Geopolitique

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Après la seconde guerre mondiale, mise en place du système d’Apartheid. Breyten Breytenbach : combat contre l’Apartheid. Pieter Botha dit le « grand crocodile », répression, pour l’Apartheid.

La mentalité des Afrikaners :

- Ils ont une mauvaise connaissance du monde étranger (peu de pratique de l’anglais, taux de qualification plus faible, il pratique l’Afrikaan (le hollandais du siècle).

- Ils n’ont pas de double passeport : ils resteront qu’africains du sud, plus aucun lien avec la mère patrie.

Les Anglophones : l’autre communauté anglophone, 40 % de la population blanche, ce sont des descendants de colons, surtout citadins, les grandes agglomérations (Johannesburg, Durban).

Nadine Gordimer : prix nobel de la littérature, a lutté contre l’Apartheid.

Les britanniques vont acheter le territoire qu’est l’Afrique du Sud en 1814 car elle est bien placée, à la Hollande. Mais sur place, déjà des populations hollandaises. Vont être découverts très rapidement des gisements d’or. Les anglais ont trouvé des gisements dans d’autres pays (ex : Australie) et veulent faire de même en Afrique du Sud. Les Hollandais veulent aussi l’or donc guerre entre les britanniques et les hollandais. La Guerre des Boers (paysans) entre 1899-1902 : guerre très meurtrière gagnée par les anglais et met en place des camps de concentration (emprisonne les femmes et les enfants jusqu’à ce que les maris soient capturés mais en principe les femmes, les enfants meurent de maladie).

Les britanniques déclarent l’indépendance de l’Afrique du Sud au lendemain de la seconde guerre mondiale.

La mentalité des Anglophones : ce sont les anglais qui ont bâti les grandes entreprises. Globalement, ils étaient contre la ségrégation raciale car les anglais sont arrivés avec des idées plus nouvelles et sont contre l’Apartheid car ils ont un univers beaucoup plus large, une meilleure connaissance du monde extérieur. De plus, l’Apartheid pénalise les entreprises qui appartiennent aux anglais.

La minorité blanche dans l’Afrique du Sud post-Apartheid :

- Une population qui se marginalise : un blanc/4 a quitté le pays et la population blanche se paupérise.

- Apartheid fini, les blancs ont pris conscience qu’ils sont divisé et ne péseront jamais.

- Un jeun africain est embauché directement en Australie.

Synthèse : quelles pratiques des affaires en Afrique du Sud ?

Deux types de capitalisme :

- Le capitalisme rhénan (le Rhin),

- Le capitalisme anglais.

On retrouve ces deux types en Afrique du Sud à cause de la population.

Le capitalisme rhénan (Allemagne, Pays-Bas, Japon) : pas que la richese mais aussi le bien-être de la communauté. L’entreprise est perçue comme une famille.

L’entreprise est un but en soi et non un moyen de faire uniquement du profit. Elle est considérée comme une famille : faible recours au licenciement, promotion de l’apprentissage, forte loyauté à l’égard de l’entreprise.

Le capitalisme rhénan : je veux que l’entreprise soit transmise à mes enfants, petits-enfants. La qualité des produits est privilégiée et non le gain à court terme. Vision artisanale de l’entreprise (paternalisme, implication du salarié, présence des syndicats puissants et représentatifs). Le salarié acceptera la diminution de son salaire en cas de mauvaise conjoncture.

Le capitalisme anglo-saxon : le gain est la priorité, la qualité ne compte pas. On ne cherche pas la fidélité des salariés, une priorité absolue au gain. Ex : l’entreprise Kodak qui a préféré vendre ses brevets. On utilise le rabais, l’augmentation artificielle des parts de marché.

En Afrique du Sud, on a les deux types de capitalisme. Dans le secteur de l’agriculture, on a le capitalisme rhénan et le reste, tout ce qui est mine, diamants, c’est un capitalisme anglo-saxon. Un Etat avec deux types de capitalisme est rare.

Le gain à court terme amène une pression sur un salarié.

- La communauté indienne

- Il y a des indiens en Afrique du Sud qui viennent d’Inde, un million. Ils vivent à Kwazoulu-Natal, 2% de la population.

- Ces indiens sont autant qualifiés. A l’époque de l’Apartheid, beaucoup ont eu accès à l’université, 95 % parlent anglais. Ce sont les grands bénéficiaires de l’Apartheid. 20 % de la communauté indienne est de confession musulmane. Toute les entreprises veulent recruter de jeunes cadres noirs mais ils ne sont pas beaucoup et chers donc elles embauchent des indiens. Il y a une sur représentation.

- Les indiens sont venus en 1860 jusqu’en 1911 pour travailler la terre, pour être fonctionnaire de la terre. Séjour de Gandhi en Afrique du Sud, 19?5. Les indiens ont été contre la ségrégation, rôle essentiel. L’Inde et l’Afrique du Sud avec le Brésil (le groupe IBSA) veulent l’ouverture du marché agricole européen. Les indiens vendent du coton mais il est taxé. Ce sont aussi des pays rivaux. Pendant longtemps, les sud africains n’ont pas pu s’implanter en Afrique. Mais maintenant qu’elle peut le faire, l’Inde devient son concurrent en Afrique du Sud. Présence de Ranbaxy, Tata, Olam, Bharti Airtel (téléphonie indienne) en Afrique.

- La communauté métisse

Pour les anglo-saxon, un métisse représente tout, des enfants issus de viol, … A leur arrivée, les hommes hollandais étaient seuls. Les métisses sont un peut marginalisés car rejettés par les blancs et les noirs car ils se sont très peu engagés dans le combat de l’Apartheid. Ils étaient avec les blancs avant et donc les noirs ne les traitent plus bien maintenant. 10 % de la population vit principalement dans la province du Cap occidental.

La métropole du Cap est une région très riche mais dont l’économie repose sur l’agriculture, 70 % de la population de la province, 14 % du PIB de l’Afrique du Sud. Viticulture (90 % des vignobles du pays). Les activités des métisses sont des activités très peu rémunératrices donc le statut social des métisses reste précaire, très modeste.