Macroéconomie: monnaie et financement de l'économie
Par Christopher • 5 Septembre 2018 • 2 702 Mots (11 Pages) • 500 Vues
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- Le billet représentatif
La première forme du billet de banque : le receptum, un certificat qui représente un dépôt de métal.
Au fur et à mesure que le commerce international se développe, les billets, les banques … se développent fortement.
Banquier suédois Palstruck, qui va inventer le billet de banque ainsi que tous les problèmes liés au billet de banque. En 1657 création de la première banque de suéde, banque de Stockolm. Cependant en 1668 faillite de la banque de Stockolm, qui va provoquer la création de la banque centrale de Suède.
Même mésaventure en Chine.
L’économie a besoin de moyen, de crédit. Or on a besoin de crédit pour financer l’investissement. Le problème, c’est le contrôle ?
C’est billets de banque vont être créés par la banque central, il y a donc un contrôle sur ces billets par la banque de France. On réduit le nombre de billets. Ainsi les commerçants vont créer d’autres monnaies, scripturales.
Au final suite à la loi de Gresham, il n’y a plus que l’or qui est en circulation, l’argent et les lingots d’argent ne circulant plus.
« La bonne monnaie, chasse la mauvaise. »
Le billet convertible va avoir un cour légal, c’est-à-dire qu’il permet d’acheter des marchandises.
4- La monnaie scripturale
La monnaie scripturale est un jeu d’écriture, on inscrivait sur les livres de comptes les crédits, les débits … maintenant cela se fait par ordinateur. Cette monnaie est émise par les banques commerciales ou banques de second rang. La monnaie scripturale est liée à l’existence des dépôts bancaire et à la bancarisation, c’est le fait que tout le monde possède un compte en banque.
La monnaie scripturale est constituée par les soldes créditeurs des comptes disponibles à vue ou à terme dans certain cas immédiatement transférable.
Les instruments de cette monnaie sont : le chèque bancaire, les virements bancaires, les effets de commerce. Aujourd’hui il existe des instruments automatisés : virements et transactions automatiques.
5- La monnaie électronique
Elle est une valeur monétaire stockée électroniquement lors de la réception de fond et permettant de faire des transactions. Cela concerne la monnaie électronique détenue sur des éléments de paiement en position de détenteur comme la carte prépayée ou le portemonnaie électronique.
La monnaie électronique stockée à distance sur un serveur : la monnaie de réseau ou le cyber argent, en particulier au développement du e-commerce. La monnaie électronique peut être émise par une entreprise endossant le statut d’établissement de monnaie économique, qui est moins contraignant sur le plan réglementaire que celui d’établissement de crédit. Cela pourrait limiter le pouvoir des banques commerciales dans l’émission monétaire et transformer la conduite de la politique monétaire par la banque centrale. Pour l’instant la monnaie électronique se limite à des supports prépayés. Mais si la monnaie devenait une monnaie de réseau, très diffusée, alors il y aurait partiellement destruction de la monnaie scripturale. Les acheteurs qui paient avec des unités de valeurs prépayées utilisables pour tous les paiements effectués en ligne et qui sont conservés par les vendeurs de services pour effectuer leurs propres achats, entraine une substitution de la monnaie électronique à la monnaie scripturale.
Cet essor de la monnaie électronique limite le pouvoir de la banque centrale car elle ne pourrait agir sur les conditions de refinancement des banques commerciales car elle n’en serait pas les émettrices.
L’inconvénient de la monnaie non fiduciaire est la traçabilité et donc la diminution de la liberté.
Section 3 : Les agrégats monétaires et les agrégats de placements
Les agrégats monétaires :
- Présentation et limite des agrégats monétaires
Les agrégats économiques sont des indicateurs statistiques qui recensent la capacité de dépense des agents non financier (ANF) résidents, c’est-à-dire les ménages et les entreprises. Les agrégats monétaires regroupent l’ensemble des moyens de paiement des ANF résidents.
On y ajoute les placements financiers qui peuvent être facilement, rapidement et sans risque de perte en capital convertis en moyen de paiement. Depuis des décennies l’innovation financière rend difficile la distinction entre les actifs financiers qui peuvent constitués une réserve de monnaie utilisable pour les dépenses et les actifs financiers qui constituent un placement non mobilisable à court terme (moins 2 ans). Les marchés de capitaux se sont élargis et sont très dynamiques, les arbitrages entre les catégories d’actifs sont plus faciles, par conséquent la frontière entre les agrégats monétaires et de placement est plus floue.
Si on porte l’analyse sur les acteurs c’est à dire les banques et les épargnants, on constate que les banques substituent aux ressources, que sont les dépôts, l’émission d’autres actifs remboursables sur le marché monétaire ou sur le marché financier à court terme. Les épargnants substituent aux dépôts bancaires traditionnelles des comptes moins facilement transférables mais qui le reste à court terme et qui sont rémunérés.
- Les agrégats monétaires
On a besoin de connaitre ces agrégats pour mesurer la quantité de la monnaie et pour contrôler l’évolution et les variations de ces agrégats, donc contrôler plus efficacement la quantité de monnaie pour contrôler le taux de variation des prix. La BCE définit trois agrégats monétaires M1, M2 et M3.
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M1 : Composé des billets de banque, des pièces (monnaie divisionnaire), et les dépôts à vue (dépôt que je peux retirer au vu d’un ordre).
On appelle cela les disponibilités monétaires
M2 : c’est M1 + les dépôts à terme d’une durée inférieur ou égale à deux ans + les dépôts remboursables avec un préavis
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