Geopolitique
Par Christopher • 24 Janvier 2018 • 4 200 Mots (17 Pages) • 464 Vues
...
En terme de bilan, terrorisme international, au max 20 000 morts en 20 ans maintenant, durant la guerre classique , par ex en Irak en 2003, vers 10 000 morts, Israel/Palestine vers 1300 , la guerre du Golfe vers 50-60 000 personnes. Si on prend la guerre civile : guerre au Rwanda: 800 000 morts.
Le terrorisme tu beaucoup moins que les puissance étatiques. Ce qui frappe c’est que le terrorisme frappe l’aspect symbolique des Etats.
Chapitre 1: Explication d’un terrorisme réfuté
Quand on parle de terrorisme, on parle de gens fanatiques, et déséquilibré.
1ère explication:
C’est une vision basé sur l’émotion. On estime que ces acteurs ont peu être connus une enfance malheureuse, qui ont du mal à maitriser leurs pulsions. => C’est une explication qui ne tient pas car l’action terroriste est en soi une action qui exige une grande maitrise de soi. Des études ont montrés que très souvent, le terroristes sont issus de milieux aisés ou milieux variables, qui étaient des gens équilibrés et pourtant. Les terroristes ne sont pas systématiquement des gens névrosés.
2) explication:
une interprétation culturelle ou religieuse, il y a des individus fanatisés, enracinés dans une religion extrémiste et exécutent pour faire plaisir à des puissances supérieures. La socialisation religieuse, les 4 qui ont commis attentat Londres c’était des gens qui adoraient le foot, socialisé donc pas idée qu’ils avaient des idées extrémistes et pas possibles de prévenir ces gens.
La socialisation religieuse n’est pas décisive, mais certains disent que le fait de s’exposer est contraire au Coran et aucune religion est pour le suicide. Il est vrai que la socialisation religieuse n’est pas décisive mais il est clair que l’endoctrinement religieux est décisif.
Robert Pape a publié une étude dans la revue international security, dans cet anti il dit attention, l’action terroriste est presque une action rationnelle instrumentale pour obtenir des gains politiques. Les terroristes ne sont pas fous ni fanatiques mais veulent obtenir des politiques car ils ne peuvent affronter leurs adversaires de façon directe. A la limite , ses acteurs veulent l’indépendance politique , une souveraineté. Pour prouver sa thèse, il recense 43 attentats au Proche et MO contres les forces israéliennes : ds à peu près 60 % des cas, c'est actions terroristes ont des actions rentables et objectifs atteints.
Ex: en 83 un camion a explosé devant ambassade USA 234 morts, l’organisation modérée le FATA a organisé des attentats contre les forces israéliennes = les troupes ont évacuées la Bande de Gaza. Pour le Esbola en 2006, opposition aux israéliens ont du retirer leurs forces. Sa thèse : les attentats compensent leur infériorité.
Steven Walt, américain de droite dit qu’au fond c’est la mission américaine de s’immuniser contre les pertes = au Kosovo = 1 perte à cause accident. Les autres ont voulus monter par les attentats que l’Amérique était vulnérable, trop de sécurité crée plus d’insécurité.
Le terrorisme est une action dans la guerre asymétrique.
Cette interprétation explique une partie du problème car si elle était totalement vrai, tout le peuple opprimé faire des actes terroristes => pk l’individu qui s’expose s’est sacrifié, et quel est son bénéfice ? Qui se radicalise et pourquoi ?
Ces explications ne sont pas suffisantes, elles sont réalistes (surtout 2ème)
3) Explication « organisationnelle »
=> Graham Allison qui a analysé la crise de Cuba en 1971- The Island of crisis
Il explique que la crise n’a pas été géré par Kennedy ou Kroutchev mais l’origine de la crise s’explique par une rivalité organisationnelle. Dans un Etat il y à des forces bureaucratiques organisées (diplomatie…) et si cette crise a été résolue pacifiquement, c’est parce que les militaires ont été soumis à la force organisationnelle (diplomatie).
Même Al Quaida , quand elle frappe, frappe la cible mais aussi d’autres mais plus cachées, il y à d’autres organisations comme l’Etat Islamiste (le FATA, le Hamas, le Esbola…) chaque acteur dans un cet environnement concurrentiel, doit trouver le moyen d’attirer l’attention et trouver un soutient. Al Quaida a frappé un grand coup pour frapper la puissance des Etats-Unis mais aussi de marginaliser d’autres concurrents (islamistes) en s’imposant comm interlocuteur privilégié avec les Etats Unis et G. Bush en déclarant la guerre a insisté sur cette relation étroite. Ben Laden utilise un langage que l’on peut à peut près comprendre mais il est surpassé pas d’autres organisations qui veulent faire mieux, il faut toujours inventer des actes qui marquent de plus en plus. (11 septembre 2001). Interprétation pour capter, quand radicalisation, il faut comprendre une concurrence entre les ≠ organisations. Cette dynamique de radicalisation sont uniquement possible si la population est receptive et touché. Il faut étudier la dynamique du bas, par le biais de la population.
4) explication rationnelle, économique
A l’appui de cette interprétation, on voit que le terrorisme du Hamas en Palestine ou encore de Merad à Toulouse (2013) , des frères Kouachi ou Coulibaly (2015) correspondent au type un peu marginalisé, grandit dans une banlieue qui vient de famille assez pauvre, faiblement éduquées. Ce milieu peu généré une frustration. D’autres part, mais pour les 11 septembre , éduqué, et de mieux social moyenne catégorie.
- même si ceux qui sont dans les catégories sociales pauvres ne se rebellent pas vraiment ; les gens en bas de la hiérarchie sociale acceptent leur situation économique ou alors que c’est provisoire. Dans la sociologie politique, on a trouvé que les acteurs dominé se révoltent très rarement, même subissant des injustices car ils intériorisent le point de vue des autres sur eux.
- même si la pauvreté conduit à la révolte, pourquoi la violence dite terroriste devrait être logique pour échapper à la misère => pas de lien, le répertoire très violent est uniquement une petite option par rapport aux autres et très peut rationnelle.
Il y à le phénomène d’avant-garde révolutionnaire, idée ancienne développé par Lénine
...