Animation de la vie sociale et relationnelle: Journée de la St-Nicolas.

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L’évaluation selon les objectifs a été atteint, Mme E et Mme C ont partagé savoirs et traditions Alsacienne et maintenu leurs acquis avec la réalisation de la recette à manala, elles ont également utilisé la dextérité fine lors du façonnage des bonhommes. Le reste des participants a travaillé la mémoire avec le quizz sur la St-Nicolas. L’ensemble des personnes a passé une bonne journée, j’ai pu voir Mme E enthousiaste, son visage était lumineux et détendu. Quant à Mme C, elle a bien ri en façonnant les bonhommes car il faut bien le dire entre ses réalisations et les mienne, ils y en avaient de toutes les dimensions.

En tant que future professionnelle amp, j’ai pu constater que la mise en place d’une animation en accueil de jour demandait de l’organisation. En effet, en amont, j’ai dû rechercher qui était Hans Trapp, car je ne suis pas Alsacienne et je ne fête pas la St-Nicolas habituellement. Avec l’aide de l’équipe car elle disposait de tous les supports pour cette animation, j’ai photocopié la recette des manalas, le conte de Hans trapp et trouvé le quizz de la St-Nicolas sur internet. Quelques jours avant, j’ai prévenu la cuisine pour obtenir tous les ingrédients pour le jour J. Pour mettre en place une activité, il faut aussi prendre en compte la gestion du temps…

Cette expérience m’a fait comprendre que l’accompagnement des personnes ne se mesure pas uniquement à la réalisation d’une animation mais que le savoir-être est également un facteur essentiel. En effet, lors de cet atelier manala, nous n’avons pas uniquement façonné des bonhommes, nous avons partagé, nous avons réalisé ensemble

L’équipe est à la base d’une journée réussie, sa cohésion est un élément essentiel et travailler ensemble vers les mêmes objectifs permet aux personnes accueillies de se sentir en sécurité. Comme me l’a dit une collègue, « on donne de soi, de cœur à cœur tout en restant professionnel ».

Conclusion

Il est important d’adapter son activité en fonction du groupe, de sa cohésion, de la fatigue des participants, de leurs besoins du jour, car tous les jours ne se ressemblent pas pour tous. A l’accueil de jour, une partie des accueillis viennent 2 à 3 fois par semaine, car ils souffrent d’isolement, d’autres viennent dans le cadre du droit au répit pour la famille ; je trouve important que de telles structures d’accueil puissent apporter un nouveau projet de vie, car ce n’est pas parce qu’on rentre dans le « grand âge », que l’on a plus d’envies, ni de besoins.