Culture générale: la mondialisation.
Par Raze • 26 Mai 2018 • 2 327 Mots (10 Pages) • 453 Vues
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Partie 1 : Le phénomène de la mondialisation
Ce phénomène se manifeste par deux choses ; d’abord par l’existence d’un marché à l’échelle mondiale et parallèlement ce marché est régulé (pas réglementé).
- Un marché à échelle mondiale
Pour comprendre ce phénomène de mondialisation et l’avènement d’un marché mondial il faut comprendre comment fonctionnait ce marché avant la mondialisation. Jusqu’au 18e siècle le capitalisme marchand avait fondé son essor sur des écarts de prix dans l’espace. Il était fondé sur des disparité de rareté entre les différentes régions du monde. On va passer du capitalisme marchand au capitalisme industriel. Les profits résultent désormais des écarts dans les coûts de productions. L’échange international dans un marché mondial est soumis aux yeux de 2 principes contradictoires ; le principe de spécialisation (complémentarité) et le principe de concurrence. C’est ainsi le tiraillement entre ces deux principes qui fait la mondialisation.
Le temps de production mesure en fait la productivité. Moins on passe de temps à un résultat équivalent plus on est productif. En France, même si les salaires sont plus élevés, on reste productif. L’échange de complémentarité est toujours présent même si ça a beaucoup évolué. Il y a notamment le processus de concurrence qui dynamise le marché (ou peu le tuer). Celle-ci provient essentiellement de l’échange de produits manufacturés.
L’un des facteurs le plus important dans un contexte de mondialisation qui fait qu’existent concurrence et mondialisation c’est l’innovation qui peut être de produit ou de service. Ceci permet de se placer sur le marché, d’augmenter la productivité, d’améliorer la qualité de la vie en entreprise. Dans ce cadre-là il y a une dynamique fondée sur la mise au point ou l’acquisition de nouvelles technologies qui permettent de produire des produits manufacturés ou d’offrir des services de meilleures qualités dans un contexte concurrentiel. L’innovation est une course de tous les Etats. L’Etat a un rôle important dans l’innovation de l’entreprise. Un certain nombre d’organismes ont été créés pour favoriser la recherche et le développement (ex : l’OSEO, DPI, etc…).
On constate que l’Etat Français a mis en place un certain nombre d’organes ayant vocation d’accompagner les entreprises voulant entrer dans une démarche d’innovation. L’innovation est donc un moteur essentiel de l’économie nationale.
Dans ce marché mondial il y a un essor du commerce international qui est concomitante à une explosion du nombre de firmes multinationales. Pendant longtemps les entreprises multinationales se sont limitées à des recherches d’accès aux matières premières, de faibles coûts de main d’œuvre et pour être le plus proche de la demande locale. Désormais c’est plus complexe, de plus en plus d’entreprises vont organiser leur production à l’échelle mondiale et vont générer des échanges plus nombreux via leurs filiales. L’essor de ces firmes se traduit par la croissance des investissements directs à l’étranger, ceci conduisant à l’accentuation de l’internationalisation des économies mondiale et ainsi un accroissement de la mondialisation. Dans ce contexte on constate un accroissement augmentant des firmes dans l’économie mondiale ce qui pousse là aussi le phénomène de la mondialisation.
Dans ce contexte mondialisé, ce marché mondial est régulé.
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Un marché régulé
Le marché est régulé dans un cadre multilatéral mais aussi régional. Le multilatéralisme est que plusieurs Etats ont signé des accords qui permet de libéraliser les échanges entre Etats. L’OMC a été créée par les accords de Marrakech de 1984 et succède aux accords relatifs au accords douaniers et au commerce. L’OMC a mis en place un certain nombre de principes directeurs dans ce cadre multilatéral, l’objectif est la libéralisation progressive du commerce qui doit être conciliée ou en tout cas pensée avec un autre principe important qui a pour objectif de concilier la souveraineté des Etats avec la coopération nécessaire entre ces Etats dans l’organisation des échanges.
Un des principes essentiels est aussi le principe de non-discrimination qui est valable pour l’individu mais aussi pour les Etats et il est évoqué dans la clause du traitement nationale. Celle-ci dit qu’un Etat ne peut différencier une personne physique ou morale étrangère d’une personne nationale.
Un autre principe est celui de la bonne foi qui oblige les Etats à rendre public les engagements internationaux ainsi que de maintenir fermés l’ouverture de son marché.
L’organisme de règlement des différends (OMD) va essayer selon les affaires de faire appliquer via le droit international. Un Etat est sanctionné économiquement notamment par une amende. On voit apparaitre une véritable gouvernance mondiale qui pour certain reste encore trop faible.
Des organisations ont le but de libéraliser les échanges mais sont au niveau régional (ex : ALENA, UE, MERCOSUR, ASEAN, OPEP, etc…). Dans cet ensemble il y a des approches différentes. Contrairement aux autres organisations, l’UE n’a pas que cette vocation de libéralisation des échanges, ça n’est que le moyen, la vocation ultime étant la paix. Dans ce marché régional régulé on va plus loin que la simple libéralisation on va vers une uniformité, ceci faisant perdre une part de leur souveraineté.
Des règles sont émises, celles-ci dépassant largement les Etats, la question qui se pose est alors de savoir quel est la place de l’Etat dans cet environnement mondialisé et quelles sont alors les grands enjeux qui bouleversent les équilibres nationaux et internationaux.
Partie 2 : Les conséquences de la mondialisation
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Le questionnement sur la place de l’Etat
La mondialisation indique la réduction du pouvoir d’intervention des Etats. Il y a un certain nombre de facteurs qui montrent que le rôle de l’Etat est amoindri. Une perméabilité des frontières du des ensembles régionaux impose un transfert de souveraineté et une interdépendance économique.
Dans ce contexte mondialisé il apparait que les Etats ne semblent plus pouvoir assumer pleinement leur rôle y compris dans leurs fonctions régaliennes.
Dans
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