Litterature Review on Incubator

Litterature Review on Incubator

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Table des matières

CHAPITRE 1: PARTIE THEORIQUE 2

Introduction 3

I. Un tableau global du monde de l’incubation 4

1. Définition des concepts clés 4

1.1 Le concept d’incubation 4

1.2 Le concept d’accompagnement 7

1.3 Définition du concept de capital social 10

2. La mesure de la performance au sein des incubateurs 11

2.1 Définition du concept de performance 11

2.2 Les indicateurs de mesure de la performance 12

Conclusion 15

BIBLIOGRAPHIE 16

CHAPITRE 1: PARTIE THEORIQUE

Introduction

L’entreprenariat est devenu de plus en plus une porte de sortie pour les individus qui n’ont pas trouvé leur place dans le monde du travail tel qu’il existe aujourd’hui. Les jeunes, mais pas seulement, constituent une part importante de ces individus, car de moins en moins tentés par le salariat et aussi peu attirés par la possibilité de disposer de plus de liberté et de mettre à leur profit personnel leur talent et leur créativité.

Dans ce contexte de hausse de création d’entreprise sur ces dix dernières années, des structures appelées incubateurs se sont multipliées dans l’optique d’accompagner les entrepreneurs en devenir dans leur processus de création.

Dans cette optique, nous allons d’abord définir des termes essentiels au cadre de cette recherche. Les concepts clés abordés seront les suivants : l’ « incubateur », l’ « accompagnement », « le capital social »à la suite de quoi nous verrons comment mesurer la performance de ces incubateurs et quels peuvent être les indicateurs de cette performance.

Pour conclure nous préciserons la problématique sur laquelle s’accentuera la suite du mémoire et comment nous la traiterons.

1. Un tableau global du monde de l’incubation

1. Définition des concepts clés

Nous allons dans un premier temps aborder le concept d’ « incubation » élément central de cette recherche, voir ce qu’il englobe et essayer de le différencier d’autres termes auxquels il peut être confondu, puis nous verrons de manière détaillé ce qu’est l’ « accompagnement » qui est tout de même la mission première des incubateurs. Enfin nous définirons le terme de « capital social » sur lequel se base l’incubation afin d’aider les jeunes pousses, j’entends par là aider les entreprises à grandir.

1. Le concept d’incubation

Apparu il y a près de 40 ans le concept d’incubateur a été l’objet de beaucoup d’écrits afin de mieux cerner et contextualiser sa place. Il en ressort une définition plutôt unanime sur leur nature, dans leur rapport de recherche datant de 2002, Albert, Bernasconi et Gaynor émettent une définition que j’ai pu recouper avec le reste de la littérature. Ils entendent ainsi définir les incubateurs comme « des structures d’appui à la création d’entreprises. Ils réunissent des ressources spécialisées dédiées à l’accompagnement et l’assistance des entreprises avant leur création ou dans les premières années de leur vie. Ils comprennent, en général, un hébergement immobilier souple, des services administratifs, des actions de conseil et de mise en relation avec les réseaux d’affaires notamment financiers. »(Albert, Bernasconi, & Gaynor, 2002,p.8).

Le lien a vite été fait entre la bonne santé économique et le nombre de création d’entreprises, aussi afin de faciliter la mise en place de ces jeunes entreprises, le monde politique, aussi bien que le monde économique ont encouragé la création de ces structures destinées à servir d’agent de pérennisation des jeunes pousses. Ces structures sont rapidement devenues parties prenantes d’une industrie (Albert, Bernasconi, & Gaynor, 2002,p.6) qui est en perpétuelle développement.

Il convient aussi de préciser que dans ce secteur il existe d’autres types de structures à même d’être confondue avec les incubateurs, ces structures ont elles aussi vocation à aider les jeunes entreprises seulement le processus d’aide va différer. Les deux autres types de structures qui existent sont la couveuse et la pépinière d’entreprise.

La couveuse n’est pas une structure destinée à aider directement à la création d’une entreprise pour la simple raison que ses actions interviennent en amont de cette création, en effet elle permet aux porteurs de projets de pouvoir tester la faisabilité de leurs idées.

Ainsi une couveuse va durant une période maximale de 12 mois employer au moyen d’un CDD ou d’un stage conventionné les porteurs de projets, tout en gérant l’aspect commercial et juridique de leurs activités et en leur reversant le résultat de l’activité. Cette façon de faire