CHAPITRE 1 : LA BALANCE DES PAIEMENTS ET L’INTERVENTION DE L’ETAT
Par Orhan • 3 Juillet 2018 • 2 196 Mots (9 Pages) • 654 Vues
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- Le compte de capital
Ce compte de capital en dépit de son nom le compte de capital ne retrace pas les flux de capitaux mais les aides publiques à l’investissement et la balance des brevets et licence. En l’ajoutant au compte de transaction courante on obtient le compte courant. Son montant est généralement très faible et donc on y trouve la plus part du temps ce que l’on appelle des subventions pour investissement et les acquisitions ainsi que les cessions de brevet, droit d’auteur et franchise.
- Le compte financier
C’est un compte très important, il comprend toutes les opérations financières ainsi que la variation des avoirs de réserve qui retrace les variations de réserve d’or et de devise de la BC et du système bancaire. C’est un poste essentiel qui équilibre le reste des échanges. Il doit équilibrer le compte courant. Il regroupe principalement les investissements qui sont de nature variée à savoir les investissements Directe à l’Etranger, les investissements de porte feuille et les autres investissements.
- Les investissements directes à l’étranger sont des flux financiers effectués par des résidents en vue d’acquérir un intérêt durable dans une entreprise non résidente, ou l’inverse. Un intérêt durable par définition paraît compliquer à évaluer précisément. Une règle conventionnelle à été établis pour faire la distinction entre intérêt durable (pour un investisseur c’est le fait de détenir au moins 10% des actions ou droit de vote de l’entreprise dans laquelle il investit) et non durable.
- De cette définition découle la définition des investissements porte feuille = transaction sur les titres de participation c’est-à-dire des actions, en dessous du seuil de 10%. Cela renvoie aussi à des transactions sur des créances (reconnaissances de dettes, nous ne sommes pas propriétaire de l’entreprise). Nous avons également des transactions liées aux instruments du marché monétaire, pour chaque catégories les transactions sont retracer en valeurs nettes c’est-à-dire on va utiliser le solde des achats – les ventes et donc on aura une vision minoré de e compte financier parce que on aura que le solde de transaction qui seront donné alors qu’en réalité les montants d’achat et de ventes sont très importante.
- Les autres investissements comprennent les crédits commerciaux c’est-à-dire des crédits liés à l’achat et à la vente de marchandises. On a également les autres prêts qui sont des prêts accordés par le FMI.
Remarque : erreurs et omission permettent d’équilibré la balance des paiements in fine parce qu’il existe une incertitude dans la mesure des échanges, c’est soit :
- Le décalage dans le temps (arrive très souvent)
- Un différenciel du taux de change : les paiements se font de plus en plus en devise, dans ce cas le taux de change s’applique.
- Cas des paradis fiscaux, l’objectif de la balance des paiements est de retracé les flux entre les résidents et les non résidents. Les services de la banque de France ne connaissent pas la provenance de cet agent des paradis fiscaux.
- La position extérieure de la France
Elle ne fait pas à proprement parler partie de la balance des paiements néanmoins son calcul lui est généralement associé. La position extérieure nette de la France mesure l’écart entre les avoirs des résidents français à l’étranger et les avoirs des non résidents en France. Depuis 2008 la position nette de la France est débitrice en 2013 elle est de 351 000 000 000 d’ € ce qui représente 16,6% du PIB. En 2012 cette position était encore débitrice mais de 236 000 000 000 d’€ = 11,3% du PIB.
SECTION 2. LA QUESTION DE L’INTERVENTION DE L’ETAT
Toutes les données vue jusqu’à présent ratios et agrégats, sont des éléments décisionnel pour les pouvoirs publics. L’état depuis les années 30 peut corriger les déséquilibres ou orienter l’économie par la politique économique :
- Politique structurelle (elle va viser à intervenir sur les structures de l’économie, c’est-à-dire structure de l’échange, de marché mais sur une perspective de long terme = politique industrielle).
- Politique conjoncturelle (s‘applique à la conjoncture donc à la situation économique de court termes = politique budgétaire et monétaire).
- La typologie de R. Musgrave (1959)
3 types d’interventions publiques qui découlent de ces trois fonctions de l’Etat :
- La fonction d’allocation des ressources
La vocation de cette fonction est d’allouer ou ré-allouer les ressources afin de corriger les perfections du marché. Elle doit pallier les insuffisances du marché concernant les biens publics. Ce sont des biens que l’initiative privée ne peut pas offrir du fait de leur rentabilité. Un bien public est non rival (pas de baisse de quantité utiliser) et non excluable.
- La fonction de redistribution des richesses et des revenus
La fiscalité et les dépenses publiques permettent les transferts entre les agents économiques afin d’atteindre des objectifs de justice sociale.
- La fonction de stabilisation de la conjoncture
L’Etat a pour fonction la régulation macroéconomique. Elle a pour objectif de garantir l’utilisation optimale des ressources et vise à assurer la stabilité des prix. (Orientation de court terme relativement en lien avec la politique budgétaire).
- Les objectifs de croissance économique
On peut résumer dans cette optique l’intervention de l’Etat à travers 4 grands objectifs :
- La croissance économique (PIB)
- L’inflation (NGP = niveau général des prix)
- Le taux de chômage
- L’équilibre extérieur approché par la balance commerciale ou la balance des paiements.
- Carrée magique de Nicolas Cador, les questions porteront sur la préférence de tel ou tel objectif. Agir sur un objectif va avoir des répercutions sur les autres objectifs.
Ex : si
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