L'enfance criminel
Par Raze • 14 Octobre 2018 • 1 425 Mots (6 Pages) • 587 Vues
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-Voici Esteban Lockart, c'est le criminel qui a tué les couples.
-Merci Gustave, dit Lora.
Les deux enquêteurs se promenèrent dans le parc pour trouver des indices, quand un homme leur parut suspect. Dès que Montgomery croisa le regard de l'homme, ce dernier se mit à courir, les enquêteurs pensèrent que c'était Esteban alors ils se mirent à sa poursuite.
-Arrêtez-vous! cria Lora.
Après 5 minutes, Montgomery réussi à l'attraper en le plaquant à-terre.
- Je voulais pas lui donner de coups de poings, c'est lui qui a commencé! cria l'homme.
Montgomery lui enleva sa capuche et s'aperçut que ce n'était pas Esteban.
- Qui-êtes vous? lui demanda l'enquêteur.
- Je suis un jardinier, je m'appelle Neil. Je peux partir maintenant?
- Pourquoi avez-vous couru? demanda Lora avec mépris.
-Parce que je pensais que celui à qui j'ai donné un coup de poings vous avait appelé mais ce n'est rien.
- Bon vous pouvez y allez, répondit Montgomery essoufflé.
Le lendemain les deux enquêteurs rodaient vers les lieux du crime quand Lora entendit deux hommes parler derrière un café. Elle écouta discrètement leur conversation. L'homme qui était de dos dit:
-J'en ai marre de toujours voir des couples heureux qui viennent dans mon café. C'est comme si la tristesse n'existait plus, ça me rend malade. Pourquoi je ne suis pas heureux comme eux?
Lora n'en revenait pas, il n'aimait pas les couples comme le criminel. Et l'autre homme lui répondit:
-Qu'es-ce que tu racontes, tu es devenu malade ou quoi? Je n'ai jamais aimé avoir des discussions avec toi. Je m'en vais et je reviendrai plus dans ton café.
Montgomery dit à Emma que le propriétaire du café était surement le criminel. Les deux enquêteurs sortirent de leur cachette et pointèrent leurs armes sur lui.
-Main en l'air! cria Lora.
L'homme montra son visage et ils s'aperçurent que son visage ne collait pas avec la photographie.
-Oh, excusez-nous on pensaient que vous étiez quelqu'un d'autre.
-Ah d'accord, euh... je peux partir.
-Oui, dit Lora déçu.
De loin Montgomery aperçut Gustave.
-Des nouvelles? demanda Lora.
-J'ai réussi à localiser Esteban Lockart grâce à son téléphone. Il vit dans le quartier dangereux de Camberwell. Plus exactement au 124 John Ruskin St.
Esteban dormait profondément dans son lit sale à une place, quand quelqu'un frappa à la porte:
-Esteban Lockart, ouvrez! police de Londres!
Esteban n'eut pas le temps de s'échapper que Montgomery avait déjà défoncé la porte.
-Levez les mains en l'air! cria Lora.
Esteban s'exécuta, Montgomery alla lui mettre les menottes, en lui disant:
-Vous êtes en état d'arrestation pour les meurtres de deux couples. Vous avez le droit de garder le silence... tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous devant un tribunal. Vous avez le droit à un avocat et si vous ne pouvez pas vous en payer un, un avocat vous sera commis d'office.
Un mois après Esteban était en prison et pour le reste de sa vie, il regrette d'avoir laissé tomber le briquet de sa poche. Quelque temps après, il prit conscience que le meurtre des deux couples n'a pas résolu le différend avec ses parents.
Sur un carnet, il avait écrit : « Quand j'étais petit, mes parents m'avait abandonné je ne savais pas où aller alors je restais dans le parc, je me nourrissais dans les poubelles des restaurants et je dormais dans les toilettes publics. Je n'ai jamais voulu les retrouver. A chaque fois que je voyais un petit garçon de mon âge jouer avec ses parents, j’imaginais être à sa place et avoir une enfance normale. Tout les matins, je regardais les enfants aller à l'école en râlant. Ils ne voyaient pas la chance qu'ils avaient. J'ai appris à écrire sans faire de faute, en volant les journaux des cafés voisins. J'espère qu'un jour les gens verront que je suis quelqu'un de bien mais qui en voulait à ses parents. Depuis leur abandon je suis devenu un prédateur et quand je tue des personnes j'ai toujours l'impression que se sont mes parents. Je ne me souviens jamais de ce qui se passe, je me souviens seulement que j'ai tué des innocents...».
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