Résumé et lien avec la société du livre: le destin au berceau, Camille Peugny.

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Dans le deuxième chapitre Vingt-cinq ans de reproduction sociale, l’auteur bascule sur les inégalités entre générations et sur la reproduction sociale en France. Il aborde les travaux de Louis Chauvel, et selon celui-ci, les jeunes générations dépendent de l’environnement, de la société et de l’économie environnante. Les inégalités entre générations sont de plus en plus nombreuses depuis. Camille Peugny parle ensuite de phénomène de reproduction sociale dite « par le bas » et « par le haut » qui a intensifié la reproduction sociale. Il y a u en parallèle des inégalités sociales, culturelles et économiques entre les jeunes. Il en conclut que la reproduction sociale a bien tenu après les Trentes Glorieuses malgré des inégalités entre les groupes sociaux des jeunes, et qu’une intensification de la reproduction s’est faites voir.

Puis dans le troisième chapitre Les angles morts de la démocratisation scolaire, Peugny se base sur le système scolaire. L’éducation est en hausse depuis 1960, mais chaque année il y a, tant bien que mal, beaucoup de jeunes qui sortent sans diplôme ou qu’avec le brevet du collège, 2/3 jeunes qui n’ont pas réussi leur bac, et des filières qui cessent de disparaitre. Il constate également que les enfants d’ouvriers ont moins de possibilités d’obtenir un bon métier que les enfants de cadres : pénalisation liée au milieu social. Il démontre qu’il n’y a pas de baisse de la reproduction sociale mais qu’elle apparaît moins liée à la naissance, elle semble se faire selon un mérite individuel.

Enfin dans le quatrième chapitre L’égalité tout au long de la vie, Camille Peugny parle de l’avenir déjà tracé des jeunes français aujourd’hui. « Une part importante du destin des individus est liée à un titre scolaire obtenu à l’issue d’une compétition d’emblée biaisée d’un point de vue social ». Dans ce chapitre il propose des idées pour arrêter cela dès la naissance des individus par les systèmes éducatifs : agir très tôt dans la scolarité, rendre plus équitable les dépenses entre classes préparatoires et universités ou encore donner accès à des « allocations d’autonomies » pour les jeunes.

En conclusion, Camille Peugny démontre que depuis la fin des Trentes Glorieuses l’égalité des chances dans la société n’est toujours pas garantit, que les destins des individus restent la plupart du temps fixés dès la naissance mais qu’avec le temps ce phénomène augmente.

*moyennisation (processus de constitution de classe moyenne, réduisant les positions extrêmes dans la stratification sociale et rapprochant ainsi les niveaux de vie et les modes de vie)

*stratification (Fait, pour toute société, d'être composée de groupes sociaux différenciés et hiérarchisés)