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Qu'est-ce que la dette publique?

Par   •  30 Septembre 2018  •  4 830 Mots (20 Pages)  •  638 Vues

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garantir un meilleur développement.

Les écrivains réfléchiraient le plus souvent dans un cadre néoclassique et soulignaient davantage l’exclusion des investissements productifs et une balance ricardienne. Principalement, il y a trois principaux canaux identifiés par M. Nautet et L. Van Meensel (2011) à cause de quelles augmentations de la dette publique peut influencer très négativement la croissance économique du futur. Ce processus entraîne une chaîne des événements: augmentation de la dette publique qui

entraîne une diminution du volume d’épargne net dans le pays. Ce qui a comme conséquence, une augmentation des taux d’intérêts. Après celle ci, une baisse de l’investissement ainsi qu’un bouchon de la croissance du stock de capital sont attendus. Cela va entraîner des innovations moins bonnes et au final une diminution marquante de la productivité du travail. De plus, il ne faut pas oublier qu’une poursuite de l’endettement va sûrement provoquer de plus forts taux d’intérêts qui vont écraser les dépenses productives, particulièrement l’investissement public en infrastructures, qui à l’occasion vont être équilibrés grâce à une plus forte imposition. Ensuite, il est possible que celles-ci touchent très négativement la consommation, l’investissement privé ou même l’offre de travaille d’après le genre des mesures fiscales mises en place. Finalement, une augmentation stable de la dette publique peut également influencer la croissance tout en multipliant l’inflation anticipé, l’incertitude et l’instabilité macroéconomique.

Historiquement, il y avait très peu de livres basés sur la pratique qui existaient autour du lien entre la dette publique et la croissance. Il y a pas longtemps, Reinhart et Rogoff (2009-2010) ont publié le livre: « cette fois, c’est différent, huit siècles de folies financières ». En effet, ils ont effectué une analyse des évolutions de la dette publique et du taux de croissance réel du futur de 40 pays sur les deux derniers siècles. Dans cette analyse, ils découvrent le fait d’une faible relation entre la dette gouvernementale et la croissance du futur pour les niveaux d’endettement qui sont moins au seuil de 90 pourcent du PIB. Au delà de 90 pourcent, le taux de croissance moyen baisse d’un point de pourcent alors que le taux de croissance moyen baisse encore plus. Dans le cas particulier des économies en développement, le seuil de la dette publique que les agents économiques gardent dans son commandement est plus faible. Reinhart et Rogoff ont choisit le terme de "l’intolérance à la dette" qui est ici utilisé pour donner une explication à ce phénomène: les taux d’intérêts du marché augmentent quand l’économie touchent les limites de tolérance à la dette. Cette augmentation des taux va provoquer d’importantes réductions budgétaires en passant par les augmentations d’impôts et les couples budgétaires et voir même parfois les défauts.

Il y a aussi Kumar et Woo (2010), ont également effectués des études sur l’impact d’une dette publique hausse sur la croissance économique. Ses études étaient faites dans la période de 1970 à 2007, et effectué entre le groupe des gens d’économies avancées et émergentes. Ils ont découvert après une l’expérience sur des personnes aléatoire, qu’il y a une relation inverse entre la dette publique et la croissance subséquente. Quand il y a une hausse de 10 points de pourcent du ratio de la dette sur PIB, la croissance annuelle du PIB réel par chacun souffre d’une baisse d’environ 0,2 point de pourcent par an, avec une conséquence plus affaiblit dans les économies avancées. Les niveaux élevés de dette qui ont une conséquence

négative majeure sur la croissance sont ceux qui sont plus de 90 pourcent du PIB. Ce contre phénomène peut se commenter par un ralentissement de la croissance de la productivité du travail liée au pire investissement ainsi qu’à une encore plus faible croissance du stock de capital. Il faut comprendre que lorsqu’il y a une hausse de 10 points de pourcent de la dette initiale, l’investissement éloigné est en moyenne d’environ 0,4 points de pourcent.

Ensuite, Cecchetti et al. (2011), a continué cette analyse de 1980 à 2010. Il étudiait les informations annuelles du PIB de chacun et du stock de dette du secteur non financier pour 18 pays. Grâce aux informations qu’il a obtenu, il a découvert que la dette gouvernementale influence négativement la croissance à partir d’un seuil estimé à environ 85 pourcent du PIB.

Checherita et Rother (2010) étudiaient l’impact moyen de la dette gouvernementale sur l’augmentation du PIB pour chacun dans les 12 pays qui se trouvent dans la zone euro pour une durée de 1970 à 2010. Ils ont découvert qu’il y a un impact non linéaire de la dette publique sur la croissance économique des pays européens : cet impact va être décevant quand la dette gouvernementale claque 90 pourcent du PIB. Les conséquences méchants qu’une dette à la hausse agit sur la croissance peuvent se trouver à partir du moment quand elle va être à 70% du PIB.

Panizza et Presbitero (2012, n’oublient pas l’affinité péjorative (corrélation négative) qui semble exister entre la dette publique et la croissance économique. Il y a un rappel pendant plusieurs fois que la "corrélation n’implique pourtant pas causalité". Les découvertes de Panizza et Presbitero soutiennent l’état d’une corrélation entre les deux variables. Ce lien qui est entre la dette et la croissance peut parfaitement s’expliquer par le phénomène qu’une faible croissance économique conduit à des niveaux élevés de la dette publique. Comme nous le rappellent Nersisyan et Wray (2011), le solde public sera forcément insuffisant et le pourcentage d’endettement se multiplie pendant le temps de récession. Par contre, on peut voir que Panizza et Presbitero trouvent un canal particulier par lequel les niveaux élevés d’endettement public influence la croissance de manière péjorative. En effet, dans le cas où le gouvernement est beaucoup endetté, il peut mettre en place des politiques restrictives pour améliorer ses finances et donc les mesures qu’il va prendre abattront l’activité économique. Au delà la mise en place des plans d’austérité lors d’une récessionm il y a la multiplication des conséquences négatives de celle-ci et multiplie enfin le bagage de l’endettement public. Enfin, on peut dire que l’État est confronté à une réalité, c’est-à-dire que la dette publique trop hausse conduit à une diminution de croissance.

2. Il y a pas de limites aux taux d’endettement tant que les dettes publiques sont monétisés.

La

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