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Première année de Licence Comptabilité Finance Audit

Par   •  21 Février 2018  •  3 544 Mots (15 Pages)  •  625 Vues

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- Commissariat aux apports, à la fusion ....

Ce cabinet m'a particulièrement attiré par la complexité des tâches qui y sont réalisées. De plus, il intervient dans tous les secteurs d'activités : l'artisanat, le commerce, l'industrie, les professions libérales, les sociétés civiles, les associations et les coopératives. Leurs compétences sont également mises au service du Commissariat aux Comptes.

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II) Description des missions effectuées

Au cours de mon stage, j'ai effectué plusieurs missions variées et enrichissantes. Elles m'ont été confiées par différentes personnes du cabinet ; me permettant ainsi de découvrir individuellement et avec chaque responsable de secteur, les différentes tâches inhérentes à leur poste.

Une des premières missions qui m’a été confié lors de mon arrivée, a été le tri d’une pile de documents comptables qui venait d’être déposée par un client, un peu plus tôt dans la matinée.

Mon travail consistait à trier ces documents selon le fait que ce soit des factures, des déclarations de TVA, des fiches de salaire, des cotisations d’assurance, des relevés de banque, des relevés de caisse ou des journaux de ventes. Suite à l’exécution de cette première tâche, Mme ARNAISE m’a demandé de codifier les factures que j’avais séparées du reste des documents précédemment triés. Pour codifier ces factures, j’ai utilisé le plan comptable qui avait été aménagé par le cabinet pour le client. Mme ARNAISE m’a alors expliqué que le plan comptable était aménagé pour chaque client du cabinet, dans le but de pouvoir faire une analyse précise de l’entreprise lors du bilan, ou pour faciliter le contrôle régulier de l’entreprise.

Le cabinet qui m’accueillait pour faire mon stage utilisait le logiciel CEGID EXPERT, bien que le fonctionnement de celui-ci m’ait été expliqué durant le cursus du deuxième semestre par M. LANGLET. Mme CLERC7, une collègue de Mme ARNAISE, m’a rapidement remontré le fonctionnement de ce logiciel, avant que je ne commence l’enregistrement des factures que je venais de codifier. Elle a aussi profité de l’occasion pour m’enseigner certaines astuces et raccourcis du logiciel ayant pour but de faciliter l’enregistrement des factures mais aussi d’accélérer la vitesse de saisie.

Suite à cela, j’ai enregistré les factures tout en respectant les règles du cabinet, mises en place dans un souci d’organisation. L’une des règles principales était de codifier les factures en utilisant un code composé : du mois plus du numéro de la place de la facture dans le dossier. Cette technique permet de retrouver plus rapidement une facture après enregistrement.

Mais les factures n’étant pas les seuls éléments comptables amenés par le client, j’ai dû respecter ce mode opératoire sur les déclarations de TVA, les fiches de salaire, les cotisations d’assurance, les relevés de banque, les relevés de caisse et les journaux de ventes.

Toutes ces saisies m’ont permis de commencer l’opération de lettrage. Cela consiste à rapprocher des montants qui sont dans un compte de tiers, c'est-à-dire des clients ou des fournisseurs, ou bien à faire un lien entre une facture et son règlement. Les mouvements restants sont appelés des mouvements non lettrés et permettent de justifier le solde du compte. L'intérêt pratique du lettrage est de pouvoir afficher les mouvements non lettrés, ainsi les clients ou les fournisseurs qui n'ont pas fait l'objet d'un paiement et donc de pouvoir relancer les clients, ou de savoir ce qui nous reste à payer pour les fournisseurs.

Toutes les missions que j’ai effectuées jusqu’alors, sont regroupées sous le terme de « mise à jour » dans le cabinet où j’ai réalisé mon stage. Les mises à jour de certains clients ont constituées l’activité principale des tâches qui m’ont été confiées durant mon stage. Comme je l’ai précisé précédemment, le cabinet ayant de nombreux clients dans des secteurs d’activités divers et variés, j’ai eu la chance de pouvoir travailler avec :

- Des exploitants individuels tel qu’un médecin, un boucher, un plombier chauffagiste, un coiffeur et un garagiste ;

- Des entreprises en EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limité) ayant pour activité la plomberie, la restauration, et la vente de bijoux ;

- Une entreprise en SARL (Société par Action à Responsabilité Limité) dans le milieu de la restauration ;

- Et une entreprise en SAS (Société par Action Simplifié) étant un moulin à grain.

Le fait de travailler sur plusieurs entreprises différentes par leur activité et leur raison sociale, m’a permis de découvrir les différences au niveau de la comptabilité entre chacune d’entre- elles, mais aussi les différences d’organisation pour les salariés, et la tenue des comptes.

Bien que le travail de mise à jour ait été mon activité principale durant le stage, il m’a été demandé d’effectuer d’autres tâches. M. Samuel CABART qui enseigne à la Chambre de Commerce et de l’Industrie de SEDAN, en parallèle de son activité principale d’expert-comptable, m’avait demandé de lui présenter quelles étaient les différences entre le bilan et le compte de résultat ou SIG (Solde Intermédiaire de Gestion), et quelle analyse pouvait-on en tirer. Je n’avais à ma disposition que le bilan et le SIG de l’année précédente d’une entreprise sur laquelle je venais de travailler, l’accès à internet m’ayant été interdit.

Parfois j’étais sollicité par un collaborateur pour la réalisation d’un tableau Excel personnalisé pour un client, ceci afin de pouvoir calculer les amortissements d’un bien récemment acquis par celui-ci; ou alors un tableau permettant une comparaison entre certaines charges d’une année à l’autre.

L’une des dernières tâches qui m’a été confiée, a été la réalisation d’un protocole de décision et d’un tableau de calcul. Cette demande, faisait suite à une conférence interne organisée par M. Damien MAGNY, sur une réforme du code général de l’impôt qui portait sur le soutien à l’investissement productif. Ce qui nous a été enseigné lors de cette formation, est que pour un laps de temps restreint, certains produits vont pouvoir profiter d’un sur amortissement fiscal de

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