Etude de cas - Art et société
Par Matt • 23 Décembre 2017 • 1 178 Mots (5 Pages) • 652 Vues
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- Les marchands d’art.
Exemple : Léo CASTELLI → marchand d’art et galeriste de NY qui a lancé les Pop-art. Il organise des micro-évènements, investit et fait découvrir les auteurs. Il fait des vernissages, des présentations publiques, des catalogues d’exposition qui présentent les artistes et leurs œuvres.
Il joue sur un réseau situé dans le même domaine (conservateurs, collectionneurs, critiques d’art). Il faut activer les instances de légitimation, les œuvres doivent être renouvelées constamment. Le marchand d’art s’appuie sur un réseau national, voire international. Castelli était en connexion avec le monde entier et surtout l’Europe, il parlait 6 langues.
- Les collectionneurs.
Exemple : David GEFFEN → il a investi plus de 800 Millions de $. Karlheinz ESSL → budget supérieur à tous les musées Autrichiens confondus (Budget d’acquisition ou d’une institution publique ex : musée)
Ces gens-là déboursent beaucoup d’argent pour acquérir ces œuvres, les artistes prennent donc de l’ampleur.
Le collectionneur François PINAULT a fait fortune dans les affaires dans les 70’s. Il commence donc à acheter sa collection (moderne et contemporaine). En 1998, pour des raisons économiques et personnelles, il achète la société de ventes aux enchères Christie’s. Il renforce son pouvoir en rachetant Piasa (3e Française) => domination nationale et internationale. Il rachète l’île de Seguin à Paris où se situaient des usines Renault, pour y construire un musée et y exposer sa collection. Projet qui n’a pu voir le jour, alors il racheta le musée Gravi et mis sa collection à Venise. Ce fût un acteur financier qui devint peu à peu acteur du marché de l’art. PINAULT est un homme d’affaire devenu homme de l’art, un collectionneur.
FUKUTAKE, riche Japonais, acheta une île et en fît un musée.
David WALL ouvrit un musée pour 2 raisons
- Par culpabilité d’avoir gagné facilement autant d’argent
- Pour montrer ses œuvres.
Boltanski (artiste) passa un contrat, il fût filmé dans son atelier en permanence. Il eut donc un rapport pour l’argent encore plus élevé que Warhol.
- Les conservateurs.
Les conservateurs sont des figures essentielles. Le conservateur a un pouvoir symbolique alors que le collectionneur représente une supériorité institutionnelle puisqu’un artiste espère être exposé dans un musée. C’est une sorte de reconnaissance publique. Les œuvres exposées en musée deviennent inaliénables. C’est à dire qu’elles ne peuvent être remises sur le marché. Le musée transmet de la culture aux gens alors que le collectionneur privatise ses œuvres. Mais les musées ont un budget modeste.
- Les critiques d’art.
- Les critiques de presse spécialisées qui parlent de l’actualité artistique.
- Les historiens de l’art, qui par leur conséquences, situent tel ou tel artiste dans l’histoire de la peinture.
- Le marché de l’art, un marché aujourd’hui sans foi ni loi, est à forte dévalue.
C’est un lieu de rencontre entre les artistes et les collectionneurs :
- Foires (Miami, N-Y, Bâle, Bruxelles, Paris, Venise, Berlin, Dubaï, Abu Dhabi …)
- Salons
C’est dans ces lieux que se font les côtes. Ce sont des évènements internationaux mais aussi mondains, financiers et plastiques. « Nous sommes dans un système saturé du marché fait d’une suralimentation » D. BOSSAIRE.
Depuis les années 2000, l’échange monostable tiens à la montée exponentielle des prix pour les jeunes artistes car le marché est envahi par les asiatiques et ceux du golfe (au niveau des acheteurs). La valeur des ventes aux enchères au 1er semestre en 2010 = 3 Milliards d’€.
Dérégulation aujourd’hui du marché de l’art, on y voit également des pratiques parfois douteuses. Une personne détenant une grosse partie d’un stock mondial est interdit, mais pas dans le monde de l’art ; une famille détient environ 800 Warhol.
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