Cours d'audit
Par Christopher • 15 Octobre 2018 • 26 720 Mots (107 Pages) • 473 Vues
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SECTION 1 : l’ossature du rapport Erreur ! Signet non défini.
SECTION 2 : le compte rendu final au site Erreur ! Signet non défini.
SECTION 3 : le rapport d’audit et sa validation Erreur ! Signet non défini.
SECTION 4 : les recommandations et leur suivi Erreur ! Signet non défini.
SECTION 5 : l’étape des actions de progrès Erreur ! Signet non défini.
SECTION 6 : le suivi des résultats attendus Erreur ! Signet non défini.
CONCLUSION Erreur ! Signet non défini.
Références Erreur ! Signet non défini.
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- INTRODUCTION
L’entreprise ; au travers de son activité ; poursuit un certain nombre objectifs.
Leur réalisation intéresse non seulement ceux qui interviennent directement dans sa gestion ; mais également ceux qui ; d’une manière d’une autre ; contribuent à son financement ou sont intéressés par ses performances. Il s’agit donc notamment :
- des dirigeants de l’entreprise qui ont besoin d’informations pour gérer au mieux son activité,
- de ses propriétaires (actionnaires, associes, etc.) , qui , souvent éloignés de la conduite des affaires, sont désireux d’obtenir des informations sur les résultats et l’évolution de la situation financière
- des salariés, qui’ de plus en plus se préoccupent des problèmes relatifs à la gestion et qui, d’ailleurs, sont souvent plus ou moins directement intéresses aux résultats,
- enfin des tiers qui, en tant que clients, fournisseurs, actionnaires potentiels, etc.., traitent avec l’entreprise et s’y intéressent.
L’entreprise apparaît donc comme un lieu où se situent des intérêts souvent convergents, mais parfois contradictoires. Pour cette raison, elle est vouée intrinsèquement à rendre des comptes : elle est par nature « comptable » au sens fort de cette expression.
L’entreprise est ainsi amenée à produire un certain nombre d’informations répondant aux diverses préoccupations qu’elle suscite.
Comme il ne servirait à rien de disposer d’informations dont la qualité est douteuse, on ne peut dissocier l’obligation de produire des informations de la nécessite de les contrôler.
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titre II GENERALITEs SUR LA FONCTION D’AUDIT INTERNE
Depuis ses origines latines (audio, audire : écouter) le mot audit a subi bien des vicissitudes et sa médiatisation a multiplié les contresens. Mais si on le qualifie «audit interne » il se référe à une fonction précise, dont les origines ont parfois été identifiées à des pratiques anciennes.
Depuis les Missi Dominici de Charlemagne et les « auditors» d’Edouard 1er d'Angleterre, les exemples sont nombreux qui peinent être présentés comme des antécédents historiques ; mais en fait aucun d'entre eux ne rend pleinement compte de celle fonction telle qu'elle existe aujourd'hui clans les entreprises, car c'est en réalité une fonction Nouvelle avec des particularités singulières et qui ne se confondent avec aucun précèdent historique. Et c'est également une fonction Universelle et une fonction périodique.
A1 FONCTION NOUVELLE
La fonction d’Audit Interne est une fonction relativement récente puisque son apparition (ou sa réapparition, diraient certain) remonte à la crise économique de 1929 aux Etats Unis.
Elle n’est apparue en France que dans les années 60, encore largement marquée par ses origines de contrôle comptable. Ce n’est véritablement qu’à partir des années 80 que l’originalité et les spécificités de la fonction d’audit interne commencèrent à se dégager et à se préciser. On peut d’ailleurs estimer que l’évolution n’est pas encore parvenue à son terme.
Selon les constats de Jacques Renard, il y’a des sentiers qui restent encore ouverts à savoir l’hétérogénéité dans la pratique, le vocabulaire et les divergences doctrinales.
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A2 FONCTION UNIVERSELLE
Ce qualificatif a un double sens à savoir : les organisations et toutes les fonctions de l’entreprise.
Section 1 : application a toutes les organisations
Des réflexions ont admis que l’audit interne va au-delà de l’entreprise et s’étant jusqu’aux organisations. Et cela en vu de montrer sa nécessité.
Les petites entreprises, en passant par les moyennes, les grandes et multinationales, sont concernées directement par l’audit interne.
La fonction ne se confond pas nécessairement avec une structure propre On peut imaginer une fonction d'Audit Interne sans service spécifique, mise en œuvre par d'autres agents de l'entreprise. Quels sont ces « autres agents » qui pourraient éventuellement mettre en œuvre la fonction dans un organisme qui ne posséderait pas de service spécifique ?
- ce pourrait être le chef d'entreprise lui-même, dans ce cas juge et partie, mais qui pourrait améliorer son diagnostic, et donc sa gestion, par l'utilisation de la méthodologie d'audit. On verra que cette tendance se développe avec le self-audit.
- ce pourrait être aussi un de ses collaborateurs directs, mais on s'éloignerait encore plus de la norme et donc des conditions de fonctionnement de l'Audit Interne.
Cette situation ne serait donc pas sans poser de graves problèmes d’incompatibilités éventuelles, mais l’évoquer revient à souligner à quel point la fonction peut être indépendante de la taille de l’entreprise. Et même si la dimension est souvent invoquée comme un obstacle à l’implantation d’un service d’Audit Interne, elle ne peut véritablement être retenue que pour les petites structures. Dans les moyennes entreprises il s’agit
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