TPE Larmes
Par Stella0400 • 20 Septembre 2018 • 2 870 Mots (12 Pages) • 511 Vues
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Les neurones sont des cellules excitables constituant l'unité fonctionnelle de base du système nerveux.
Certains évènements mettent notre appareil psychique sous tension. La perte d'un être cher, une séparation, une mauvaise nouvelle, une déception atteignant notre moral, créent ensuite des influx au niveau de l'hypothalamus, du thalamus (réactions émotionnelles somatiques) et du rhinencéphale (affects).
L’hypothalamus est une petite région située au cœur du cerveau, qui sert de pont entre le système nerveux autonome et le système endocrinien. Il est en effet impliqué dans la régulation de grandes fonctions comme la faim, la soif, le sommeil ou la température corporelle. Il est aussi impliqué dans le comportement sexuel et les émotions.
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Au niveau physique, cette charge a pour conséquence de libérer des hormones de stress et de créer des tensions épigastriques : c'est ce que l'on ressent lorsque l'on a l'estomac ou la gorge nouée. Parfois, la respiration devient lourde par la crispation du diaphragme et d'autres muscles peuvent se crisper nerveusement.
Avec l'âge, on apprend à maitriser et refouler l'envie de pleurer ; mais parfois elle nous submerge, et ce n'est, au fond, pas plus mal. L'hypothalamus enclenche alors son rôle de régulateur des tensions : le nerf facial VII est relié aux glandes lacrymales et permet leur stimulation, en même temps que les sanglots, spasmes incontrôlables, permettent de desserrer les multiples tensions accumulées dans l'organisme. Une fois la porte ouverte, impossible de l'arrêter ! C'est la fameuse phase de la décharge émotionnelle, après laquelle on se sent généralement soulagé et plus détendu.
Sur le rôle des larmes dans ce déleste, on ne peut qu'avancer des hypothèses :
Elles permettraient l'évacuation d'hormones de stress et, tout comme elles protègent de l'irritation, elles protègeraient de l'émotion...
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- Expériences composition
Nous avons décidé d’effectuer des expériences afin de mettre en évidence la composition des larmes. Nous avons récupéré des larmes sur des sujets volontaires à l’aide de coton-tiges, car la quantité était trop faible pour les recueillir dans un verre de montre. Nous avons alors effectué différentes expériences :
Expérience n°1 :
De l’eau dans les larmes ?
Lorsqu’on pense aux larmes, la première idée qui nous vient concernant leur composition est évidemment l’eau. Avec l’expérience suivante, nous allons voir si les larmes contiennent réellement de l’eau.
Matériel : Larmes, sulfate de cuivre anhydre, 2 verres de montre, 1 coton tige
On place du sulfate de cuivre anhydre dans deux verres de montre. On ajoute dans un des verres un coton-tige imbibé de larmes, tandis que l’autre ne reçoit rien, ce qui constitue ainsi notre expérience témoin.
On constate que lorsque le sulfate de cuivre anhydre est au contact des larmes, il devient bleu.
On en conclut qu’il y a bien de l’eau de formule H2O dans les larmes.
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Expérience n°2 :
Les larmes contiennent-elles du sel ?
Nous avons tous déjà gouté nos larmes : elles ont un gout salé. Avec cette expérience, nous allons voir si les larmes contiennent réellement du sel.
Matériel : Larmes, nitrate d’argent, tubes à essai, coton tige
Larmes, bec benzène, spatule
- On place du nitrate d’argent dans deux tubes à essais. On ajoute dans l’un des deux un coton-tige imbibé de larmes, rien dans l’autre car ce tube constitue notre tube témoin.
On constate que lorsque le nitrate d’argent est au contact des larmes, le mélange blanchi et forme un précipité blanc noircissant à la lumière.
(Nous n’avons pas pu réaliser cette expérience pour cause de matériel manquant)
- On place quelques gouttes de larme dans une spatule que l’on place ensuite au dessus du bec benzène.
On constate que la flamme change de couleur. La flamme étant bleu devient orange-rouge.
On en conclut donc la présence d’ions chlorure de formule Cl- (la première expérience réalisée) et d’ions sodium de formule Na+ (la seconde expérience réalisée) dans les larmes ; Les larmes contiennent donc bien du sel.
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Expérience n°3 :
Le pH des larmes
Les larmes tapissent notre globe oculaire. Une des questions qui nous vient à l’esprit les concernant est celle de l’acidité. Alors, les larmes ! Plutôt basiques ou acides ?
Matériel : Larmes, papier ph, coton tige
Afin d’étudier le caractère acido-basique des larmes, on place un coton-tige imbibé de larmes sur du papier pH.
La couleur du papier pH au contact des larmes vire au vert clair ce qui correspond à un pH de 7, les larmes sont donc neutres.
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Conclusion des expériences :
Le liquide produit et sécrété lors du larmoiement est essentiellement aqueux, contenant - entre autres - du chlorure de sodium (qui donne aux larmes leur goût salé). Son pH est neutre (pH=7).
En plus :
N’ayant pas de matériel adéquat pour réaliser des expériences plus complexes, nous nous sommes renseignés pour trouver la présence d’autres composants. Les larmes seraient composées d’acides gras amides. En effet, l’Université d’Ohio a découvert une famille de lipides qui n’avait pas été découverte auparavant présente dans les larmes. Chaque larme est composée d’une goutte de mucus (en
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