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: Quelles peuvent être les conséquences d’une naissance mal vécue ?

Par   •  23 Janvier 2018  •  1 128 Mots (5 Pages)  •  836 Vues

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Ainsi, le nourrisson est profondément dépendant du nourrissage et du holding maternel. Il pourra être renforcé en sa qualité de victime s’il est plus ou moins abandonné ou maltraité.

On voit apparaitre chez les enfants et par extension chez les adultes « traumatisés » par leur naissance, des troubles du comportement plus ou moins graves, liés à leur histoire personnelle. Ils peuvent être d’ordre psychologique : manque de confiance, angoisses, troubles obsessionnels du comportement, claustrophobie, peur de l’abandon, agoraphobie, difficultés de communiquer, autisme… ou d’ordre médical, migraines, céphalées, douleurs cervicales, dorsales, manifestations cutanées…

Fort heureusement de nos jours, les pratiques qui accompagnent le début de vie, semblent évoluer pour éviter des risques d’une naissance mal vécue. Outre les traumatismes psychologiques, il y avait dans les précédentes générations les angoisses liées à l’accouchement.

En effet, Est-il vraiment besoin d’un texte biblique (« Tu enfanteras dans la douleur… ») qui fasse craindre, l’angoisse douloureuse de l’accouchement et qu’ainsi de très nombreuses cultures, transmettaient sans fin, de génération en génération, de mères en filles, cette extrême inquiétude ? Il fallait bien répondre aux malédictions divines formulées dès la consommation du péché originel…

Jadis, Un bébé qui ne pouvait pas passer dans le bassin maternel et qui était extrait par césarienne, provoquait un traumatisme d’une rare violence, tant pour lui que pour sa mère, d’autant plus que ces naissances pouvait aboutir à la mort de l’un et parfois de l’autre, pour laisser une empreinte indélébile dans toutes les consciences.

Aujourd’hui dans nos sociétés de haut niveau sanitaire, cette situation a disparu.

L’analgésie péridurale constitue un véritable progrès médical. En effet, elle permet aux futures mères qui doivent être césarisées de ne pas être menacées par les complications des anesthésies générales et, le vrai bonheur, d’être là, yeux grand ouverts, pour accueillir leur petit – et si les césariennes sont sûrement bien trop nombreuses, ce mode d’extraction n’en est pas moins parfois éminemment salutaire. Les bénéfices sont identiques en cas de forceps.

Les femmes dans les salles de naissance d’aujourd’hui lisent, bavardent joyeusement, tricotent, lorsqu’elles ne dorment pas. Et dans un avenir proche, elles régleront elles-mêmes le débit de l’analgésie et pourront déambuler si elles le désirent, seules ou au bras de leur conjoint.

Il est parfaitement prouvé que l’expérience d’une naissance harmonieuse, vécue dans des conditions naturelles de sécurité et d’intimité, permettra d’accueillir avec bonheur les autres étapes de la vie. De la même manière, qu’une période de gestation heureuse aidera à trouver plus facilement sa place dans le monde réel.

Il est de notre responsabilité de fournir aux nouveaux nés les conditions les plus favorables possibles à leur développement. L’enfant va devoir faire un travail de différenciation très progressif vis-à-vis de sa mère. Cette différenciation n’est jamais réellement terminée dans son l’inconscient. Mais notre devoir est de l’aider car il en va de la fragilité des adolescents, de l’équilibre de la société, en prise avec la dépression et de notre capacité de vivre ensemble.

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