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Dissertation : Les freins à l’absolutisme royal.

Par   •  11 Mai 2018  •  1 837 Mots (8 Pages)  •  823 Vues

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va s’intéresser à Montesquieu, un homme issu d’une famille parlementaire, bien éduqué qui connait donc les thèses parlementaires qui visent à limiter le pouvoir du roi. Montesquieu par ses écrits fait, avec précaution, une critique du système monarchique. Dans « les lettres persanes », il montre la société française, par le biais de personnages étrangers imaginaire, comme une société illogique où l’abus de pouvoir et les privilèges de la noblesse et du clergé sont dénoncé. Dans « De l’esprit des lois », écrit en 1973 soit peu avant la révolution, Montesquieu va encore plus loin et propose une forme de gouvernement nouveau où « la puissance législative, la puissance exécutrice des choses qui dépendent du droit des gens, et la puissance exécutrice de celles qui dépendent du droit civil » seraient séparer afin d’éviter tout abus de pouvoir. Il prône donc la séparation des pouvoirs qui va à l’encontre direct du pouvoir absolu et qui sera reprise par la suite dans la future constitution française.

Voltaire lui dénonça plus la religion dans ses écrits, il remettait en cause le pouvoir religieux donc le droit divin et donc l’absolutisme monarchique. Sa plus célèbre œuvre se nomme le « Dictionnaire philosophique » dans laquelle, il présente pour chaque mot qu’il a choisi, ses idées philosophiques où il critique les fondements du pouvoir religieux et du gouvernement en place. Dans cet ouvrage il nous fait part notamment de son avis sur la torture. Il nous explique que même dans l’empire romain (qui est pourtant réputé pour sa violence) la torture n’était autorisée que sur les esclaves qui n’étaient pas considéré comme des personnes faisant parti de l’empire contrairement à la monarchie française ou le magistrat pouvaient infliger la torture à n’importe quel membre du tiers Etat. Même l’Angleterre, qui passe a pourtant une longue histoire de conflit avec la France, a renoncé a ce droit de torture. Par ces articles il montre le royaume français comme immorale et illégitime ce qui représente également un frein à la monarchie.

Mais ces idées bien qu’elles aient un impact direct sur les esprits des gens, restent immatérielle et n’applique pas directement de frein à la monarchie.

B. Les institutions contre la monarchie

Pour voir apparaitre une opposition concrète à l’absolutisme royal, il faut se tourner vers des institutions comme les Etats généraux, l’assemblé des notables ou encore le parlement. Ces institutions étaient à la base des assemblés dont la fonction était de conseiller le roi dans des décisions difficiles qu’il devait prendre.

Tout d’abord sont apparus les Etats généraux qui étaient constitués de représentant éluent des trois ordres. Ceux-ci ont étaient en général convoqué pour la question de impôt (en effet un impôt qui était décidé avec les représentants du peuple était beaucoup mieux accepté mais vers le 17ème siècle et l’apparition des tensions entre les ordres privilégié et le tiers Etat, les Etat généraux apparaissent divisés et deviennent trop dangereux pour le pouvoir royale car ils avaient une trop forte influence sur l’opinion publique et que le fait que le roi demande avis a son peuple pour prendre une décision le fait apparaitre comme faible.

Pour remplacer les Etats généraux, le roi a donc mis en place l’assemblé des notables qui a la même fonction que les Etats généraux mais ou les représentants des trois ordres sont choisis par le roi, ce dernier pensant que cette institution serait plus facile à maitriser, à tort puisqu’il rencontrera les mêmes problèmes qu’avec les Etats généraux. La dernière réunion de l’assemblé des notables (celle de la caricature de la mésaventure de Calonne devant l’Assemblé des notables) tourna à la catastrophe puisque à travers celle-ci, Calonne le nouveau contrôleur général des finances souhaite faire accepter par l’Assemblé des notables un nouvel impôt en le dissimulant au milieu de multitudes d’autres réformes. Au final l’assemblé des notables a acceptée toute les reformes sauf celle concernant l’impôt, et cela avec le prétexte que seul le parlement avait la capacité de décider d’un impôt tel que celui-ci.

Ce renvoi devant le parlement est un cauchemar pour le Roi car c’est l’institution qui lui pose le plus de problème. En effet le roi, pour diffuser son pouvoir sur le royaume, s’appuie sur 12 parlements qui ont pour fonction de rendre la justice au nom du roi en tant que juridiction d’appel et de diffuser les lois que le roi a promulguées. Cependant les juges de chaque parlements possède un droit de remontrances qui les autorise à donner un avis critique au roi sur ses nouvelles lois qu’ils sont sensé rendre publiques dans leurs provinces. Ce droit leur permet donc de retarder l’application des lois. Puis s’est créée une entente entre les parlements qui ont commencé à bloquer toutes les lois du roi l’obligeant à multiplier les lits de justices. C’est cette opposition parlementaire qui est responsable de la fronde qui marquera à vie Louis 14 et qui obligera la famille royale à fuir à Versailles. Le parlement était donc l’institution la plus dangereuse pour le pouvoir royale au point que Louis 13, Louis 14, Louis 15 et Louis 16 se soient acharné a lui enlevé son pouvoir (seul Louis 14 aura vraiment réussi cet exploit).

L’absolutisme royal, pourtant incontesté ou en tout cas très peu dans l’ancien régime s’est vu de plus en plus menacé avec l’amélioration des conditions de vie des sujets du royaume qui rendait la société trinitaire dépassé et inacceptable pour le tiers Etats ce qui a eu pour effet d’échauffer les esprits et qui a décousu sur des théories et des institutions révolutionnaires venant freiner et au final détruire l’absolutisme

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