Décisions financières et valeur de l'entreprise
Par Junecooper • 10 Août 2018 • 4 000 Mots (16 Pages) • 440 Vues
...
comme pour le gestionnaire en entreprise, un investissement a une définition plus large qui englobe les investissements au sens comptable auquel s’ajoutent le besoin en fonds de roulement d’exploitation, certaines charges d’exploitation et des titres financiers à court terme faisant partie de l’actif circulant
À quoi sert un investissement ?
Un investissement est le moyen d’atteindre un objectif que l’on s’est fixé, celui-ci pouvant être accessible ou ambitieux, concerner le futur proche ou le long terme. Toute une palette d’objectifs est donc envisageable entre ces extrêmes et l’on peut procéder à une typologie des investissements en se fondant sur l’objectif visé.
Quelles sont les caractéristiques d’un investissement ?
Trois notions essentielles caractérisent un investissement • la notion de durée qui ressort de l’étalement dans le temps des investissements et des résultats espérés ;
• la notion de rendement et d’efficacité eu égard aux objectifs visés par l’investisseur,
• la notion de risque lié au futur.
Pour la prise de la décision (le projet) il faillait de mesurer la rentabilité économique de l’investissement et comparer les recettes d’exploitation qu’il génère par rapport aux dépenses d’exploitation qu’il entraîne pour faire apparaître des flux nets de trésorerie. Le choix devrait se porter sur l’investissement qui procure le meilleur résultat, la meilleure rentabilité économique.
Nous avons traité avec notre professeur Mme SOLHI les différents critères de mesure de la rentabilité à savoir la VAN, TIR, AE ... (voir le support)
En fait la décision d’investissement est une décision fondamentale, elle permet une meilleure adaptation aux fluctuations de l’environnement dans lequel évolue l’entreprise. Cette adaptation est jugée cruciale et primordiale pour assurer la survie de celle-ci. La loi stipule qu’une entreprise qui ne s’adapte pas à son environnement, disparait du marché. De ce fait, les entreprises s’efforcent de s’adapter à toutes les situations de l’environnement dans lequel elles s’exercent, en ayant pour objectif la maximisation de la rentabilité de leurs projets d’investissement. Dans ce cadre d’analyse, la décision d’investissement est très déterminante et représente une source de création de valeur incontournable.
2) décision de financement
L’étude du financement doit intervenir :
Avant l’étude de rentabilité économique pour vérifier que la structure du bilan permet d’envisager une demande de crédit ou un appel de fonds aux actionnaires ;
Après l’étude de rentabilité pour déterminer le choix du financement le mieux adapté et le moins coûteux pour l’entreprise : capitaux propres, emprunts auprès d’établissements de crédit ou recours au crédit-bail
Il est nécessaire de dissocier les caractéristiques d’un investissement d’une part, et la politique financière d’autre part. L’effet de levier financier ayant pour résultat d’améliorer la rentabilité financière, il peut masquer le choix d’un investissement insuffisamment rentable sur le plan économique.
La décision de financement consiste à :
Définir une politique de distribution des dividendes dont résulte un niveau de capacité d’autofinancement et donc de fonds propres mis à la disposition de l’entreprise ;
Déterminer le niveau des capitaux permanents nécessaires à une structure financière optimale ;
Fixer la répartition des capitaux permanents entre capitaux propres et endettement
en tenant compte de l’effet de levier.
Bien que sa détermination soit a priori indépendante du choix d’un investissement, il peut advenir qu’un financement proposé pour l’acquérir soit exceptionnellement pris en compte dans le calcul de la rentabilité économique. Il est en effet courant que les conditions de paiement d’un investissement en particulier soient liées aux propositions de crédit d’un fournisseur.
Pour financer les investissements, l’entreprise a recours aux capitaux permanents généralement divisés en :
financement interne : il s’agit de l’autofinancement correspondant au résultat non distribué ;
Financement externe : les fonds proviennent alors de l’extérieur, soit par augmentation de capital, par endettement à moyen ou long terme ou par crédit-bail.
L’autofinancement : il dépend de la politique de distribution qui constitue un élément
essentiel permettant de caractériser la logique financière d’une entreprise en période
de croissance ou de récession. L’entreprise doit adapter le montant des dividendes
mis en distribution au volume des investissements et aux flux de trésorerie provenant
de l’exploitation sur la période. Mais le montant de l’autofinancement dépend
également de la politique des amortissements, des dépréciations et des provisions
mis en place par l’entreprise : ce sont des charges qui viennent en diminution du
résultat et donc d’une rétention de bénéfices en interne.
L’augmentation de capital : l’entreprise peut faire appel à ses actionnaires pour
se désendetter ou pour financer un programme d’investissements importants. A
contrario, l’entreprise peut procéder à des rachats d’actions qui reviennent à rendre
des liquidités à l’actionnaire et à modifier sa structure financière. L’augmentation de
capital peut s’effectuer par apport en numéraire, c’est-à-dire par émission d’actions
nouvelles, ou par apport en nature, ce qui permet d’obtenir des investissements sans
les payer.
L’endettement
...