BMCE Bank risques opérationnels
Par Junecooper • 10 Décembre 2017 • 3 159 Mots (13 Pages) • 622 Vues
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- ÉLÉMENTS TRANSVERSES
- Classification
Les risques ou pertes opérationnelles peuvent être analysées et catégorisées selon trois axes, qu’il est important de différencier :
- La / les causes
- Le type d’évènement unique
- La / les conséquences, en terme d’impact financier ou autre
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L’ensemble des composants du dispositif de gestion des risques du groupe BMCE s’appuie sur cette classification.
- Liens avec les autres types de risque (marché / crédit)[d]
La gestion des risques opérationnels est potentiellement liée à la gestion des autres risques (marché / crédit), et ce à deux niveaux :
- Au niveau global, la réflexion sur le niveau global d’aversion au risque de la Banque (et à terme sur l’allocation de fonds propres) se doit d’être analysé et suivi « trans-risques »
- Au niveau détaillé, certains risques opérationnels peuvent être liés directement à la gestion des risques de marché et de crédit par exemple :
- Risque de crédit : Fraudes impliquant la falsification d’une garantie et réduisant le recouvrement sur un prêt en défaut
- Risque de marché : Suivi imparfait des limites de marché en stop-loss entraînant une perte suite à une dégradation des conditions de marché
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- STRATÉGIE ENVISAGÉE DE GESTION DES RISQUES OPÉRATIONNELS
- Niveau d’aversion au risque[e]
Toute activité bancaire, récurrente ou nouvelle, suppose une prise de risque. Il est donc normal de constater et d’anticiper des pertes opérationnelles dont le coût moyen doit être apprécié et connu (e.g. tarification du coût moyen). Le niveau d’aversion au risque d’une Banque permet de définir le niveau des pertes exceptionnelles qu’elle est prête à supporter.
Ainsi, au niveau global le niveau d’aversion au risque du groupe BMCE peut être défini de deux façons distinctes :
- Par le niveau de rating cible recherché, et l’écart entre le rating cible et le rating actuel (vision extérieure du risque de la banque)
- A terme, par l’estimation du capital économique maximal cible à allouer aux Risques Opérationnels
Au niveau micro et en terme de risques opérationnels, le niveau d’aversion au risque du Groupe BMCE est très fort, comme le montre en particulier le faible niveau des pertes historiques[f]. De façon complémentaire, l’aversion au risque du Groupe BMCE par type d’évènement de risque pourra être détaillé dans le cadre de comité ad-hoc au niveau Direction Générale.
- Comportement face aux différents types de risques
Plusieurs types d’attitudes peuvent être envisagées pour la gestion des risques opérationnels :
- Le renforcement des contrôles
- L’acceptation
- La couverture, en particulier via la mise en place d’assurance
- L’évitement, via notamment le redéploiement d’activités
Le Groupe BMCE dispose d’un très fort dispositif de contrôle permettant une forte réduction des risques opérationnels. Cependant, en terme de gestion des risques opérationnels et via son dispositif dédié, elle conserve toute latitude pour identifier au cas par cas le comportement optimal, en fonction des différents types de risque explicités au préalable.
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- COMPOSANTES POUR LA GESTION DES RISQUES OPÉRATIONNELS
- Les différents composants
Pour le Groupe BMCE, le dispositif de gestion des risques opérationnels découle directement des objectifs déjà identifiés :[pic 6]
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Les principaux liens entre composants sont explicités ci-après :
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- Méthodologie de collecte des pertes[g]
- Objectifs et synthèse
Le dispositif de collecte de pertes internes mis en place au sein du Groupe BMCE répond aux objectifs suivants :
- Améliorer et renforcer le dispositif de contrôle afin de réduire les occurrences de pertes provenant de la réalisation des risques opérationnels.
- La surveillance et l’analyse des événements internes de risque opérationnel sont fondamentales pour assurer une bonne maîtrise de l’exposition aux risques opérationnels du Groupe. Collecter des données fiables et exhaustives permet au Groupe de connaître et de suivre le coût de ses risques opérationnels liés soit aux défaillances opérationnelles, soit aux événements externes. L’analyse des causes de pertes permet d’identifier et de mettre en place les actions correctrices nécessaires.
- La collecte des données de pertes internes fait l’objet d’un reporting mensuel au Déparetment Risques Opérationnels. Un reporting consolidé de ces données sera fait à la Direction Générale de la banque à fréquence trimestrielle.
- Constituer une base historique de données indispensable à la modélisation du calcul des fonds propres réglementaires exigibles au titre du risque opérationnel.
- Historique de la collecte : la base des pertes du Groupe contient celles remontant à début 2007, période à laquelle le processus de collecte a été initié sur un périmètre limité
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