Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

Présentation d’un article et critique personnelle

Par   •  8 Mai 2018  •  1 137 Mots (5 Pages)  •  498 Vues

Page 1 sur 5

...

CRITIQUE

Énormément d’articles sont publiés sur ce sujet. C’est un sujet qui est de plus en plus exposé, médiatisé, facile d’y donner son propre point de vue et d’en parler ouvertement maintenant. Au moins, ce n’est plus sujet tabou où ce n’est pas grave d’avoir un ’’gros’’ dans sa famille. Voilà quelques années, l’obèse était vu plutôt comme une personne physiquement moins belle que la moyenne des gens. Maintenant il est de plus en plus accepté mais on le perçoit comme un malade et surtout, il nous coûte cher! Les personnes obèses utilisent beaucoup plus le système de santé. Par exemple, les hospitalisations, les consultations externes, les médicaments, les ambulances, et les frais médicaux sont les coûts directs qui sont payés par la collectivité. On n’oublie pas les coûts indirects comme l’absentéisme au travail, l’invalidité, et la mortalité prématurée4. Une nouvelle méthode populaire pour aider à y remédier est la chirurgie bariatrique où l’obèse se fait faire une bypass gastrique. Un peu comme couper la main du cleptomane. Le prix, 4 500$ plus taxes non couvert par la RAMQ5. Évidemment pas une solution équitable pour les différents groupes sociaux.

Donc, pourquoi changer une formule gagnante….L’industrie du tabac a fait une diminution drastique de sa popularité auprès des québécois au début des années 2000 par les différents lois anti-tabac. Une diminution de l’exposition aux clients, de la publicité anti-tabac, des taxes élevés pour l’achat des cigarettes et j’en passe. Bien sûr le jugement de la personne obèse doit y être joint, mais l’aider à s’aider serait une très bonne solution. Et puisque l’argent mène le monde (on ne s’en cachera pas), les aliments bons pour la santé doivent être diminués en coûts et la malbouffe doit être taxée. De là, on aide à payer le système de santé qui représente plus de 40% du portefeuille québécois. Mais d’après moi, tant et aussi longtemps qu’on traite les conséquences reliées à l’obésité en premier lieu, on ne permet pas de définir l’obésité comme une maladie en elle-même à la population, on ne permet pas non plus dans ce message l’importance et l’urgence de ce trouble psychopathologique.

MÉDIAGRAPHIE

1 CANADA, Organisation Mondiale de la Santé, « Obésité et surpoids » Janvier, 2015. http://www.who.int./mediacentre/factsheets/fs311/fr , page consulté le 5 février 2015.

2 Ibid., page consulté le 6 février, 2015.

3 Guénet, Gilles, « L’obésité : un peu de sens critique, SVP! » dans Le Québécois Libre http://www.quebecoislibre.org/04/040515-4.htm page consulté le 5 février, 2015.

4 CANADA, Institut National de la Santé Publique du Québec, « Le fardeau économique de l’obésité et de l’embonpoint » Août, 2013. http://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/1750_FardeauEconoObesiteEmbonpoint_RevueLitt.pdf page consulté le 5 février, 2015.

5 Une pillule une petite granule, Télé-Quebec, « Gros plan sur la chirurgie bariatrique » mars, 2009. http://pilule.telequebec.tv/occurrence.aspx?id=548 page consulté le 6 février 2015.

...

Télécharger :   txt (8.3 Kb)   pdf (51 Kb)   docx (13.9 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club