Les nouvelles formes de tourisme (tourisme durable, tourisme équitable, écotourisme, tourisme solidaire, communautère et autochtone)
Par Junecooper • 24 Août 2018 • 1 607 Mots (7 Pages) • 686 Vues
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Ensuite, le tourisme équitable cherche une égalité sociale entre les hommes avec un meilleur équilibre concernant le commerce, l’économie, le travail des populations locales, ... sur le long terme et de manière écologique.
Le tourisme solidaire insiste lui sur le besoin humain de la préservation des populations locales, de leurs cultures et de leurs participations dans les activités touristiques.
Ainsi, ces nouvelles formes de tourisme répondent aux besoins de préserver et de sauvegarder les ressources naturelles, la biodiversité, l’authenticité sociale et culturelle des populations qui les accueillent sur leur territoire, ceci étant viable à long terme.
1.4.
Le tourisme de masse est encore très présent aujourd’hui dans le monde, son impact négatif peut être observé au niveau environnemental, social et économique.
Pour le combattre, de nouvelles formes de tourisme ont fait leur apparition, comme vu précédemment. Afin de jouer un contrepoids face aux méfaits de ce tourisme de masse, elles préservent l’environnement et sensibilisent les touristes face à celui-ci.
Les méfaits du tourisme de masse sont principalement environnementaux et culturels : pollution, dégradation de l’écosystème, nombreux aménagements et constructions de bâtiments (urbanisation importante), standardisation des cultures, ...
Ces méfaits concluent à une banalisation des sites touristiques et non plus à des lieux de découvertes devant des paysages inconnus mais à des lieux de consommations !
Heureusement, ces nouvelles formes de tourisme se dressent devant ce tourisme de masse, celles-ci proposent des voyages/séjours transparents face à l’environnement, comme par exemple l’agence Wild China qui depuis sa création exploite ces formes de tourisme.
Elle propose des itinéraires en dehors des lieux traditionnellement prisés par le tourisme de masse, c exemple les réserves naturelles du Sichuan où elle propose des trekkings qui ne laissent pas de traces sur l’environnement.
Même si ce type de tourisme reste encore très minoritaire, les touristes cherchent de plus en plus « un retour aux racines » avec une découverte de cultures, traditions, ... qui les entoure.
Ainsi, ces nouveaux types de tourisme pourrait peut-être faire contrepoids face au tourisme de masse...
1.5.
Les nouvelles formes de tourisme représentent de vrais avantages économiques et culturels pour les populations locales.
Tout d’abord, sous la forme de voyages, elles permettent d’apprécier la nature, les cultures traditionnelles et elles contribuent également au bien-être des populations locales et à la protection de l’environnement.
De plus, ces nouvelles formes de tourisme procurent certains avantages économiques pour les communautés qui accueillent des touristes. Cela donne la possibilité de créer des emplois locaux tels que guide touristique, par exemple.
Les nouvelles formes de tourisme se développent également sur un caractère social (tourisme solidaire et équitable).
Le tourisme solidaire est bénéfique aux populations locales de par son aide envers les personnes ayant des revenus restreints et leur donne la possibilité de partir en vacances. Le tourisme équitable, permet aux acteurs touristiques d’utiliser des services proposés par les populations locales (chauffeur, guide, habitant hébergeant, ...)
Les bénéfices qu’apportent ces nouvelles formes de tourisme pour les populations locales sont donc culturels et financiers, perçus localement et souvent partagés de manière équitable entre les membres autochtones (selon les types de services fournis).
Mission 2
Les sources internationales du droit du tourisme.
2.1.
Le document de l’annexe 4 est une convention sur la protection de l’environnement par le droit pénal publié le 4 novembre 1998. C’est un type de texte prescriptif et explicatif.
2.2.
L’auteur de la convention est le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe.
Il représente les membres du Conseil de l’Europe et des autres États signataires de cette convention.
2.3.
Les différentes conventions adoptées par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe présentent les obligations pour tous les pays membres de cette convention.
Différentes « lois » y sont décrites, sous la forme d’articles. Elles doivent être respectées par tous les signataires, sans quoi des sanctions en cas de non-respect seront appliquées.
Ainsi, la France en tant que Etat membre de la convention se doit de respecter la convention citée au même niveau qu’une loi.
2.4.
Dans la convention, trois sources de droit sont citées :
- Les lois : désigne une règle, une norme, une prescription ou une obligation, générale et permanente, qui émane d’une autorité souveraine (le pouvoir législatif) et qui s’impose à tous les individus d’une société. Son non-respect est sanctionné par la force publique.
- Les réglementations : ensemble des règlements, c’est-à-dire des mesures légales, des règles, des prescriptions, des indications et autres textes juridiques qui régissent une activité sociale ou qui concernent un domaine particulier. Elles sont rédigées par les administrations compétentes ou les personnes mandatées.
- Les ordonnances : elles sont prescrites par une autorité compétente ou une personne ayant le droit ou le pouvoir de le faire : acte législatif émis par le pouvoir exécutif, décision de justice prise par certaines juridictions ou par un juge d’instruction.
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