Développement psychoaffectif Freud
Par Raze • 27 Février 2018 • 1 862 Mots (8 Pages) • 779 Vues
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Le deuxième stade est le stade anal (2-4) : La fonction de défécation est parasitée par une excitation. On retrouve une trace de ça, dans une sexualité adulte. A partir du stade anal, les zones érogènes sont aussi les muscles.
Le stade phallique (4-7) : Les zones érogènes deviennent les parties génitales. Découverte du corps de l’autre. La période de latence (6-10/12), temps chronologique entre deux stades : c’est une période mise en sommeil de la pulsion sexuelle infantile et un investissement intellectuel de la sexualité sur des objets non sexuels valorisés dans un contexte socioculturel (scolarité, sport, copains). C’est le moment des apprentissages, il faut prendre du recul sur soi et il faut s’intéresser à l’autre. (Cf texte de Serge BOIMARE, Guillaume et la peur d’apprendre).
Le stade la puberté : La sexualité va revenir sur le corps propre, il est submergé par une deuxième poussée sexuelle. La puberté chez l’être humain elle se caractériserait comme l’âge de la deuxième grande poussée de la sexualité pendant laquelle l’énergie de la libido se trouve enfin mise au service de la fonction biologique de reproduction. Le but sexuel de l’adulte dans la sexualité est la reproduction et l’émission de produits génitaux. A la puberté la pulsion sexuelle qui se met au service de la fonction de reproduction devient pour ainsi dire altruiste. On voit dès lors ce qui l’oppose à une sexualité infantile qui elle exclusivement tournée sur le corps propre et qui fonctionne par étayage. Les organes sont détournés de leur fonction première. Autoérotisme a donné le mot autisme : l’autiste s’auto-entretient au niveau de ses excitations, il est tourné vers son corps propre. Avec le commencement de la puberté, apparaissent des transformations qui amèneront sur la vie sexuelle infantile à sa forme définitive. La tendance sexuelle était jusqu’ici auto-érotique elle va maintenant découvrir l’objet de la sexualité. Elle provenait de tendance partielle et de zones érogènes qui indépendamment les unes des autres recherchées comme unique but de la sexualité un certain plaisir. On assiste pendant la puberté à la conjonction vers l’objet et vers le but sexuel de deux courants jusque là dissocier celui de la tendresse et celui de la sensualité. On observe ordinairement au début de la puberté des tâtonnements et des oscillations entre l’homosexualité et l’hétérosexualité. Le travail de la puberté sera de se détacher de ses premiers objets d’amour œdipiens afin de construire une relation à l’autre dégagée d’une problématique névrotique infantile.
[pic 2][pic 3][pic 4]
Période fœtale
Stade oral
Stade anal
Stade
phallique
Période de latence
Stade de la puberté
Age
-9 à 0 mois
0-2 ans
2-4 ans
4-6 ans
6-12 ans
12 à …
Zone érogène
Bouche
Anus
Musculature
Parties génitales
(pénis – clitoris)
Parties génitales
Pénis
Clitoris
Vagin
Fonction servant d’étayage
Fonction vitale sommeil
Nutrition
Défécation
Motricité
Fonction urinaire
Fonction de reproduction
Relation d’objet
Absence de relation d’objet (fusion fœtus/mère)
= nécessite un accompagnement dès le départ.
Le sein (objet de fantasme)
Les fèces (matières fécales)
Buts socio-culturels
Personnes
Choix Homo ou Hétéro avec hésitation
La naissance de la vie psychique fait référence à quelques concepts :
- La satisfaction hallucinatoire du désir : La discontinuité des soins maternels impose au bébé d’halluciner l’objet de satisfaction (le sein). Il croit que le biberon ou le sein font partie de lui. L’hallucination par l’enfant de la satisfaction de ses besoins se fait par la réactivation des traces mnésiques des expériences de satisfaction antérieures et de la mise en jeu des zones érotiques spécifiques.
- La pulsion : La source, le but, l’objet. Pour Freud, la pulsion est un processus dynamique dont la source est une excitation corporelle provoquant un état de tension qui va pousser l’organisme à la décharge par l’investissement d’un objet et l’apaisement de la tension constituera le but de la pulsion. La source de la pulsion est l’organe somatique d’où elle provient. La pulsion trouve toujours son origine dans le corporel et se traduit par une intention. C’est le moteur interne qui exerce la pulsion vitale. La pulsion est un processus sans fin. Des objets viennent canalisés cette pulsion. Canaliser les pulsions dans un domaine socialement valorisé (sport/médaille). Le but est ce vers quoi la pulsion tend, c’est à dire un apaisement. L’objet d’une pulsion, c’est l’objet vers lequel la pulsion s’oriente. L’objet permet de faire baisser la tension. Si la pulsion trouve un objet dans le corps propre, elle est qualifiée d’auto-érotique (sucer son pouce). Le fait de frotter le doudou contre le nez ou l’oreille, permet d’apaiser la pulsion (chez les psychotiques ou les autismes = auto-érotisme).
La sexualité infantile : l’amnésie qui dissimule les 6 ou 8 premières
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