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Table Ronde : De quoi le Québec a-t-il besoin en éducation

Par   •  24 Novembre 2018  •  2 213 Mots (9 Pages)  •  568 Vues

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des exploits que les écoles privées n’auraient pas su relever. Ils ont su offrir une bonne éducation à des étudiants rencontrant plus de difficulté, et ce, avec des ressources financières moindres.

Citation : « L’école publique accueille tous les enfants et réussit très souvent là où sa concurrente échoue ou baisse les bras. Cela devrait être suffisant, je pense, pour équilibrer les subventions et pour cesser de comprimer les fonds versés à l’école publique. Je ne dis pas qu’il faut abolir l’école privée, mais je pense qu’il faut diminuer les subventions ou les réduire pour rendre à l’école publique ce qui lui revient et pour l’aider à assumer son rôle, qui n’est pas tout à fait le même. » (p. 123. 1er paragraphe)

Explication : Les écoles privées ont des critères élevés sur la sélection des élèves et un petit pourcentage des candidatures sont retenu pour être admis dans leur collège. « Le tri est important : on accepte environ deux cents élèves sur mille cinq cents candidats. » (p. 121, 1er paragraphe) Alors, ce sont seulement des étudiants privilégiés et considérés comme supérieurs qui fréquentent ces établissements. Les écoles publiques se retrouvent avec les étudiants rencontrant des difficultés académiques ou/et comportementales. Ils parviennent tout de même à bien gérer ces étudiants et d’en faire des citoyens responsables dans la société. Avec une diminution de la présence des écoles privées et donc des subventions qui y sont rattachées, les instituts publics pourraient bénéficier d’un plus grand appui financier de la part du gouvernement et instaurer différents programmes afin d’assurer un meilleur encadrement qui répond aux besoins de ses étudiants. Ces étudiants, qui on se le rappelle, sont tous très diversifiés.

3.2. Éducation gratuite ou payante?

Argument : L’éducation devrait être gratuite puisque c’est un droit de société de pouvoir apprendre et c’est essentiel au développement d’un individu et de la collectivité.

Citation : « Combien nous coûterait la gratuité? Sept cent cinquante millions de dollars par année. C’est l’équivalent de la baisse d’impôts qu’a consentie Jean Charest en 2007, […] Donc, les Québécois payent sept cent cinquante millions de dollars d’impôts de moins par année. Est-ce que ça fait une différence dans leurs poches? Personne ne s’en aperçoit.» (p. 133, 2e et 3e paragraphe)

Explication : Tout d’abord, les coûts de la gratuité scolaire sont très abordables pour la société québécoise. Ils sont l’équivalent d’une baisse d’impôts inattendue effectuée en 2007 par le gouvernement libéral et qui n’a pas un grand impact sur les portes-feuilles des Québécois. Il serait donc envisageable de soumettre cette gratuité afin de permettre à plus d’individus qui n’ont pas les moyens financiers, de s’éduquer. Il faut percevoir ces frais comme des investissements sur la prochaine génération de contribuables.

Citation : « L’école est un bien commun et public. Le savoir n’est pas une marchandise. Il faut lutter contre la privatisation du savoir. » (p.141, 1er paragraphe)

Explication : L’apprentissage et le savoir sont des aspects à privilégier dans une société. C’est ce qui va différencier une société d’une autre, par ses technologies, ses projets, ses politiques, les solutions aux problèmes sociaux, etc. Le savoir ne doit pas être exclusif à une petite aristocratie de gens, il doit être répandu à travers la société puisque c’est la clef d’un bon fonctionnement social. Il permet à un individu de s’épanouir personnellement et en collectivité.

4. Pourquoi y a-t-il encore du décrochage?

Argument : - Il y a un manque de valorisation des bienfaits de l’école. Elle est perçue comme l’endroit que les gens fréquentent pour avoir un métier.

Citation : « Parmi les causes du décrochage, il y a la vision d’avenir qu’on donne à notre belle jeunesse : « Tu vas aller à l’école pour avoir une job. » Ça ne fait rêver personne… » (p. 150, 2e paragraphe)

Explication : En effet, la société dégage une perception négative et fausse de l’école. Le message véhiculé est très décourageant pour plusieurs jeunes, alors ils décrochent le plus rapidement possible et intègrent le marché du travail. Cependant, l’école ne sert pas seulement à se trouver un emploi. Elle permet aussi aux individus de s’épanouir et de se former une identité. Elle sert aussi de guide pour aider les gens à découvrir leurs intérêts reliés aux apprentissages. Par exemple, j’aime la physique alors ça m’a permis de découvrir une passion pour l’ingénierie mécanique.

Citation : « Le décrochage au secondaire est un problème majeur, mais le décrochage à l’université l’est aussi, et on n’en parle pas beaucoup. Le taux d’abandon des études universitaires au Québec est environ le double de celui de l’Ontario. »

Explication : Encore relié au peu de stimulation et de support provenant de la société, un pourcentage trop élevé d’étudiant universitaire abandonnent les cours. La valorisation des études est si peu présente que les étudiants se disent que ce n’est pas très utile de continuer. Le diplôme universitaire est perçu comme un autre moyen d’obtenir un emploi après des études alors certains ne font qu’emprunter une voie plus simple et plus courte, tout simplement.

Argument : Puisque les étudiants subissent un encadrement mauvais ou qui ne répond pas à leur besoin. Ce mauvais encadrement est dû aux différentes ressources financières manquantes chez les familles pauvres et dans les écoles. Ceci mène à une mauvaise inclusion de l’enfant dans le système et à de faibles résultats scolaires qui mènent au décrochage scolaire.

Citation : « S’ils ne fréquentent pas la garderie et demeurent exclusivement dans leur milieu familial jusqu’à l’âge de la maternelle, ces enfants prendront le petit train qui s’arrête partout plutôt que le TGV. Ils auront plus de difficulté que les autres. Or, les enfants des milieux défavorisés qui ont fréquenté les services de garde gagnent quinze points en matière de développement cognitif et de réussite scolaire par rapport à ceux qui ne les ont pas fréquentés. » (p.146, 2e paragraphe)

Explication : Dès le plus jeune âge, il est primordial d’envoyer les enfants dans des centres de garderies des faires socialiser avec d’autres

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