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Quête d'Montrez qu’Amélie Nothomb, dans Stupeur et tremblements, tourne en dérision non seulement le monde du travail japonais, mais toute la culture nipponeidentité

Par   •  26 Avril 2023  •  Dissertation  •  869 Mots (4 Pages)  •  410 Vues

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DEVOIR4 

Sujet: Montrez qu’Amélie Nothomb, dans Stupeur et tremblements, tourne en dérision non seulement le monde du travail japonais, mais toute la culture nippone.

Malgré les changements politiques survenus à la fin de la seconde guerre mondiale, le Japon conserva un système politique très conformiste encré dans la culture de l’enrichissement du soi.  L’entreprise a remplacé l’empereur et grâce au maintien du patriotisme de ses employés, la hiérarchie y est tout aussi sacrée avec notamment les samouraïs qui devinrent chefs d’entreprises. La société japonaise préfère violemment le conformisme à l’individualisme. C’est dans ce contexte qu’Amelie Nothomb, auteur du courant littéraire du postmodernisme, née en 1967 au Japon publia son roman Stupeur et tremblements publié à Paris en 1999 racontant l’expérience de travail d’une jeune belge, notamment de l’écrivaine elle-même dans une entreprise japonaise suite à son retour au Japon a l'âge adulte des suites de nombreux déménagements avec son père. Dans son roman, l’auteur fustige le monde du travail japonais mais aussi toute la culture nipponne.

L’écrivaine attaque la culture nippone car elle prend la femme pour absurde, prône un racisme envers l’Occident mais aussi en évoquant le suicide comme seul porte de sortie. "Tu as faim ? Mange a peine, car tu dois rester mince [...]”(P75), ce passage montre avec un certain sarcasme l’idée que l’homme japonais a vis-à-vis du corps de la femme. Elle dénonce aussi le racisme envers la culture occidentale dans le passage suivant “Le cerveau nippon est probablement capable de se forcer à oublier une langue. Le cerveau occidental n’en a pas les moyens ”, l’auteur montre que le japonais se croit sans doute supérieur aux Occidentaux. Un autre passage “Y’a t’il beaucoup de gens comme vous dans votre pays” lorsque Fubuki s’adressa à Amelie-san est une autre preuve à l’appui .Elle se moque aussi des valeurs japonaises de façon dérisoire , elle montre au long de son récit que les japonais affectent une place importante à leur travail et notamment leur entreprise et pousse cette affection a l’ironie dans l’extrait suivant “Ainsi, comme il était on ne peut plus licite d’élire pour prénom un verbe a l’infinitif , monsieur Saito avait appelé son fils Tsutomeru, c’est à dire “travailler”” , en utilisant l’humour , elle évoque le travail qui est par contre une valeur nippone fondamentale.La japonaise mène une vie misérable et ne peut être libérée que par le suicide selon l’auteur. Elle expose la dystopie vécue par les femmes japonaises. Elle présente les conditions exécrables vécues par les femmes notamment sur cet extrait “Entre le suicide et la transpiration, n’hésite pas. Verser son sang est aussi admirable que verser sa sueur est innommable” (P.79) disant ainsi que suicider serait mieux de transpirer pour une femme japonaise sur un ton ironique.

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