Les lémuriens de Madagascar

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CHAPITRE II : EVOLUTION

Madagascar est caractérisée, de par son contexte particulier, par son taux d’endémisme, c'est-à-dire par la quantité d’espèces qui parmi toutes les espèces présentes à Madagascar n’existent nulle part ailleurs dans le monde. Par ailleurs, parmi ces 70 espèces de lémuriens, 21 espèces ont été décrites sur la dernière décennie et une douzaine est en attente de description. Ce taux d’accroissement des connaissances indique que l’inventaire actuel de la réalité biologique n’est pas exact. Et si l’on considère que les vertèbres ne représentent que 2,7% de la biodiversité de la faune planétaire, il est raisonnable de penser qu’il existe un réservoir important à découvrir parmi les invertébrés. Les découvertes sont à attendre, principalement parmi les insectes arachnides, mollusques et nématodes et dans les même écosystèmes que les lémuriens qui sont peu étudiés pours divers raison. Malheureusement, de nombreuses espèces de lémuriens sont menacées d’extinction. Depuis 2000, en seulement 15 ans, la population de lémur catta a chuté de 95% et ne reste plus à l’heure actuelle que quelque milliers d’individus dans la nature. Une véritable catastrophe causée par l’Homme qui n’hésite pas à réduire son territoire, mais aussi à le chasser.

[pic 4]

CHAPITRE III : ETAT ACTUEL

A l’heure actuelle, Madagascar compte 115 espèces de lémuriens et il est le premier à enregistrer un taux d’endémicité très élevé. Mais faute de protection adéquate, la majorité risque de disparaitre. Les lémuriens se trouvent notamment dans les forêts humides de l’Est, les forêts sèches de l’Ouest et le Sud du pays. Sur le plan écologique, ils ont un rôle très important à jouer car ils participent à faire vivre les forêts.

Mais il arrive que les lémuriens servent de menu ou d’animaux de compagnie. C’est la raison pour laquelle le GERP a choisi pour la 1ère édition du festival en 2014 le thème « Le lémurien est un ami et non pas… » A chacun de continuer la phrase en disant, par exemple, le lémurien est un ami et non pas un animal de compagnie ou de la viande consommable. Le festival incite ainsi les citoyens à participer à la conservation de ces animaux. Il vise aussi à mobiliser les différentes parties prenantes dont le gouvernement et les ministères, les ONGs, les associations, la société civile, les opérateurs touristiques, les ambassades… A terme, l’autre but du festival est d’attirer l’attention des autorités internationales dont l’UNESCO pour qu’elle inscrive sur son calendrier une JOURNEE INTERNATIONALE DES LEMURIENS, comme pour d’autres animaux dont les lions et les éléphants. Notons que le festival est célébré à Tananarive et dans les parcs étrangers, ainsi qu’au niveau d’aires protégées locales. Pour celles-ci, les manifestations seront organisées par des associations œuvrant pour l’environnement et en collaboration avec le GERP. L’idée est d’opérer une forte mobilisation car beaucoup de gens ne connaissent pas encore les lémuriens et les pressions qui pèsent sur eux. C’est ainsi que le 28 octobre, un grand carnaval partira de Mahamasina pour rejoindre Ankadilalana et arriver au parc Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza (PBZT). La cérémonie d’ouverture et d’animation ainsi que l’exposition auront lieu au parc. Le festival comportera aussi des conférences qui seront organisées à l’Académie Malagasy.

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PARTIE II : MADAGASCAR, L’ILE AUX LEMURIENS

CHAPITRE I : ANALYSE

- Descriptions, forces et faiblesses

Madagascar est une ile unique qui dispose d’une nature endémique. Sa faune et sa flore sont une richesse de l’ile qui attire l’attention de plus d’un dans le monde depuis longtemps. Les lémuriens font partis de cette richesse unique de l’ile à l’image du grand indri indri, le lémur catta ou encore l’Aye Aye. En voici quelques une.

Les plus rares de son espèce:

Aye Aye : Daubentonia madagascariensis [pic 5]

Étrange et surprenant lémurien, son apparence est insolite car on dit qu’il rassemble les dents du lapin, les oreilles de la chauvesouris, les soies du sanglier, les mains du singe et la queue du renard. Il fut donc l’objet de nombreuses croyances toujours d’actualité, qui contribuent encore aujourd’hui à sa raréfaction et considéré comme fady, il a été persécuté. Cet étrange lémurien est également caractérisé par un troisième doigt extraordinairement long qui lui permet d’extraire la pulpe des noix de coco et autres fruits dont il raffole. Il utilise la même technique pour extirper les larves d’insectes abritées dans les troncs d’arbres morts. L’opération réussie, elles viendront compléter son festin.

Le Lepilemur :

Le lepilemur est nocturne et un des plus petits lémuriens avec le microcébe. Plutôt solitaire, son poids à l'âge adulte est de moins d'un kilo. Sa tête ronde, ses grands yeux et ses petites oreilles en font un animal étrange et assez difficile à observer sauf la nuit où ses yeux réfléchit la lumière, ce qui le rend plus vulnérable.[pic 6]

Le lémur Vari:

Le lémur Vari ou "lémurien à crinière" ou en malgache "varika" vit dans des nids contrairement aux autre espèces. C'est le deuxième plus grand lémurien après l'Indri Indri et vit dans les forêts de l'Est de Masoala jusqu'à l'île Sainte Marie et Manakara. Il possède un magnifique pelage, doux et plus touffu que les autres espèces. [pic 7]

'Indri Indri:

L'Indri Indri ou "Babakoto" veut dire en Malgache "fis du père" car il aurait les mêmes ancêtres que l'homme. C'est le plus grand lémurien que l'on rencontre dans les forets humides de la côte Est. Les différents groupes marquent leur présence généralement en début de journée par de longs cris extrêmement puissants pouvant s'entendre à des kilomètres à la ronde, ressemblant à des coups de sirène et donnant des informations sur le territoire, ainsi que sur l'âge, le sexe et la capacité de reproduction de son auteur. Son pelage est noir et blanc et son alimentation