Le guide du burn out
Par Plum05 • 26 Octobre 2018 • 12 613 Mots (51 Pages) • 650 Vues
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Les facteurs aggravant le risque de B.O sont généralement les suivants :
- Une intensification du travail : plus d’informations à traiter, un rythme de travail qui s’accélère, des économies de personnel ;
- La difficulté de travailler au calme : open spaces, smartworking. On est dérangé en permanence dans son travail par les mails, le téléphone fixe et le téléphone portable, le bruit ou les questions des collègues ; Tout est devenu prioritaire, l’urgence est permanente.
- Les problèmes de management : excès ou insuffisance de directives ou de contrôle, manque de cohérence dans les décisions à appliquer, de stratégie à long terme (ce qui est prioritaire aujourd’hui est sans intérêt le lendemain), de reconnaissance, de respect, conflits de valeurs (entre celles du travailleur et celles de la hiérarchie ou des actionnaires), sentiments d’injustices, harcèlement.
- Les tâches répétitives : bore-out (ennui), dont les premières victimes sont les travailleurs peur qualifiés.
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Accélération du rythme de travail
Toujours plus, toujours plus vite. Notre rythme n’est pas celui des grands-parents, nous sommes en permanence dans le « faire », dans l’action.
DONC : La vie a évolué dans les bureaux, en comparaison des lettres que nous recevions et des mails que nous recevons actuellement. IL faut augmenter le rendement, la productivité. Cette accélération et cette pression augmente l niveau de stress ambiant, or on sait que le stress continu augmente le risque de B.O. C’est comme si la vie était devenue un sprint alors qu’elle devrait être un marathon.
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Hyperactivité
Nous y sommes tous confrontés. Nous ne pouvons plus être seul avec nous-même, nous marchons les yeux rivés sur nos écrans, nous ne savons plus patienter dans les files au magasin. Nous passons des coups de téléphone ou lisons nos mails au feu rouge, dans les embouteillages, … nous sommes scotchés aux infos, à FB. Avant nous quittions le bureau, c’était fini jusqu’au lendemain matin. Maintenant nous sommes toujours joignables. Combien d’employé ne lisent-ils pas les mails professionnels de 7 h à minuit et puis pourquoi ne pas y répondre de suite ?
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Perte de reconnaissance et perte de sens
Chacun à ses propres valeurs et donne du sens à sa vie. Pour les burnies, quelque chose change dans leur environnement professionnel dans les 24 mois qui précèdent la chute. Les procédures internes sont revues, les objectifs modifiés, le personnel réduit, un nouveau patron arrive, et cela ne correspond plus à leurs valeurs. Ils obtiennent moins de reconnaissance et glissent lentement vers une perte de sens.
DONC : les pertes de reconnaissances et de sens se produisent plus souvent que par le passé. IL y a plus de pression à la rentabilité dans les entreprises, quitte à ce que la qualité des produis ou services en souffre. Cette logique ne convient pas forcément aux travailleurs, elle n’a pas de sens pour eux. Les cadres, soumis eux-mêmes à une forte pression, ne sont pas nécessairement bien formés à motiver leurs équipes et à leur accorder une reconnaissance pourtant indispensable.
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Débordement de la vie professionnelle dans la vie privée
Avec l’hyper connectivité, nous emmenons du travail partout, particulièrement à la maison. Les études sur le B.O montrent que l’immixtion de a vie professionnelle dans la vie privée est un des facteurs aggravants de cette maladie.
Attention au télétravail, il ne doit être pratiqué qu’avec modération, afin de limiter le risque de faire sauter la barrière entre la vie professionnelle et vie privée.
DANS LA VIE PRIVÉE
Lorsqu’on se surinvestit dans ce que l’on fait, il est fort possible qu’on le fasse dans la vie professionnelle et dans la vie privée. Le B.O n’est parfois pas professionnel, il est uniquement privé. L’arrivée d’un changement, bouleversant notre fonctionnement ou surcharger notre emploi du temps en négligeant les temps de repos.
DONC : Nous passons notre temps à faire des listes. Nos vies vont si vite et sont tellement remplies qu’il ne faut pas qu’un grain de sable vienne gripper la machine. L’arrivée d’un enfant, maladie d’un parent, décès, nous craquons. Nous avons peut-être oublié de lever le pied, de nous ressourcer. Nous avons oublié d’être calme, de sentir ce qui est bon pour nous. Pour récupérer, pour reposer. et corriger le tir tranquillement quand c’est presque nécessaire, et non dans l’urgence, alors qu’il est presque trop tard ou déjà trop tard.
LES CAUSES INDIVIDUELLES
Celles qui dépendent de la personnalité et de l’histoire de chacun. Ce qui vous fait craquer n’est pas ce qui ferait craquer quelqu’un d’autre. Votre résistance n’est pas la même que celle de votre voisin, mais peut-être s’est-il investi différemment.
On retrouve dans votre vie, les mêmes traits de caractère qu’au travail :
- Envie de bien faire
- Perfectionnisme
- Votre sens de l’effort
- Votre besoin de reconnaissance ou votre idéalisme
La maison doit être toujours bien rangée, le frigo plein, les enfants douchés tous les jours. Vous ^souhaitez être une mère/père présent, parfait, une bonne fille pour vos parents.. Vous voulez avoir des amis, faire du sport, un régime.. Chacun de nous vit aussi avec les valeurs qu’on lui a inculquées durant son enfant, celles de la société .. Nous pensons qu’on attend de nous que nous soyons forts, courageux, poli, aimable avec les autres, ne pleures pas, fais des efforts, on n’aime pas les fainéants. Nous sommes obligés de suivre toutes ces croyances, mais elles nous influencent. Mais à force de répéter « il faut », « je dois », on oublie de s’écouter et de se reposer.
DONC : le B.O est un bug d’un ou de plusieurs systèmes : professionnel, familial, privé, individuel. Identifiez le système qui a dysfonctionné chez vous. C’est là que vous devriez apporter
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