Répartir de zéro ?

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Pour sa sœur, il est de loin celui qui remplit maintenant le rôle éternellement vacant de son père. Il suit de plus près ses études, fait tout de son mieux pour l’aider et l’encourager. De fois, ils discutent de tous et de rien. Il lui raconte ce qu’il faisait avec ses anciens copains de drogues, comment il pouvait passer des nuits entières à veiller à cause des effets de la drogue ou encore à quel point il ne se souciait même pas de prendre soin de lui en portant la même tunique durant des semaines, parfois sans chaussures, parfois sans T-shirt, les cheveux transformés en couleur grisâtre, les ongles jamais rangés….Il ne lui cache rien comme s’il voulait tant qu’elle sache tout, qu’elle découvre toute genre d’expériences, comme s’il tenait tant qu’elle apprenne que non la vie n’est point sans aléas, comme s’il espérait qu’elle tire une leçon de ce qu’il a vécu. Il fait tout ça et il est tout à fait conscient qu’il le fait. Il voit sa sœur grandir de jour en jour et il ne veut point la perdre, il veut lui dresser un repère, lui montrer une direction à prendre sans pourtant jamais lui dire explicitement car il a fort la conviction qu’elle comprendra pourquoi il est tant avec elle, pourquoi il ne lui cache rien, pourquoi l’encourage et la réconforte à toutes les occasions. Non, il refuse de lui donner de l’ordre, il a confiance en elle. L’adolescence est une période d’âge folle et dont toutes solutions aux problèmes qu’elle génère sont vite périssables. Asma est un de ces jeunes lycéennes qui s’habillent en mode occidental. La culture occidentale est vivante à chaud dans le milieu des jeunes gens. L’accoutrement spécifique à un sexe est démodé et le blue jeans est commun aux hommes et aux femmes. Les adolescents semblent de plus en plus trouver en leurs brefs désirs et en leur frénésie de liberté et d’indépendance un pouvoir autoritaire. Il n’y a peut-être pas moins pour chaque famille une affaire qui échappe aussi bien à tout contrôle que celle de l’adolescent. C’est parce que Zouber est sensible à toutes les changements culturels qui s’imposent peu à peu dans le milieu juvénile qu’il s’efforce de rester proche de sa jeune sœur nécessairement exposé à ces métamorphoses. C’est pour cette même raison qu’il essaie de lui montrer qu’elle a quelqu’un sur qui elle peut tout temps compter et auquel elle peut confier ses secrets et ces sentiments les plus profonds bons ou mauvais et que ce quelqu’un est bien son grand frère. Mais il n’est pas étonnant qu’Asma ait au début du mal à comprendre pourquoi son grand frère fait ainsi car il n’est pas faut que le contact entre le membre d’une même n’est jamais si perméable. Ce qui concerne le frère ou la sœur reste souvent en dehors des parents et vice-versa. Il y’a donc une sorte de tabou qui rend surprenant que le garçon de la maison se renseigne de la situation de la fille et versa. Mais Asma comprend au fil du temps que son frère ne fait que lui apprendre que discuter, s’ouvrir et s’aider mutuellement est en quoi consiste réellement la relation frère-sœur et que cela est un puissant comprimé pour la santé psychologique. Elle n’hésite de lui faire part de ses intentions, se lamentations, ses manques et ses joie. Tous deux, ils deviennent les enfants polis d’une famille parfaite où tout se compensent. Zouber a fini ses formations techniques qu’il poursuivait et se projette de trouver un emploi de technicien (plombier, mécanicien, électricien, sidérurgiste…). Il a également acquis un bon niveau d’anglais. Il dit aussi à sa sœur qu’il reprendra ses études supérieures. Ainsi, il passe le Bac par libre candidature la même année que sa sœur. Asma trouve cela géniale puisqu’elle partagera avec son frère durant une année sa table de travail en bois qu’il lui a fabriqué.

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