Dans les domaines de la production l'avance britannique est écrasante, comme elle l'est dans la maîtrise des technologies : la moitié du fer, des cotonnades et du charbon consommés dans le monde sortent de ses régions industrielles et charbonnières, les pays noirs.

Le contrôle des voies de navigation (en 1869 l'ouverture du canal de Suez réduit de 40% le trajet de Londres à Bombay), la possession de la première flotte commerciale mondiale et la domination des circuits financiers (banques, assurances) assoient durablement la domination britannique. Dans un système monétaire où toutes les monnaies sont convertibles en or, cette supériorité commerciale assure à la livre sterling le rôle de monnaie des échanges.

Mais les puissances industrielles émergentes s'appuient sur des politiques commerciales plus agressives, en protégeant leur marché par des mesures protectionnistes alors que les britanniques restent, à la fin du XIX siècle, fidèles au libre-échange. L'Allemagne dépasse alors le Royaume-uni et les états-unis deviennent au début du XX siècle la première puissance économique.

B- Les États-Unis dominent tout le XX siècle

L'irrésistible montée en puissance des états-unis, appuyés sur leurs nombreuses ressources naturelles et une forte croissance démographique, est d'abord tournée vers son marché intérieur. Dans les années 1920, son désintérêt pour l'Europe entrave le relèvement de celle-ci et précipite la crise de 1929.

La reconstruction en 1945 s'accomplit dans un cadre radicalement différent, les états-nuis assumant leur leadership économique, perçu comme une part intégrale de leur vocation politique à diriger « le monde libre ». un vrai système monétaire international est mis en place des 1944 à la conférence de Bretton Woods qui, par des accords internationaux, fait du dollar la monnaie de référence et rend possible une internationalisation des échanges. Le plan Marshall en 1947 associe ensuite l'Europe occidentale à la dynamique américaine.

Plan Marshall : Le Plan Marshall était une aide économique et financière proposée par les Etats-Unisà tous les pays européens à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, en 1947. Cette aide devait permettre aux pays européens ravagés par la guerre de pouvoir se reconstruire. En contre-partie, les différents pays qui acceptaient cette aide devaient acheter en priorité des produits américains.

Il s'agissait de relever le plus rapidement possible le niveau de vie des Européens afin de les dissuader de voter pour les partis de gauche qui étaient très puissants à l'époque (surtout en France et en Italie).

La prospérité des pays à économie de marché consiste en une extension des méthodes américaines de production et dans le triomphe de la société de consommation.

C- La mondialisation favorise la montée en puissance

de pôle variés

La division internationale du travail (DIT) s'universalise à partir des années 1980 : l'Asie littorale s'empare de pans entiers de l'industrie et devient l'atelier du monde. Les pôles anciens, états-nuis, Japon et union européenne, conservent un temps leur supériorité technologique et la maîtrise des instruments financiers ( l'essentiel des transactions boursières s'opère encore sur les places de New-York, Tokyo, Londres, Paris et Francfort).

L'ascension des pays émergents remet en cause ce partage des tâches au début du XXI siècle. Leurs excédents commerciaux leur permettent d'accumuler des réserves financières alors que les pays développés s'enfoncent à partir de 2008 dans une crise de leur dette souveraine.

La chine conduit cette remise en cause des hiérarchies, devenant en 2010 la seconde puissance économique même si, en thermes de PIB par habitant, elle reste dans

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