ADM 1002, initiation à la gestion
Par Raze • 9 Octobre 2018 • 1 562 Mots (7 Pages) • 939 Vues
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L’équité : Le cas ne démontre aucune justice et bienveillance de la part de M. Blanchette face aux commis. «Il ne s’agit tout de même pas de faire de la neurochirurgie»[14]
Le cas ne fait pas mention des principes administratifs suivants : la rémunération et l’ordre :
Question 3
Sur la base des postulats du mouvement des relations humaines et du modèle participatif, quelles critiques pouvez-vous adresser à l’entreprise Assurances Sécuriplus?
Les postulats du mouvement des relations humaines
Le mouvement des relations humaines c’est administrer les rapports sociaux entre les employés.
Premièrement, la division du travail ne doit pas créer de conflits entre les dirigeants et les employés mais plutôt être complémentaire pour réaliser les objectifs communs. En améliorant le climat social, les employés augmentent leur productivité. Chez Sécuriplus, l’atmosphère entre le directeur M. Blanchette et ses commis n’est pas impeccable. Celui-ci fonctionne constamment avec des menaces : «Je lui ai dit de se mettre à l’ouvrage et de s’arranger pour comprendre faute de quoi elle devra se chercher du travail ailleurs».[15]
Ensuite, l’administration ne doit pas nuire au fonctionnement harmonieux de l’entreprise en annulant la solidarité du groupe entre les employés. «la satisfaction des personnes pendant le travail en groupe exerce une influence plus grande sur leur comportement au travail et sur leur niveau de production que les dimensions physiques ou économiques.»[16] Le cas ne fait pas réellement mention des relations entre employés.
De plus, les styles technocratiques ou analytiques de gestion ne doivent pas nuire à la solidarité entre dirigeants et employés. «Les commis n’avaient pas été prévenus qu’il y avait des vérifications en cours et n’avaient pas été informés des résultats.» [17]Cela a pour conséquence de rendre les employés méfiant envers la direction et de ruiner les relations entre palier hiérarchique.
Également, l’entreprise doit satisfaire les besoins sociaux des membres pour rendre la coopération efficace.
Finalement, l’être humain est un animal social qui recherche la sécurité. Ainsi il cherche à intégrer un groupe. Les recherches de Hawthorne concluent que «Grâce à la présence du groupe, le travail est devenu satisfaisant. En raison du climat amical, les ouvrières ont eu le sentiment d’appartenir à un groupe privilégié et les liens se sont renforcés.»[18] Il est difficile de trouver de la sécurité chez les assurances Sécuriplus puisque le roulement des employés est important. «Il lui faudrait congédier quelques-uns de ses employés pour donner un avertissement sérieux aux autres.»[19]
Le modèle participatif
Le modèle participatif c’est gérer l’entreprise avec la participation active des employés. C’est utiliser le groupe «pour la prise de décision, la gestion des conflits et l’établissement des objectifs.»[20] Ce faisant, cela crée une source de motivation pour les employés et leur permet d’accepter les modifications.
M. Blanchette est un leader horrible. Il se querelle constamment avec les commis aux réclamations. Il n’est pas à l’écoute de ceux-ci alors qu’il devrait utiliser une communication bidirectionnelle. De plus, il garde les employés dans l’ignorance et ne les inclut pas dans les processus de décision. M. Blanchette cherche à régler les problèmes de coût de service et de qualité en menaçant les employés de les congédier. Il critique et rédiculise leurs connaissances.
D’abord la formation et le suivi n’est pas bien réaliser puisque clairement Marie-Line ne comprend pas le système. Ensuite le meilleur outil pour résoudre les problèmes est de consulter les employés. M. Blanchette devrait créer un comité avec ceux-ci. Ils font le travail et connaissent sûrement des façons d’améliorer le processus de réclamation. Si les décisions de changement se faisaient en groupe, ce serait plus facile de les faire accepter et appliquer. Il a été clairement prouvé que «Plus les personnes ont l’occasion de contrôler les éléments essentiels de leur travail, plus leur satisfaction est élevée»[21] De plus, s’il augmentait les tâches des commis, ceux-ci se réaliseraient de façon personnel. Cette motivation les pousserait à en faire plus. «Il existe un conflit entre les besoins individuels et les exigences de l’organisation rationnelle. La solution n’est pas dans des relations plus humaines, mais dans des formes d’organisation qui permettent l’actualisation du moi. Le mode d’organisation qui concilie le mieux les besoins individuels et les besoins organisationnels est le modèle participatif.» [22]
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