Compte-rendu : contraction de l'anse suodénale
Par Raze • 20 Août 2018 • 1 604 Mots (7 Pages) • 505 Vues
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Expérience 5 : Pour cette expérience, nous avons choisi de faire une première injection de l’acétylcholine, au bout de 2 min, nous injectons la solution D (inconnu), et à la 3ème min, on injecte une nouvelle fois de l’acétylcholine. On peut observer au bout de la première minute que la tension augmente, le muscle se contracte. A la 2ème min, on peut voir que la tension diminue fortement et rapidement. A la 3ème min, lorsque l’on injecte une nouvelle fois de l’acétylcholine, rien ne se passe.
Conclusion expérience 5 : la première injection d’acétylcholine a eu un effet car nous avons pu voir le muscle se contracter dû à l’augmentation de tension, mais lors de l’injection de la solution D, nous avons pu observer une forte diminution de la tension et la seconde injection de l’acétylcholine n’a rien changé, la solution D est donc l’atropine car l’acétylcholine n’a pas eu son effet de contraction comme nous avons pu le voir dans les expériences précédentes et au début de celle-ci.
L’atropine est un antagoniste des récepteurs muscariniques, elle aurait donc bloqué la réaction de contraction normalement provoqué par l’acétylcholine.
Expérience 6 :dans cette expérience, nous allons nous intéresser à l’effet qu’a l’oxygène sur l’intestin. Nous laissons pendant 1 min l’intestin avec la présence d’oxygène dans le milieu, ensuite nous l’enlevons sans ajouter de solutions. Nous pouvons observer qu’une minute après l’arrêt d’apport en oxygène, la tension du muscle diminue, au bout de 2min30, nous remettons le bulleur en marche et nous pouvons voir que la tension du muscle augmente.
Conclusion expérience 6 : nous avons pu voir grâce à cette expérience que l’oxygène est important pour l’intestin. Il sert à la stabilisation de la tension et à son fonctionnement. C’est un organe qui a besoin d’avoir un apport en oxygène pour son bon fonctionnement.
Conclusion générale :
La solution A est l’acétylcholine, la solution B est l’adrénaline, la solution C est le sérum physiologique, et la solution D est l’atropine.
Nous pouvons conclure de ces expériences que le système nerveux végétatif contrôle les contractions de l’intestin, et donc la digestion. En effet, lors d’un moment de stress ou de panique, le système nerveux sympathique se déclenche et va arrêter la digestion pour favoriser les autres fonctions du corps qui permettront la fuite. Pour ce faire, il y a libération d’atropine et d’adrénaline, l’atropine bloquant les récepteurs muscariniques et l’adrénaline faisant baisser les contractions de l’intestin. Une fois le moment de panique passé, le corps peut reprendre les activités normales telles que la digestion. Le système nerveux parasympathique se met alors en place et il y a sécrétion d’acétylcholine qui va se lier aux récepteurs muscariniques et nicotiniques pour provoquer des contractions de l’intestin et donc engendrer la digestion.
Calculs des concentrations :
Adrénaline : 20 mg/L = 0,02 g/L → dans la solution d’adrénaline [pic 1]
→ 100 µL dans 100 mL → facteur 1000
→[pic 2]
Acétylcholine : 100 mg/L = 0,1 g/L → dans la solution d’acétylcholine [pic 3]
→ 100 µL dans 100 mL → facteur 1000
→[pic 4]
Atropine : 100 mg/L = 0,1 g/L → dans la solution d’atropine[pic 5]
→ 100 µL dans 100 mL → facteur 1000
→[pic 6]
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