ADM1002.

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- Évolution vers une gestion associative ou démocratique et consultative face à la gestion autocratique rendant les personnes calculatrices

En voici certains points faibles :

- Minimisation des aspects économiques et techniques

- Épanouissement des personnes qui n’est pas assuré uniquement au sein des groupes

- Direction présentée comme une autorité bienveillante

- Vision trompeuse du syndicalisme envisagé comme un phénomène passager

- Vision partielle de la réalité organisationnelle; absence des relations de pouvoir et des conflits

Bien qu’on puisse trouver certaine similitude au mouvement des relations humaines à l’entreprise SEMCO, on ne peut l’associé totalement à ce mouvement. SEMCO et le mouvement des relations humaines parallèlement portent une importance sur le fait que la productivité dépend de la satisfaction de besoins humains sociaux. Mais le mouvement repose sur une conception simpliste des conflits et des jeux de pouvoir dans l’entreprise qui me laisse croire une dimension contraire dans l’entreprise SEMCO. L’entreprise intègre si bien l’employé qu’il en devient presqu’aussi important pour celui-ci d’y atteindre les objectifs individuels et collectifs. Ce qui laisse peu de place à l’aboutissement à l’émergence de groupes d’intérêts opposés à la direction.

Le modèle participatif est une modification graduelle du mouvement des relations humaines. Il concilie les besoins individuels, tels que : l’actualisation de soi, l’estime, l’affiliation, la sécurité et les besoins physiologiques que chaque individu cherche à satisfaire.

Voici les principales contributions du modèle de la participation et les points communs de l’entreprise SEMCO[13] :

- Prise de conscience du fait qu’un style de gestion démocratique participatif favorisant la participation des travailleurs contribue à accroître l’efficacité et la créativité

« L’entreprise encourage les employés à changer périodiquement d’activité, de fonction ou d’unité d’affaire.»[14]

- Vision conforme à l’idéal démocratique et au besoin d’accomplissement des membres

« Les horaires sont flexibles et chaque employé détermine ses journées et son horaire de travail selon les caractéristiques de ses fonctions et ses activités, et selon ses préférences.»[15]

- Motivation des personnes lorsqu’on leur confie des responsabilités

- Accroissement de l’adhésion des membres

« Le partage de profit constitue la deuxième valeur de base chez SEMCO. Ce sont les employés qui décident comment distribuer le profit et la part des employés au profit est habituellement de 23%.»[16]

- Structuration de l’organisation par un chevauchement de groupes interactifs

En voici certains points faibles :

- Difficulté dans certains cas à appliquer rapidement

- Possibilité que les membres dont les idées sont rejetées se sentent aliénés

- Nécessité d’accorder beaucoup de temps et d’énergie et apparition possible de frustration

- Application difficile lorsque les ressources financières sont restreintes

Il stimule les échanges d’information, l’influence des subordonnés et la prise de décision en groupe :

Les technologies de l’information reflètent cette vision du partage de l’information. Afin de souligner la transparence dans l’entreprise, SEMCO tient un intranet qui sert à la diffusion de l’information.[17]

Le modèle participatif, pour ma part, est celui qui se rapproche le plus près de l’entreprise SEMCO. Le processus du changement organisationnel de l’entreprise fut un long voyage pour atteindre le résultat final. On remarque plusieurs traits commun tel que : une délégation de l’autorité, un mode d’organisation par groupes de travail, facilitation de l’adhésion aux décisions.

Là où le mouvement des relations humaines amenait des satisfactions sociales aux travailleurs et donc tenté d’intégrer à la pensée managériale des considérations humaines et sociales. Par la suite, le modèle axé sur la participation a remis en cause la répartition du pouvoir et proposé des styles de gestion qui laissent une large place aux groupes et à l’actualisation du moi.[18]

3.

La révolution industrielle va voir le développement des formes de propriété privée de groupements et des formes de travail, et le développement du secteur secondaire (industrie et manufactures).

Le travail est la transformation de la nature pour faire des objets et des services. La production a pour objet la consommation. L'activité économique a pour objet la production, la consommation et l'échange de biens et services. La monnaie existe pour favoriser les échanges. La technique est la procédure de production.[19]

La vision du capitalisme industriel est axé sur :

- L’investissement matériel dans les moyens de production.

On investit sur le matériel/machinerie pour bien sûr augmenter la production ce qui est peu représentatif de l’entreprise SEMCO qui investit bien plus sur le bien être de ces employés.

- L’optimisation de la production (la productivité) pour la satisfaction de besoins.

Mesurer le degré de contribution d'un ou de plusieurs facteurs de production à la variation du résultat final dégagé par un processus de transformation.[20]

On cherche peu à optimiser la production au détriment des employés. La mentalité est axée sur le fait que le bien-être/l’implication des employés vont automatiquement amener ceux-ci à se dépasser pour l’entreprise. La croyance qu’ils peuvent changer certaines choses les amène à devenir autant impliqués que les propriétaires.

- Le rendement des investissements à moyen et à long terme.

« Ce sont les employés qui