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Exposé sur l'amour et l'amitié dans une si longue lettre bes

Par   •  27 Décembre 2017  •  2 356 Mots (10 Pages)  •  1 356 Vues

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Le manque de bois de feu fait parti de ce qui touche l’économie des pays. A Addis Abéba par exemple le prix du bois à décuplé au cours des années 70 et les familles doivent aujourd’hui dépenser jusqu’à 20% de leur revenu par les achats de bois. Une récente étude de la FAO suggère que la pénurie actuelle de bois combustible équivaut à la production de 25,8 millions d’hectares de plantations intensives. En l’an 2000 la pénurie sera de 61,5 millions d’hectares si le reboisement ne s’accélère pas. Pour bien des pays le reboisement est déjà une course contre la montre, un combat contre des obstacles écologiques économiques et sociaux.

2) COMMENT REBOISER ?

Selon le spécialiste la forêt est un milieu fragile. Il faut savoir faire preuve de patience pour rétablir un bon écosystème. Surtout ne pas agir avec empressement et faire n’importe quoi, uniquement pour redonner une impression de chlorophylle. Le principe de reboisement répond à trois phases distinctes et successives : nettoyage réflexion et réfection précise et les ingénieurs. Le sol jonché d’immondices est passé au broyeur dont le compost fournit un excellent engrais. La réflexion consiste à chercher les causes des destructions, les autres origines possibles et le moyen d’éviter de nouvelles sinistres. Dernier stade : la réfection. Le Choix est délicat : sélectionner les espèces les mieux adaptées au sol et aux conditions climatiques, poussant rapidement et assurant une autoprotection, est un art.

2-1 LES TYPES DE REBOISEMENT

Les forestiers ont mis au point de nouveaux modes d’action comme par exemple l’agrosylviculture, l’arboriculture, l’agroforesterie et le reboisement communautaire.

a) L’AGROSYLVICULTURE

L’agrosylviculture qui intègre les activités forestières et agricoles de manière à assister la culture et l’élevage sans s’y substituer joue un rôle important dans le reboisement.

L’agrosylviculture figure depuis 1977 sur la liste des priorités de la FAO et de la banque mondiale depuis la réorientation intervenue en 1977. Le conseil international de la recherche sur l’agrosylviculture, basée à Nairobi fut fondé en 1978 pour promouvoir et coordonner la recherche agrosylviculture. Convaincre les agriculteurs d’abandonner la culture ou l’élevage serait quasi impossible dans les régions souffrant de désertification. Aussi l’agrosylviculture qui intègre agriculture et sylviculture s’attache t-elle à restaurer le couvert arboré sans interrompre les activités agricoles. Les agriculteurs en ressentent bientôt les avantages les rendements progressent et l’érosion du sol ralentit à l’abri des rideaux d’arbres. Au bout de quelques années les arbres fournissent en outre fourrage et bois combustibles. Au cœur de tous les projets agrosylviculture en zones arides on trouve des essences à fonction multiples (acacia, leucaena, prosopis). Ces arbres poussent vite en sol et fournissent des aliments pour les hommes et pour le bétail, du bois combustible, du bois d’œuvre et d’autres produits.

b) L’ARBORICULTURE

Les plantations d’arbres ne sont pas rares au Sahel, les plus importantes sont celles d’acacia du Sénégal dont on tue la gomme arabique. Elles sont nombreuses au Soudan, le producteur mondial de gomme arabique et dans d’autre pays comme le Sénégal. La plantation d’eucalyptus près de Niamey censée fournir du bois combustible et du bois d’œuvre en 3 ans, sort une productivité 10 fois plus grande que celle des plantations non irriguées de la même région. Cette plantation est censée couvrir une bonne partie des besoins de la capitale.

c) L’AGROFORESTERIE

L’agroforesterie est un système d’exploitation agricole qui utilise les arbres (généralement en culture intercalaire) dans la production des cultures vivrières

3-1 LES ATTENTES SUSCEPTIBLES

Favoriser une participation populaire au reboisement et à l’entretien des plantations aux moyens de ressources locales et privées : c’est la mission essentielle des programmes de reboisement. Pour ce faire ils mettront l’accent sur les avantages économiques potentiels de reboisement et ses incidences sur l’amélioration de la productivité agricole et de l’environnement. Les coopérations forestières agricoles et d’élevage, les communautés rurales et villageoises. Les groupements féminins et religieux, les associations de jeunesse aussi bien que les individuels les opérateurs économiques sont tous interpellés.

Amener les communautés de base et les opérateurs économiques à investir dans le reboisement est le pari du volet co-investissement du projet de reboisement

Le projet des axes routiers stimule les activités d’entreprises privées spécialisées à l’aménagement des espaces verts.

4 Les DÉFIS DU REBOISEMENT

4-1 LES HANDICAPS MAJEURS

Malgré les avantages prometteurs des types de reboisement, il existe un grand nombre d’obstacles majeurs qui s’oppose à l’adoption de ces méthodes. Le handicap majeur se situe au niveau des forestiers. En haute Volta au Burkina Faso par exemple il n’y a même pas suffisamment de forestier pour s’occuper des forets existantes. Le problème de manque d’eau aussi reste à désirer dans la plupart des régions forestières et les plantes cultivées ne sont pas surveillées pour un bon développement perpétuel au lieu de choisir des espèces arbres et essayer de récréer la diversité d’une forêt naturelle ils reboisent avec des espèces exotiques (filao, neem, eucalyptus) parfois mal adaptées au climat local non résistantes aux parasites locaux. Pour des raisons économiques les forestiers plantent une seule espèce d’arbre, d’une façon très serrée : la propagation des parasites et du feu se trouve facilitée. Les forestiers plantent très souvent des arbres peu exigeant en eau (conifères réseau, filao) utilisées pour la fabrication de papier. Ces arbres dont les feuilles se présentent sous forme de petites aiguilles brûlent facilement. D’autre part ces arbres résineux appauvrissent le sol car leur débris (branches, aiguilles) sont très acides. L’érosion ne tarde pas à se faire sentir.

4-2 SOLUTIONS POSSIBLES

La seule solution possible c’est de soutenir activement les habitants pour que l’on puisse procéder aux

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