ADM1015
Par cath0036 • 30 Septembre 2021 • Étude de cas • 5 052 Mots (21 Pages) • 708 Vues
Question 1
À votre avis, quelles actions M. Duclos pourrait-il prendre à court terme pour rétablir un bon climat dans les relations de travail? Pour répondre à la question, rédigez un texte de deux pages, en suivant les étapes suivantes.
Nous définissons les relations de travail comme les rapports qui s’établissent dans un milieu de travail et qui lient l’employeur au syndicat ou à toutes autres associations de travailleurs. Les relations de travail peuvent être responsables, jusqu’à un certain niveau, du climat autant positif qu’agréable lorsque tout va bien, que d’un climat lourd et rigide lors de situations conflictuelles au sein de l’entreprise. Il est donc primordial de se pencher sur les éléments d’une saine gestion des relations de travail. Cela sera profitable pour tous les partis, non seulement, car une saine gestion permet d’éviter, ou diminuer les conflits de travail qui pourraient être très nuisibles, mais aussi pour s’assurer un climat de travail propice à la pérennité et à l’évolution de l’organisation. La situation actuelle chez Bois PNF est tendue et démontre que de conserver de bonnes relations de travail n’a pas été nécessairement l’une des priorités des dirigeants dans les dernières semaines, ce qui accentue qu’un conflit pourrait éclater dans les prochaines semaines avec la négociation du renouvellement de la convention collective. Advenant qu’un conflit de travail éclate, ce sont tout autant les employés, l’organisation que la société qui en subirait les conséquences.
Pour les employés au cœur d’un conflit de travail, nous pensons souvent en premier lieu, aux impacts financiers, aux pertes de salaire associées aux arrêts de travail ou à la réduction des heures qu’ils pourraient subir, mais il y a aussi toute la portion de se faire entendre, de négocier ses conditions de travail et d’avoir la possibilité de dénoncer des pratiques contraires à la convention qui sont importante et qui pèsent lourd dans la balance lors de conflit. Pour l’organisation les conséquences d’un conflit de travail son très similaires au niveau financier que pour les employés, car un arrêt de travail vient directement impacter la production et les revenus de l’entreprise. Dépendamment de la durée du conflit, assurer la continuité des affaires peut représenter un défi important, tout comme de conserver une situation concurrentielle sur le marché. Même la société, pourrait éventuellement vivre les rebonds d’un conflit de travail chez Bois PNF, nous n’avons qu’à penser que si la production devait cesser, c’est toute la région qui pourrait éprouver des difficultés d’approvisionnement. De plus, toute situation de conflit défavorise la portion investissement et propice à la création d’emploi. Finalement, c’est le pouvoir d’achat des travailleurs de la région qui pourrait considérablement chuter, en cas de perte de revenus pour les travailleurs. Au Québec, le gouvernement peut intervenir dans certains conflits afin d’assurer le maintien des services dits essentiels en cas de grève par exemple, et nous avons aussi le Code du travail et dans autres textes de loi qui permettre de tracer les limites des conflits de travail.
Chacun à son rôle à jouer et ses responsabilités en matière de relation de travail. On peut diviser en 3 catégories les acteurs qui interviennent dans la gestion des relations. Il y a tout d’abord la portion dite patronale, qui comprend les dirigeants, comme M. Duclos chez Bois PNF qui lui a comme responsabilité de prendre en compte le syndicat lors de ses décisions d’affaires et de prendre position avec le syndicat. M. Duclos, peut aussi compter sur l’appui des cadres et/ou professionnels RH pour participer aux tables de négociations, pour communiquer la vision et position de l’employeur, pour faire appliquer au quotidien règles de la convention, pour participer aux règlements des griefs et finalement maintenir un climat propice aux relations de travail saines. Nous avons aussi la partie syndicale, qui elle, a comme mission de défendre ses membres, de négocier avec diligence et bonne foi la convention collective, de s’assurer de son respect dans les décisions de l’organisation et agir comme facilitateur pour ses membres et leur permettre de s’exprimer. Finalement, les employés ont aussi un rôle important à jouer, car ils ont la responsabilité première de participer à la vie syndicale et de s’informer des conditions de travail régies par leur convention collective.
Il existe plusieurs conditions de succès des relations de travail et comme pour toutes les entreprises Bois PNF n’y fait pas exception. Les balises du cadre juridique sont l’une d’elles, il est important de comprendre et de se référer à ces aspects, par exemple de bien connaître des lois et réglementations du droit de grève. Rien ne porte à croire que M. Duclos s’est renseigné au sujet du droit grève ou même au sujet du cadre institutionnel du syndicat. Chaque centrale et leurs fédérations ont des idéologies, opinions et pratiques différentes. Il serait réellement à l’avantage de M. Duclos de se mettre aux faits des ses particularités pour lui permettre d’entreprendre des négociations de bonne foi et en toute connaissance de cause. Actuellement, on constate qu’il existe des tensions et l’entreprise craint les négociations à venir, ils anticipent des affrontements sur différents sujets tels que le salaire, les heures de travail, la reclassification de poste et des possibles mises à pied. Tous ses enjeux, sont probablement déjà définis dans la convention actuelle, car le syndicat s’est opposé à l’imposition d’heures supplémentaires aux employés de l’usine, même que des griefs on découler de cette situation. L’organisation aurait avantage à bien se préparer à la négociation, en s’assurant de bien comprendre le cadre institutionnel et juridique entourant la négociation, mais aussi la convention collective actuelle et les clauses sur lesquelles les griefs ont été déposés. Il serait aussi bien qu’avant de début des négociations, lesdits griefs soient réglés, afin de partir sur une page neuve et axer les discussions sur la bonne foi et la participation et le moins possible sur des jeux de pouvoir.
Considérant les tensions actuelles dans l’entreprise, M. Duclos aurait certainement avantage à prendre
action rapidement pour tenter de rétablir un climat de bonnes relations de travail. Tout d’abord, on constate que les employés lui reprochent
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