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Romantisme et mal du siècle dans Lorenzaccio

Par   •  3 Octobre 2017  •  1 070 Mots (5 Pages)  •  649 Vues

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démodée et l’adultère est récompensé par le pardon.

Dans cette société, l’amour est impossible et entraine des désillusions du cœur ; dans ce monde de l’apparence, la vie affective n’a plus de réelle place. Contrairement à la plus part des œuvres romantiques, il n’y a pas dans Lorenzaccio de vraie intrigue amoureuse. Les personnages sont peu nombreux et manquent de netteté psychologique ; Louis Strozzi est menacé de séduction, la marquise vit une passion dévoyée. Ainsi la passion sincère est remplacée par la satisfaction des sens, la femme peut éprouver parfois un véritable attachement, ne plus vivre que pour un seul être au monde ; mais il est difficile de trouver dans cette pièce un accord entre la droiture morale et l’inclination du cœur.

III. L’illusion de l’art.

Les désillusions des relations sociales et de l’amour préparent à notre échec douloureux aux romantiques : celui de l’art.

A. Des ratés de l’écriture à Lorenzo poète

Deux ratés de l’écriture : Philippe Strozzi et Lorenzo.

Ph Strozzi s’est présenté comme un homme de bibliothèque prisonnier de ses livres et qui tache « dans le silence d’un cabinet de tracer d’une main légère une ligne mince et pure comme un cheveux » (II,1) pour reconstruire une société plus juste.

Lorenzo, devant Philippe, à l’acte III,3, il ressuscite une jeunesse pure « j’étais un étudiant paisible, je ne m’occupais que des arts et des sciences » .

B. Du peintre idéaliste à l’art fallacieux

Le peintre Freccia à l’acte II,2 livre des éléments importants en matière artistique. Il se présente comme un artiste idéaliste, il parle de la « sainte religion de la peinture » or ses principes sont battus en brèche par Lorenzo qui en vient à dénoncer le caractère fallacieux d’un art qui selon lui est coupable de plusieurs choses : il est coupable d’hypocrisie dans sa prétendue préférence pour les sujets moraux. L’art est aussi coupable de complaisance par son culte de malheur ; il est coupable d’égoïsme car il est indifférent au drame de la cité. L’art est servile lorsqu’il se met au service des grands.

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