« Si c’est un homme » de Primo Levi
Par Junecooper • 8 Juin 2018 • 992 Mots (4 Pages) • 733 Vues
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Levi est affecté au Block 45. Il y retrouve Alberto et évoque ses rêves et ses cauchemars. Il rêve de sa mort, de son retour à la maison où il pourra tout raconter mais la joie se transforme en désespoir, ses rêves de nourriture le torture. Cependant, ces douleurs sont présentes de jour comme de nuit.
Primo Levi travaille désormais dans l’usine de caoutchouc de Buna mais cela se trouve être épuisant. Après plusieurs mois de détention, Primo se retrouve affaibli, il a donc mis en place une stratégie afin d’échapper au travail avec l’aide de Resnyk.
Les vols, les trafics et les trocs sont de plus en plus présents au sein du camp. Le travail à Buna permet l’accès à certains produits et le fait de côtoyer des civils permet de survivre, il s’agit d’une nécessité. Ce qui enlève toute notion du bien ou du mal.
Levi distingue deux catégories de détenus, les naufragés ou « musulmans » sont inadaptés, affaiblis par la faim et l’épuisement, ils sont les premiers à mourir et les rescapés, ils deviennent intouchables après avoir trahi leur groupe, ils sont capables de trouver des positions d’autorité.
En août 1944, commence les attaques en Haute-Silésie cependant le camp est touché par des attaques aériennes. L’auteur va faire la connaissance de Lorenzo, un ouvrier civil italien qui lui donne du pain et de la soupe, grâce à ce dernier, Primo va se rappeler qu’il est un homme.
Le 11 janvier 1945, Primo entre au K.B où il rencontre Arthur et Charles. Après cinq jours, on leur annonce l’évacuation du camp. Il n’est pas évacué dû à sa maladie. Tous les hommes valides partent dans la nuit du 17 janvier 1945. Ce qui lui épargne le sort des 20 000 prisonniers du camp, ainsi que son compagnon Alberto, qui périssent au cours de cette terrible marche forcée jusqu’à la mort. Environ 800 malades restent dans le K.B jusqu’à l’arrivée des soviétiques. Après avoir survécu dix jours dans le camp abandonné, retranché dans l’infirmerie avec deux camarades, Levi est libéré par l’armée soviétique, le 27 janvier 1945.
Ce livre est en lien avec le thème du souvenir puisque l’auteur, Primo Levi, y raconte à une expérience qu’il a vécu. Cette œuvre lui a permis de faire connaitre son histoire et plus particulièrement les horreurs qu’il a vécues et vues lors de sa détention dans le camp de concentration. L’écriture a eu comme effet sur l’auteur, un rôle thérapeutique puisqu’il a vécu un réel traumatisme durant cette période. Ce livre est poignant car on y découvre les atrocités vécus par les déportés durant la Seconde Guerre Mondiale.
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