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SOCIO ECONOMIE DE LA PAUVRETE ET DE L’EXCLUSION.

Par   •  29 Avril 2018  •  2 632 Mots (11 Pages)  •  609 Vues

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Pour remettre en cause ces divisions sociales il faut renoncer à utiliser le terme d’exclusion et comprendre les trajectoires variées de ceux que l’on dit exclus.

- L’exclusion comme statut (Robert Castel), et l’utilisation de notion d’exclusion.

Robert Castel est sociologue à l’ EHESS pour Castel les exclusion sont des formes de discrimination négative, qui obéissent à des règles strict de construction dans une société donnés.

La discrimination n ‘est pas à confondre avec la désaffiliation.

Castel a repère trois forme de discrimination officielle : la première la discrimination d’ Eradication, la deuxième la discrimination de Relégation, et la troisième la discrimination de l’Attribution d’un statut spéciale à certaine catégorie de population.

La première (l’éradication) forme se traduit par la mise a mort, le génocide, et de la réalisation d’un retranchement de la communauté. Différents exemple dans l’histoire comme la chasse aux sorcières, le génocide des juifs, des gitans, etc…

La deuxième (la relégation), consiste à construire des espaces clos au seins de la communauté. Exemple : les Léproseries (exclus par une cérémonie religieuse se nommant la séparation) mais aussi les asiles, les prisons, l’éloignement de personnes.

La troisième (l’attribution), consiste à la privation de certain droits et de la participation à certaine activité de vie sociale. L’exemple du statut indigène de la politique coloniale française, d’autre exemple comme l’apartheid, le droit de vote de femmes.

Situations qui relèvent de l’exclusion :

Les exclusions sont des formes de discrimination négatives qui obéissent à des règles strictes de construction dans une société donnée.

L’exclusion constitue une condition spécifique, elle n’est pas arbitraire, elle n’est pas accidentelle, l’exclusion repose sur des règlements et mobilise des rituelle, des procédures officielles. L’exclusion représente un statut. Aujourd’hui la plupart des situations d’exclusion relève de toute autre chose. Ceux que l’ont dit exclus sont à l’aboutissement de trajectoire différentes.

Serge Paugam parle de la disqualification et Vincent de Gaulajac parle de désinsertion sociale.

Pour martine Xiberras l’exclusion est un échec à la norme de consommation. L’homo-economicus est un individu abstrait. Vision en terme de rupture d’un lien économique : pauvreté, chômage.

Situation qui relèvent des déstabilisations sociales.

Robert Malthus est un économiste britannique du XVIII. Pour lui quand on aide les pauvres on favorise l’oisiveté. Pour lui la pauvreté relève de la responsabilité individuelle.

Pour Malthus la misère est la conséquences d’une démographie non maitriser ; pour Malthus les pauvres mettent au monde trop d’enfant au regard de la modicité de leur moyens. Ils sont donc responsables de leur misère du fait de leur imprévoyance. Pour lui il convient d’ajuster le niveau de population au niveau de subsistance. Sur cette approche il dégage des principes d’aide sociale. Pour lui l’amélioration de la situation du pauvre ne repose pas sur une transformation du modèle sociale mais sur une prise de conscience de sa responsabilité individuelle notamment par la culpabilisation. La charité individuelle doit différencier les pauvres méritants des professionnels de la pauvreté. Différenciation des pauvres vertueux et des mauvais pauvres.

Oscar Lewis (1914-1970) a menée des enquêtes au Mexique dans des quartiers déshériter et extrêmement pauvres, ainsi qu’un certain nombre d’étude à New York sur les migrants. Sont concept central est la culture de pauvreté. Sa façon de travailler était assez innovante dans le sens ou il part d’analyse faite par des observation (ses sources sont réaliser à travers des entretiens plus ou moins formaliser) réaliser sur le terrain et non réaliser par de simple statistique.

A partir de ces observations l’auteur va distinguer la pauvreté de la culture de pauvreté. Pour lui la pauvreté et non seulement un Etats de misère économique mais surtout elle présente un aspects dynamique et positif. Pour Oscar Lewis la pauvreté « est douée d’une structure d’un système de rationalisation et d’auto-défense sans lesquels les pauvres ne pourrais guère survivre. La culture de pauvreté est une adaptation et une réaction a leur position marginale dans une société à classe stratifiée.

La culture de pauvreté se caractérise par des habitudes et des valeurs spécifiques. Elle désigne des formes culturelles spécifiques. La pauvreté sécréterait ses propres valeurs et finit par la perpétuer c’est à dire une transmission de mode de vie de génération en génération.

Pour lui la culture de pauvreté c’est :

- bas niveau d’aspiration sociale.

- absence d’intégration aux différentes institutions.

- méfiance face aux représentations de l’autorité.

- bas niveaux de l’organisation socioculturelle (débrouillardise).

La culture de la pauvreté est une vie partagée entre pauvres dans la société donnés.

Sa théorie est moins généralisable que ce que l’auteur l’entend et elle est sujet a de nombreuse controverse.

L’exclusion n’est pas un concept mais une catégorie de l’action sociale et du débat public. La naissance de la pauvreté a commencer dans les années 80 date à laquelle sont apparue les premières crise du chômage, les première grande crise économique.

Colette PETONNET est ethnologue française, elle a écrit « on est tous dans le brouillard » en 1979. Elle s’intéresse aux cités transit et aux bidonvilles.

Elle a menée un recherche ethnologique dans la banlieue sud de paris, et cette recherche c’est déroulé sur cinq année. Au cour de ces années elle a partagée la vie de ces personnes vivant en bidonville et en cités transit. Elle accorde autant d’importance au parole entendu qu’au fait et geste observer. Dans ses observations elle fait attention à ne pas intervenir et ne pas aider les gens. La population qu’elle a observée, elle les a

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