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GEA - Economie S3

Par   •  2 Décembre 2018  •  4 991 Mots (20 Pages)  •  383 Vues

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On appelle les spécialistes de l’achat et de la vente de devises, les courbistes

- La mesure de la quantité de monnaie

Toute banque centrale doit connaitre la quantité de moyens de paiement en circulation (masse monétaire). Il en faut assez pour financer l’activité économique

Plus de biens et services —> plus de masse monétaire —> plus de monnaie

Il faut que la masse monétaire augmente mais si elle augmente trop vite, il risque d’y avoir de l’inflation, là est le rôle de la BCE, surveiller la masse monétaire. Il lui faut un bon rythme de croissance, surveillé chaque mois.

Il existe des façon de mesurer cette masse selon trois agrégats monétaires :

[pic 1]

M1 : masse monétaire au sens strict (monnaies fiduciaires et scripturales) on compte toutes les pièces et billets et avoir sur compte de dépôt[pic 2]

M2 : M1 + épargne courte (compte épargne logement)

M3 : M2 + assurance vie et OPCVM (organisme de placements collectifs en valeur mobilière (SICAV : portefeuille de titres et FCP : fonds commun de placement)

- La création monétaire

Augmentation du PIB, par la hausse des B et S donc de la richesse est créée = plus de monnaie en circulation dans l’économie.

La BCE a le monopole de l’émission des pièces et billets dans l’économie. La monnaie fiduciaire n’a qu’un rôle de monnaie d’appoint (moins de 10% MM (masse monétaire)).

La monnaie scripturale est créée par les banques et établissement de crédit, toujours supervisés par la BCE.

- L’évolution du système bancaire

(cf. les banquiers italiens avec la lettre de change)

Les banques vont commencer à jouer un rôle plus important dans l’économie, pour accompagner l’activité industrielle qui se développe au XIXème siècle.

Les banques vont donc prêter aux familles (déjà fortunées) qui investissent dans les compagnies industrielles pour qu’elles puissent se développer. L’autofinancement va prendre le relai car ces propriétaires d’industries réinvestissent directement leurs profits (recourt aux banques encore modeste) ; peu d’emprunt aux banques.

Plus l’industrialisation s’accélère (XXème), plus on a besoin de financement. Deux grands moyens de financement émergent : crédit bancaire et financement par les tirs (marché financier).

Au XXème siècle et surtout pendant les Trente Glorieuse, les ménages empruntent beaucoup avec la consommation de masse (produits durables (automobile, électroménager et logement) en 1967, seulement 20% des ménages français avaient un compte bancaire —> Taux de bancarisation (pourcentage d’agents éco qui détient un compte bancaire). Aujourd’hui c’est plus de 99%. Le recourt au crédit va leur permettre de consommer.

Pendant les Trente Glorieuse, le taux de rentabilité est très supérieur au taux d’intérêt pour les entreprises, elles vont donc bénéficier d’un effet de levier (conjoncture très favorable) et gagner beaucoup pendant cette période.

1945 : nationalisation de la banque de France (banquier de l’Etat)

Jusqu’en 1993 : Traité de Maastricht —> la banque centrale (banque de France) va transférer sa souveraineté monétaire à la BCE + création monnaie unique (euro)

- La création de monnaie scripturale par les sociétés financières

- Le crédit

Crée par des banques appelées banques commerciales ou banques de second rang (BCE = premier rang).

La BCE est l’institut d’émission ainsi que la banque des banques ; chaque banque commerciale a un compte à la banque des banques.

Lorsqu’une banque octroie un crédit, elle va créer de la monnaie scripturale : entreprise qui veut faire un investissement, ménage pour un logement, collectivités pour un projet…

Ces agents ont des besoins de financement et font leur demande auprès d’une banque qui établit un dossier de financement pour enfin leur proposer un contrat de prêt.

Chaque dossier est étudié. Si le dossier est satisfaisant (client solvable) on établit le contrat de crédit avec durée du prêt, le taux d’intérêt du prêt ainsi que les modalités de remboursement du prêt + signatures certifiant le contrat.

Une fois signé, il faut verser les premières mensualités après un certain délai. Les fonds sont débloqués : un nouveau montant de monnaie scripturale est apparu. La banque « crée » de la monnaie. Une simple écriture prouve l’existence de cette monnaie scripturale.

Progressivement, cet argent va aller se déposer sur d’autres comptes (on dit que les crédits créent les dépôts) : chèques, espèces, etc… sont aussi des façons de faire circuler la monnaie. Une partie de cette monnaie va même aller sur les comptes de banques concurrentes.

La banque doit s’assurer d’avoir suffisamment de dépôt et d’épargne avant d’accorder un prêt. Plus elle a de dépôt, plus elle se sent autorisée à prêter.

Le taux d’intérêt est un coût pour l’emprunteur et c’est de la rémunération pour le préteur.

L’emprunteur a une dette vis-à-vis de la banque avec des intérêts qu’il doit verser. La banque a une créance sur sont client.

En cas de plan de financement, généralement, les mensualités sont fixes. Toutefois, dans cette somme « fixe », au début du prêt, les premières années, on paye surtout les intérêts et inversement à la fin du prêt.

Plus le taux d’intérêt est élevé, plus le taux de crédit est faible (période « d’argent cher »), la masse monétaire augmente donc moins vite. La MM est aussi influencée par les anticipations des agents économiques. Si pour une quelconque raison, les agents sont méfiants, ils ne vont pas emprunter malgré de bas taux.

Plus le taux d’intérêt est faible, plus le taux de crédit est fort.

Le taux d’intérêt peut donc augmenter ou réduire la MM. Suivant aussi

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