La concurrence pure et parfaite et les entreprises
Par Raze • 24 Septembre 2018 • 1 199 Mots (5 Pages) • 568 Vues
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peut faire plus de bénéfices, c’est-à-dire un profit supérieur à celui que les entreprises obtiendraient en cas de CPP.
Le document 1 nous informe que 90% des recherches en ligne passent par Google : la firme américaine attire ainsi la plus grande majorité des utilisateurs. L’utilité d’un service (et sa valeur) augmente avec son nombre d’utilisateurs ; ainsi plus Google attire des internautes, plus il augmente les performances de son moteur de recherche et devient attirant (pour les annonceurs et utilisateurs). Alors, Google ponctionne une part importante du marché, ce qui lui permet de réaliser beaucoup de profits.
Le monopole est très recherché par les entreprises car ainsi elles peuvent fixer leurs propres prix, bien qu’au désavantage de l’acheteur. Or cette situation très avantageuse est difficile à obtenir car elle nécessite souvent une recherche permanente (ce qui implique un coût important) afin de garder une certaine avance sur les autres concurrents. Le monopole est aussi une situation de marché souvent temporaire. Cependant, le monopole n’est parfois même pas toujours nécessaire, un oligopole pouvant suffire. L’oligopole est une situation moins confortable que le monopole pour les entreprises (cf document 3) mais qui reste plus simple à atteindre.
Les entreprises cherchent à échapper à la concurrence pure et parfaite afin de disposer d’un pouvoir de marché (qui est la capacité d’une entreprise à modifier en sa faveur les règles de fonctionnement d’un marché) : elle forme ses conditions de marché sur les prix, par exemple avec des guerres de prix et sur les quantités (le positionnement et le marketing des produits, la création de demande captive (faire en sorte que le client revienne toujours acheter notre produit et pas celui d’un autre). Avec un pouvoir de marché, l’entreprise décide du lieu de vente du produit, à qui elle le vend …
Ce pouvoir de marché lui permet d’éliminer la concurrence par l’innovation, la concentration (les entreprises se mettent ensemble pour augmenter leur part de marché) ou par la constitution de cartels (entente interdite par des lois internationales pour que personne ne puisse pénétrer sur le marché, afin d’accaparer une part de marché).
Par exemple, l’entreprise De Beers, marque de diamants sud-africaine, a une place prépondérante sur le marché du diamant, car l’entreprise est quasiment un monopole du diamant. Comme De Beers est quasiment seule sur ce marché (elle représente environ 80% du marché mondial de diamants), elle dispose donc d’une grande partie du marché et organise la rareté, les quantités vendues, et donc les prix augmentent (De Beers maintient les prix artificiellement hauts).
Le pouvoir de marché se caractérise par la capacité d’une entreprise à fixer sur le marché, des prix supérieurs à ses coûts de production, sachant qu’une entreprise ne vend jamais en dessous de ses coûts de production (mais il faut attention que l’entreprise ne s’élimine pas elle-même).
Les entreprises ont tout intérêt à échapper à la concurrence, pour maximiser leur profit et accorder une plus longue « longévité ».
Par l’atteinte d’un monopole voire d’un oligopole, elles peuvent devenir price maker, et fixer les règles de fonctionnement du marché, et détenir de ce fait un pouvoir de marché.
En plus d’avoir la volonté d’échapper à la concurrence pure et parfaite, il faut en avoir les moyens : ainsi, les entreprises développent des comportements de stratégies économiques, en invalidant une ou plusieurs hypothèses de la concurrence pure et parfaite (atomicité, homogénéité du produit, transparence du marché, libre entrée et libre sortie, mobilité des facteurs de production)
Cela va provoquer l’apparition de marchés dits imparfaits (marché où une des cinq conditions de la concurrence pure et parfaite n’est pas respectée) à la concurrence
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