Définions de dividende
Par Stella0400 • 15 Octobre 2018 • 974 Mots (4 Pages) • 465 Vues
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La thèse de neutralité :
Chaque année et à travers le monde, la majorité des entreprises cotées distribuent des liquidités à leurs actionnaires, sous forme de dividende ou de rachat d’actions. Or selon la démonstration de Modigliani et Miller en 1961, ils ont conclus que la politique de distribution des dividendes n’as aucune influence sur la valeur de l’action, c'est-à-dire qu’un investisseur rationnel qui cherche a maximiser sa richesse ne doit pas se préoccuper des dividendes versés, au vrai sens du terme, la politique de distribution des dividendes sera neutre vis-à-vis de la valeur de l’action. Ils soutiennent leur idée par le fait qu’une modification du montant des dividendes est automatiquement compensée par un ajustement de la valeur de l’action au cas ou l’investisseur est différent entre les deux éléments de rentabilité a savoir, les dividendes et la plus value sur le capital. Par ce raisonnement Modigliani et Miller se sont opposés a l’affirmation de Graham et Dodd, qui ont écris dans leur manuel qu’un dollar distribué sous forme de dividendes est quatre fois plus supérieur a un dollar de bénéfice mis en réserve. En contre partie ils validaient la théorie résiduelle des dividendes de Walter qui affirme que la décision de distribution des dividendes n’est pas une décision majeur car elle ne vient qu’après la décision d’investissement et de financement.
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La thèse de non neutralité :
Dans un monde d’incertitude et d’information imparfaite, les dividendes sont évalues différemment aux bénéfices non repartis. L’augmentation des paiements de dividendes, peut alors être associée à une augmentation de la valeur de l’entreprise
Selon Gordon annonce que les dividendes ont une grande influence sur le prix de l’action que les bénéfices non repartis. Le taux de rendement requis sur une action augmente avec la fraction des bénéfices non repartis en raison de l’incertitude associée aux résultats futurs.
Diamond en 1967, lui aussi a soutenu la thèse de non neutralité en affairement qu’un faible soutien a la notion que les investisseurs ont plus des préférences pour les dividendes que les bénéfices repartis.
Cependant, le coté fiscal n’est pas au reste, la thèse de la non neutralité repose néanmoins sur une hypothèse d’autant pas visible comme très réaliste a plusieurs auteurs, en effet dans plusieurs pays les dividendes sont plus impose que la plus value en capital, d’où l’obligation de se demander : pourquoi verser des dividendes ?alors qu’une plus value vraiment plus bénéfique. Or si la valeur de l’entreprise n’est pas affectée positivement par le versement des dividendes comme le prétend la thèse de neutralité, alors le seul gagnant dans l’affaire est l’Etat, qui lui encaisse l’impôt sur le revenu en dividendes.
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