Le protectionnisme
Par Orhan • 12 Février 2018 • 791 Mots (4 Pages) • 503 Vues
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Jean-Marcel Jeanneney a défendu quant à lui, en 1974, la thèse d’un protectionnisme de zone. Il s’agit de protéger une zone d’intégration régionale et d’en renforcer la constitution telle que l’Union Européenne aujourd’hui. Ce concept est favorable pour les entreprises vieillissantes.
Le protectionnisme permet aussi de de soutenir les activités stratégiques comme l’industrie lourde (armement) ou considérés comme telles avec la politique agricole commune (PAC).
Au niveau de l’emploi le protectionnisme évite une concurrence trop forte voire déloyale (dumping fiscale, social) qui engendre la disparition de certaines firmes ou qui doivent délocaliser ce qui amène à des pertes d’emplois donc à l’augmentation du chômage.
Au niveau des équilibres régionaux le protectionnisme permet d’éviter la désertification.
Le repli sur soi présente cependant des limites non négligeables.
Il y a tout d’abord un risque de diminution du commerce internationale avec des effets de rétractation de l’activité : l’effet multiplicateur ne sera plus présent ce qui entrainera une baisse du taux de croissance voire une dépression (années 1930). Comme les relations entre les Etats sont diminuées il y a une mauvaise allocation des ressources. Une production nationale d’un coût élevé sera préférable à une production étrangère d’un prix plus avantageux pour les consommateurs.
De plus la concurrence sera réduite ce qui peut engendrer une stagnation du progrès technique et de l’innovation donc moins de dynamisme. On l’a remarqué avec l’ouverture de la Russie et des ex-pays de L’URSS.
En outre il empêche la formation d’économies d’échelles ce qui entraine une augmentation des prix et un choix restreints des produits pour les citoyens.
La mondialisation constitue une différence de degré mais aussi de nature avec l’internationalisation. Désormais, le monde est un « village planétaire » et les entités nationales perdent de leur souveraineté.
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