Les NTIC

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Il faut souligner la différence entre connaissance et information.

Pour qu’une information devienne une connaissance, elle doit être appropriée par la personne (avec sa connaissance et ses compétences) et réutilisée. Si on prend l’organisation comme un système (complexe), l’information devient une connaissance quand celle-ci modifie le système et en particulier, sa manière de « penser » et de faire. Il y a donc un processus de traitement de l’information et de fabrication de connaissance qui passe essentiellement par l’humain.

Il ne faut pas non plus aussi penser que ces NTIC nous empêchent des penser: un esprit trop curieux peut être distrait par les dos des ouvrages alignés sur les rayons de la bibliothèque tout autant qu’un esprit indiscipliné le sera par les hyperliens. Il faut quand même souligner le fait qu’il est plus facile d’être déconcentré par un iPad que par un livre, sachant qu’un seul clic nous fait passer à une application … Mais elles ne permettent pas de penser, de devenir plus intelligent non plus : la pensée ne se confond pas avec une extension de la mémoire ou de la capacité de calcul.

En effet, Vannevar Bush ingénieur américain, conseiller scientifique du président Roosevelt constate un déséquilibre considérable entre les ressources informationnelles disponibles et les capacités techniques et intellectuelles de les exploiter. Accentué par la diversification des outils de production de l’information, écrite, sonore, iconographique.

On peut se poser la question de savoir qui est le meilleur entre le livre et la tablette, le pc portable ?

Aujourd’hui, on ne fait plus vraiment l’effort de comprendre, on veut que tout soit aussi simple que possible et facile d’accès. On ne fait plus l’effort par exemple de lire un livre entier, on cherchera sur le net son résumé, on se documentera toujours sur internet, nos recherches passeront le plus souvent par Google. On ne passera plus par un livre alors que lorsqu’on en lit un, il y a dans notre esprit à la fois un phénomène de compréhension, de mémorisation et d’intégration des données.

Transition avec l'école

III) Les NTIC et l’école

Comme dit précédemment, les NTIC sont présentes dans notre vie de tous les jours, on est en droit de se poser des questions quant à leur utilisation dans le lieu symbolique de l’apprentissage, de la connaissance, à savoir l’école.

l’iPad est l’espace le moins protégé de tous parce qu’il crée une situation dans laquelle, alors même qu’on est en train de lire, un seul clic nous sépare littéralement de millions d’applications et de vidéos potentiellement plus intéressantes ou, quoi qu’il en soit, moins pénibles à regarder, et de messages des réseaux sociaux toujours très pressants et très attirants.

Les étudiants qui obtiennent les meilleurs scores dans l’enquête PISA (L’enquête PISA est une enquête menée tous les trois ans auprès de jeunes de 15 ans dans les pays membres de l’OCDE et dans de nombreux pays partenaires, et visant à évaluer l’acquisition des savoirs et savoir-faire essentiels à la vie quotidienne au terme de la scolarité) ne sont pas, dans l’absolu, ceux qui font un usage quotidien des technologies à l’école. Les meilleurs scores, en effet, sont obtenus par des étudiants qui vivent et étudient dans des écoles et des familles possédant ces technologies, mais qui, par ailleurs, n’y recourent pas trop fréquemment pendant les heures d’école.

On sait, en effet, que s’il existe quelques améliorations, elles sont ridicules comparées aux autres interventions éducatives comme :

– l’enseignement d’élève à élève ;

– l’autocorrection ;

– une bonne organisation temporelle des devoirs à faire à la maison ;

– le développement explicite de l’esprit critique ;

– la démystification de l’idée que l’intelligence est un don ;

– et de bons enseignants motivés

- L’enseignement de ces NTIC est ainsi quasi-indispensable de nos jours:

- éviter les comportements de « zappeur »

-regard critique sur l'information délivrée par ce réseau de communication

-initialiser