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Les enfants malades du divorce.

Par   •  28 Novembre 2018  •  2 455 Mots (10 Pages)  •  432 Vues

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Il y a un fait avec la résidence alternée, c’est que les enfants ont tout en double.

- Implication financière :

Les parents qui choisissent la garde alternée partageront à demi part les charges fiscales en tenant compte du nombre d’enfants en charge car on prendra en compte la résidence alternée dans le calcul des taxes d’habitations.

Les déductions fiscales liées à l’aide à domicile et aux frais de scolarité seront repartis entre les 2 parents.

Néanmoins la résidence alternée ne supprime pas la pension alimentaire.

- Quelques chiffres :

Selon les statistiques de l’INSEE, il y a environs 130.000 divorces en France par année.

Cela ne tient pas compte des séparations de couple non mariés.

En France, 5% des enfants vivent en résidence alternée pour les moins d’un an, 12,6% pour les 2 ans, 15,4% pour les 4 ans et 17,1% pour les enfants de 5 ans selon une étude menée en 2011.

- Les réflexions psychologiques et psychopathologiques :

Le divorce menace la sécurité de l’enfant et sa capacité à faire confiance en des liens indéfectibles peu importe son âge.

Le fait qu’un enfant se retrouve en garde alternée est bouleversant pour lui, en ce sens qu’il quitte toujours un parent pour un autre.

(On doit lui prêter une attention particulière pendant cette période de transition).

Selon M. Berger, les enfants auraient tendance à refuser la séparation de leur parent et garderaient souvent des espoirs de réunification de ses derniers.

Ils souffrent souvent de troubles de représentation, s’identifient plus au parent lésé.

Tous ses facteurs jouent sur le mental de l’enfant.

La résidence alternée donne à l’enfant l’impression de l’inter échangeabilité de ses parents (ce qui est loin d’être possible).

- La résidence alternée et l’attachement :

M.Berger, A. Ciccone, N. Guedeney et H.Rottman sont tous contre la résidence alternée des tous petits car, il faut que ces derniers s’attachent à une seule figure parentale dans le souci de leur bon développement.

(Cela ne suppose pas forcement que l’enfant préfère un parent à l’autre).

La résidence alternée commence à partir de l’Age de 3 ans pour l’enfant.

C’est pendant les 3 premières années de l’enfant qu’il s’attache et cette période s’intitule (modèle interne opérant) de l’enfant.

Il lui faut s’attacher à une seule figure parentale pendant cette phase cruciale car c’est à cette période que l’enfant construit son sentiment de sécurité interne.

- La résidence alternée en fonction de l’Age :

Les cliniciens ont observé que les enfants en résidence alternée n’allaient pas très bien.

Même si c’est par consensus parental qu’ils sont en résidence alternée.

Ils remarquèrent que la perte répétée d’un parent et d’un lieu pour un autre pouvait être sévèrement traumatique pour l’enfant.

Selon G.Hagg, à la fin de deux ans et demi, l’enfant fait l’acquisition (d’un jeu). On appel cette phase de l’enfance la crise des deux ans et demi.

Il est claire que d’après G.Hagg, l’enfant ne devrait pas être en résidence alternée avant cet âge.

En outre, la résidence alternée pourrait être permise après les deux ans et demi.

- Le syndrome d’aliment parental :

Ce syndrome sert souvent à camoufler l’agressivité parentale, la carence parentale et les maltraitances d’enfants sous des concepts scientifiques qui ne le sont pas vraiment.

Les facteurs qui font qu’un enfant rejeté un parent sont nombreux.

Ce n’est pas la simple œuvre d’une manipulation de la part du parent préféré de l’enfant.

Même si cela était le cas, il y a d’autres facteurs qu’il faut prendre en compte.

B.Golse, (P441, 442 et 443).

Les séparations conflictuelles et les nouvelles formes maltraitance :

Tout divorce nuit aux émotions et à la santé mentale de l’enfant le poussant à s’inquiéter de ce qu’adviendra t’il de lui dans le futur.

Cela cause chez lui une perte de repère.

Peu importe l’âge de l’enfant après un divorce il doit s’adapter à sa nouvelle vie et s’adapter avec chacun de leur parent parfois, ils ont de nouvelles fratries qui se créent ou les parents se remarient.

- L’évolution de la famille :

Tout divorce entraine de nombreux conflits affectifs entre les parents liés à leurs ruptures sentimentales, aux conditions et au motif du divorce.

Les enfants sont parfois utilisés dans le conflit des parents et se retrouvent tiraillés entre les deux.

Un conflit qui tend à s’étendre dans le temps peut exister entre un couple de divorcé tant que le deuil du divorce n’est pas fait et c’est parfois les enfants qui en souffrent le plus

- L’évolution de la société :

La médiatisation, la précaution ou la juridisation sont des armes de conflits utiles à des couples en conflit pour que leur affaire puisse avoir plus d’impact.

Ils essaient d’impliquer la société afin qu’elle dise le droit pour obtenir une réparation au nom de principes qui ne tiennent en compte que la chose (matériel et non humain).

Les conséquences du conflit parental sont souvent très aggravées lorsqu’il

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