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Etude de cas Easy Cash

Par   •  20 Novembre 2018  •  7 321 Mots (30 Pages)  •  466 Vues

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Ce n’est pas une tendance irréversible car délocaliser une partie de la production ou bien toute la production de l’entreprise peut avoir des conséquences néfastes. Certaines moyennes et grandes entreprises qui ont voulu faire des économies d’échelle par le biais de suppressions de postes par exemple pour une main d’œuvres moins coûteuse ou bien fermeture d’usine pour s’implanter à l’étranger où la fiscalité est moins élevée…etc. Certes, les pays en voie de développement possèdent des conditions d’hygiène, de travail, de salaire…moins strictes voir précaires et parfois abusives. Mais cela peut interférer sur l’image de marque de la société et dégrader la notoriété celle-ci au regard de population dans laquelle l’entreprise vend ces produits ou services. Un grand nombre de producteurs locaux préfèrent ne pas s’orienter vers les marchés internationaux. Pourquoi ? Tout simplement car de plus en plus de consommateurs recherchent des produits fabriqués localement dans leur pays d’origine. L’appellation d’origine contrôlée et l’appel d’origine protégée permettent de contrôler et de désigner un produit dont toutes les étapes de fabrications sont réalisées dans une même zone géographique.

- Intervention des pouvoirs publics

Des dispositifs de soutien aux entreprises françaises ont été mis en place car plusieurs problèmes se pose aux enseignes locales et exportatrices. Au fil du temps des organismes publics se sont formés pour apporter principalement diverses aides aux sociétés. Ces organismes, efficaces dans l’ensemble, n’étaient malheureusement pas coordonnés dans leur action. La France a donc mis en place le dispositif « reflex » pour coordonner les efforts d’un certains nombres de ces organismes de soutien afin d’optimiser leur efficacité en supprimant les activités doublons et en assurant une couverture plus large des besoins des entreprises. Pour cela, des organismes membre du dispositif « reflex » sont à disposition des entreprises tel que la Direction des Relation Economique Extérieur qui met en œuvre la politique du gouvernement en matière de commerce extérieur. Elle est représentée à l’étranger par les Missions Economiques qui s’occupe de réaliser des études pays régulières. L’organisme UBIFRANCE a pour mission de mettre à disposition des entreprises toutes les informations disponibles sur les marchés étrangers (études produits, évolution de la demande, stratégie commerciale du pays…). La Société pour l’Expansion des Ventes de Produits Agricoles et Alimentaires présente dans plus de 34 pays a pour mission de développer la notoriété des produits ou services de l’entreprise en France et à l’étranger. Les Normes et Techniques pour l’Exportation a pour rôle d’aider les entreprises à adapter les produits ou services de la société aux normes étrangères en collaboration avec l’Agence Française de Normalisation. La Compagnie Française d’Assurance pour le Commerce Extérieur c’est le partenaire essentiel de l’exportateur en termes de couverture des risques, elle centralise l’ensemble des informations spécifiques à chaque pays et donne droit à des subventions. La Direction Générale de la Consommation de la Concurrence et de la Répression des Fraudes en chargé en France de contrôler la bonne application des règles commerciales. L’Organisation Mondial du Commerce et l’Union Européen ont pour instruction de réguler les échanges internationaux et intracommunautaires.

Un grand nombre d’indicateurs tel que le solde de la balance commerciale, le produit intérieur brut, les impôts sur les sociétés… permettent de quantifier en valeur et en volume la répartition des richesses national et mondiale. Les pouvoirs publics ont donc tendances à encourager les entreprises à se développer sur le territoire national et international. Cela permet de dégager progressivement d’importantes ressources financières en créant de l’emploi et de partager ces richesses entre les différents acteurs majeurs de l’économique (chef d’entreprises, salariés, caisse de l’état, douanes…)

- Le développement du crédit

La consommation des ménages a pris un nouvel essor depuis le XXème siècle. Les dépenses des consommateurs se sont repositionnées, ce n’est plus le besoin de se nourrir ou le besoin de se vêtir qui priment. Ce sont désormais, les besoins du confort, de se loger et de se déplacer qui sont importants. Les taux de crédit à la consommation ont eu tendances à fortement augmenter durant ces dernières années au profit des faibles taux de crédit immobilier comme le PTZ0 pour les primo-accédant ou le taux de crédit d’investissement.

e- Fluctuation des valeurs mobilières : actions, obligations, …

- Le marché financier

- Définition

Le marché financier est le lieu de rencontre entre les agents à capacité de financement et les agents à besoins de financement : c’est un marché de capitaux à long terme où les agents échangent des produits financiers représentés par les actions, obligations et valeurs mobilières.

La fluctuation de ces valeurs dépend de l’offre et de la demande des acteurs économiques tels que l’Etat, les entreprises et les ménages, les investisseurs institutionnels, etc. Les actions et anticipations de ces agents influent sur les fluctuations (exemple : annonce de plan social, baisse des taux d’intérêts...)

Le marché est lui-même diviser en deux compartiments : le marché primaire et le marché secondaire.

- Le marché primaire

Les emprunteurs émettent des titres notamment lors d’introductions en Bourse ou d’augmentation de capital. L’offre est représentée par l’émetteur (société) et la demande par les souscripteurs (actionnaires).

Le marché primaire est généralement qualifié de « marché du neuf » par analogie au « marché de l’occasion » représenté par le marché secondaire.

- Le marché secondaire

Les actionnaires ayant acheté des titres sur le marché primaire vont pouvoir les revendre sur le marché secondaire. Communément appelé La Bourse, les actionnaires se confrontent pour échanger leurs titres permettant d’assurer la liquidité de leurs placements en revendant et en récupérant de l’argent.

- L’Autorité des Marchés Financiers (AMF)

Le marché

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