Chapitre Information Financière
Par Plum05 • 28 Novembre 2017 • 1 101 Mots (5 Pages) • 568 Vues
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aux nouvelles actions émises. Pour calculer le prix des nouvelles actions, il faut définir la valeur réelle d’une ancienne action au moment de l’augmentation de capital. Cette valeur est souvent déterminée en fonction d’un cours boursier (si l’action est cotée) ou de l’estimation des capitaux propres de l’entreprise.
L’augmentation de capital a pour avantages la création d’actions ou parts sociales et d’être simple à mettre en place mais a pour limites la dilution des pouvoirs et bénéfices dus à la création d’actions ou parts sociales et le fait que les ressources sont déjà présentes donc pas de nouvelles ressources.
Les financements internes.
L’autofinancement.
L’autofinancement consiste à recourir à sa propre trésorerie (ou à ses placements financiers) pour financer un investissement. L’entreprise utilise les profits dégagés au cours des années précédentes, et qui n’ont pas été distribués aux associés (bénéfices mis en réserve). Le coût de l’autofinancement peut correspondre aux rendements qu’il aurait pu générer s’il avait investi dans les placements financiers plutôt que de servir aux financements d’investissements.
L’autofinancement a pour avantages d’être simple à mettre en place, rassurant et permet aucun coût apparent mais il a pour limites de dépendre de la distribution de dividendes et ne permet pas de déduire des charges d’intérêts du résultat donc pas d’économie d’impôts.
Les apports en comptes courant d’associés.
Il s’agit d’un prêt qui est accordé par les associés à l’entreprise. Comme un emprunt bancaire, cet apport est aussi soumis à des intérêts, mais il n’est pas soumis à un accord externe. Ce sont les associés qui supportent le risque du financements.
Les avantages des apports en compte courant d’associés sont la simplicité à mettre en place et la rapidité d’utilisation et a pour limites de dépendre de la volonté des associés, de confondre des intérêts entre associés et prêteurs, il augmente les dettes et emprunts divers et pour finir cela peut déclencher parfois des intérêts.
Les outils mesurant l’impact du financement sur la rentabilité et l’investissement.
L’actualisation.
L’actualisation permet de calculer la valeur présente d’un flux financier futur. Elle permet donc de prendre en compte le coût du temps. L’actualisation est indispensable pour comparer le coût de deux emprunts qui ne sont pas sur les mêmes durée ou sur les mêmes modes de remboursements.
Vo = V * (1 + t ) ^ n.
La VAN (valeur actuelle nette) de l’investissement.
La VAN permet de déterminer la rentabilité (actualisée) d’un investissement en tenant compte de son mode de financement. Pour déterminer la VAN, il est nécessaire de calculer et d’actualiser les flux nets de trésorerie (différence entre les encaissements et le décaissements d’une même période). Si la VAN est positive, le projet est rentable.
La mise en évidence de l’effet de levier.
Un emprunt peut accroître la rentabilité d’un investissement lorsque le taux de l’emprunt est inférieur au taux de rentabilité du projet. L’effet de levier est la différence entre la rentabilité financière et la rentabilité économique.
Taux de rentabilité financière = résultat net / capitaux propres.
Taux de rentabilité économique = résultat / capitaux investies.
Les enjeux de l’arbitrages entre les modes de financements.
Les conséquences des choix du ou des modes de financement peuvent être une perte d’indépendance vis-à-vis de la banque puisque l’endettement empêchera de futures demandes d’emprunt, un mécontentement des associés ou actionnaires puisque l’utilisation des réserves ampute d’autant la distribution des bénéfices, pas de saisie des opportunités du marché dus à la réduction des opportunités de développement nécessitant des ressources élevées ou encore une dégradation de la situation financière puisque le recours à des modes de financement coûteux et/ou une mauvaise prévision des activités peuvent nuire aux résultats de
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