Dissertation Positivisme et idéalisme
Par Matt • 26 Mars 2018 • 1 501 Mots (7 Pages) • 386 Vues
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Enfin il existe une dernière conception du droit naturel. Celle de grotius qui n'intégre plus de notion divine dans sa réflexion. Il s'agit donc d'un droit laïque essentiellement fondé sur la nature humaine et la raison. Il suffirait d'effectuer une simple observation des hommes pour découvrir le droit naturel et ses principes.Cette méthode permet de dégager les principes d'un droit naturel universel et immuable. Ce droit naturel est indépendant au temps et aux civilisations. Autrement dit il est toujours le même quelque soit le moment et le lieu. On lui accorde une fixité absolue.
II- L'enjeu de l'option entre les deux courants doctrinaux
Il s'agit maintenant de déterminer l'enjeu de l'option entre le courant positiviste et idéaliste. Quelles en serait les conséquences? Comment se reflèterais t-il dans la société? De déterminer si il existe des similitudes entre ces deux conceptions.
A/ Les conséquences pratiques de ce choix
Le choix des courants de pensée, entraine forcément des conséquences plus ou moins induites et connus. Qui peuvent comporter des risques ou de difficultés pour exercer le droit.
En effet, on rencontre quelques problèmes avec l'application de la doctrine positiviste. Selon cette doctrine, la règle de droit est fondé sur la volonté de l'État. C'est l'État qui est la source unique du droit. Peut importe que la règle de droit soit ou non conforme à un idéal supérieur. Peut importe son contenu. L'obéissance est du a la loi, pour la seule raison qu'elle existe. Ce qui exclut toute faculté de résistance à l'oppression. Qui à terme pourrait renforcer une dérive vers un régime totalitaire. On peut également critiquer l'aspect purement technique d'un droit non humain, il s'agit en effet de l'objection essentielle avancées contre les analyses positivistes. Elles réduisent le droit à une science de fait, qui ne se préoccupe pas des finalités. C'est une exclusion de toute dimension méta-juridique, il n'existe pas de place pour les valeurs, pour le droit naturel, pour la morale. Il en découle une obligation de neutralité pour le juriste. Le juristes positiviste qui appréhende le système normatif comme un monde clos, en faisant abstraction de ses fondements méta-physique ou moraux, doit nécessairement faire preuve de la plus grande neutralité.
Pour le mouvement idéalistes il existe d'autres soucis qui se trouve pour la plupart dans la difficultés de définir le contenu du droit naturel. Son contenu est abstrait et idéal, il fait donc référence à des valeurs communes. Mais qu'es ce qui garantie qu'il existe des valeurs partagés par l'ensemble des hommes. Les faucheurs d'OMG par exemple pratique la désobéissance civile, selon leur conviction. Car pour eux les OMG sont une menace qui nécessite de détruire des champs entiers. Mais cela reste leurs propres valeurs, ils résistent à des lois qui leur paraisse injustes, une sorte de résistance à l'oprresion. Mais les agriculteurs eux ne partagent pas cet avis et peut etre que d'autres non plus. Dans ce cas on est face à une discorde qui discrédite le droit naturel soit disant universel; De plus on peut se trouver face à un arbitrage du juge qui prends ses décisions en fonction de droit subjectif.
B/ Des positions incompatibles beaucoup plus proche qu'envisagées
On ne peut pas toujours opposer le droit naturel au droit positif. Certaines règles de droit positif sont des règles de droit naturel consacré par l'autorité politique et celles qui ne le sont pas encore finiront par l'être. Les conventions relative au droit de l'homme sont des règles de droit positives exprimant les règles de droit naturelles. Comme les règles morales qui sont insérés dans notre droit positif. C'est une Vision dynamique en mouvement, Droit envisagé comme un processus, en lien avec la justice.
La justice peut être une organisation qui rend la justice. Soit une valeur, un idéal. La justice est bien plus invoqué que définit. Chez Cicéron la justice est la volonté constante de rendre à chacun ce qui lui revient. Elle peut aussi bien se trouver dans le droit positif que dans le droit naturel. On peut imaginer qu'a terme comme l'espère Madame Mirelle Delmas-Marty, on assiste à une harmonisation du droit international qui englobe nos deux doctrines. Un rapprochement progressif qui ne brusquerait ni la morale ni les règles de droit positives, qui ferait se méler droits fondamentaux et coutumiers. Qui tendrait à faire de "l'humanité un véritable sujet de droit." Une possible troisième voie entre idéalisme et positivisme?
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